Sunday, May 27, 2007

Un amour transparu



Sa fille.
Un père ne peut l'aimer à l'après
Il ne peut l'aimer qu'à l'avant
La fin est la vie qui s'efface
La fin est la vie qui s'éveille
La fin est la vie qui laisse
Lui se taira; les corps se tairont
Elle oubliera; les âmes oublieront
Mais dans un pays si loin deux traces à toujours
Mais dans un pays si noir les stigmates à jamais
Je vais vous dire ce pays
les seuils, Remus et Romulus
Je vais vous dire ce pays
les guides, Castor et Pollux
Je vais vous dire ce pays
les passages, Ligurie et Thyrrhénie
Je vais vous dire ce pays
par là tout s'absout
Je vais vous dire ce pays
par là tout s'enclave
Je vais vous dire ce pays
par là tout s'englobe
( mg )


Le DIT pour un père
Un amour transparu

( Rap__sodie pour sa fille à deux voix, un récitant et un chœur )



Ta vie toute contre lui mais lui
qui n'ose pas tout près.

Tu crois un pays transposé
qu'on ne sait plus le lieu.

Tes rires, perles acidulées
cadeaux à lui seul.

Socrate qui croit savoir
et qui dit où, peut-être le Sahara.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, malédiction morbide.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute pour lui mais lui
qui ne croit pas si près.

Tu crois un pays perdu
qu'on ne sait plus l'hier.

Tes joies, rosées salvatrices
cadeaux à lui seul.

Critias qui croit savoir
et qui dit où, peut-être Gibraltar.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, souffrance lugubre.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute avec lui, mais lui
qui n'espère pas si près.

Tu crois un pays égaré
qu'on ne sait plus l'après.

Tes élans, parfums coloriés
cadeaux à lui seul.

Tallesin qui croit savoir
et qui dit où, peut-être Tarterros.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, effroi consternant.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute vers lui, mais lui
qui ne peut pas si près.

Tu crois un pays inventé
qu'on ne sait plus le lendemain.

Tes gestes, brises irisées
cadeaux à lui seul.

Diodore qui croit savoir
et qui dit où, peut-être Gadeira.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, fureur létale.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute par lui, mais lui
qui ne veut pas si près.

Tu crois un pays démonté
qu'on ne sait plus le temps.

Tes danses, chants captivants
cadeaux à lui seul.

Hérodote qui croit savoir
et qui dit où, peut-être Cadix.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, torture indécente.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute en lui, mais lui
qui n'accepte pas si près.

Tu crois un pays inavoué
qu'on ne sait plus le début.

Tes espoirs, soleils enchantés
cadeaux à lui seul.

Thucyclide qui croit savoir
et qui dit où, peut-être l'Andalousie.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, cancer incendié.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute proche de lui, mais lui
qui n'entend pas si près.

Tu crois un pays diaphane
qu'on ne sait plus la fin.

Tes pleurs, cristaux d'archange
cadeaux à lui seul.

Platon qui croit savoir
et qui dit où, peut-être l'Atlas.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, tuerie encensée.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute faite de lui, mais lui
qui n'oublie pas si près.

Tu crois un pays entrevu
qu'on ne sait plus les mots.

Tes rêves, féeries exaltées
cadeaux à lui seul.

Solon qui croit savoir
et qui dit où, peut-être Chypre.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, anathème putride.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute pleine de lui, mais lui
qui ne se souvient pas si près.

Tu crois un pays enchanté
qu'on ne sait plus les gens.

Tes colères, éclats célestes
cadeaux à lui seul.

Lawhead qui croit savoir
et qui dit où, peut-être la Sardaigne.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, sentence immonde.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute donnée à lui, mais lui
qui ne réalise pas si près.

Tu crois un pays source
qu'on ne sait plus l'endroit.

Tes chagrins, pétales écrasés
cadeaux à lui seul.

Bacon qui croit savoir
et qui dit où, peut-être l'Amazonie.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, blessure infinie.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute hymne à lui, mais lui
qui ne nie pas si près.

Tu crois un pays unique
qu'on ne sait plus les images.

Tes secrets, bijoux de bonheurs
cadeaux à lui seul.

Benoit qui croit savoir
et qui dit où, peut-être la Somalie.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, exécution figée.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute lueur de lui, mais lui
qui ne voit pas si près.

Tu crois un pays premier
qu'on ne sait plus les signes.

Tes émois, tiédeurs originelles
cadeaux à lui seul.

Verne qui croit savoir
et qui dit où, peut-être Socotra.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, bannissement mortel.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute attente de lui, mais lui
qui ne résiste pas si près.

Tu crois un pays rescapé
qu'on ne sait plus les pleurs.

Tes langueurs, rêves outre vie
cadeaux à lui seul.

Cousteau qui croit savoir
et qui dit où, peut-être Gamla.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, errance éperdue.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute espoir en lui, mais lui
qui n'existe pas si près.

Tu crois un pays inconnu
qu'on ne sait plus les dieux.

Tes mots, poèmes inspirés
cadeaux à lui seul.

Galanopoulos qui croit savoir
et qui dit où, peut-être l'Ethiopie.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, torture funèbre.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute croyance en lui, mais lui
qui n'enlace pas si près.

Tu crois un pays ignoré
qu'on ne sait plus le futur.

Tes tristesses, sanglots écartelés
cadeaux à lui seul.

Hapgood qui croit savoir
et qui dit où, peut-être l'Atlantique.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, assassinat putride.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute prière pour lui, mais lui
qui ne comprend pas si près.

Tu crois un pays détenu
qu'on ne sait plus les crimes.

Tes poèmes, souffles cadencés
cadeaux à lui seul.

Einstein qui croit savoir
et qui dit où, peut-être la Béringie.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, étouffement maudit.

Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute murmure de lui, mais lui
qui ne devine pas si près.

Tu crois un pays passé
qu'on ne sait plus les quêtes.

Tes guerres, marches glorieuses
cadeaux à lui seul.

Socrate qui croit savoir
et qui dit où, peut-être l'Irlande.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, crucifixion répétée.

Je vous dis un amour, puis une rencontre qui tue.
Cet amour si différent
qu'il ruine l'amour primordial,
Un amour survenu
que le père est laissé.
Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute imbriquée à lui, mais lui
qui ne ment pas si près.

Tu crois un pays autrement
qu'on ne sait plus les infinis.

Tes caresses, paradis égarés
cadeaux à lui seul.

Diodore qui croit savoir
et qui dit où, peut-être la Suède.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, ironie satane.

Je vous dis un amour, puis une rencontre qui efface.
Cet amour si humain
qu'il brûle l'amour primordial,
Un amour survenu
que le père est défait.
Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute faite de lui, mais lui
qui ne joue pas si près.

Tu crois un pays répété
qu'on ne sait plus les péchés.

Tes baisers, offrandes mutines
cadeaux à lui seul.

Dropidès qui croit savoir
et qui dit où, peut-être la Suède.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, serment impie.

Je vous dis un amour, puis un amour alors éperdu.
Cet amour si autre
qu'il tue l'amour primordial,
Un amour survenu
que le père est nu.
Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.


Ta vie toute créée de lui, mais lui
qui ne refuse pas si près.

Tu crois un pays pardonné
qu'on ne sait plus les oublis.

Tes souvenirs, aquarelles noyées
cadeaux à lui seul.

Girard qui croit savoir
et qui dit où, peut-être Lipari.

Ils disent la mère et la fille.
Mais ils ne savent pas l'amour fou.
Ils ne disent pas le père et la fille.
Ame à l'âme du père, chair à la chair de la mère.

L'un qui écrase l'autre, l'autre qui écrase l'un.
Lui qui accepte la dichotomie,
elle qui croit souvent.
Ils jugent à mort, répudiation indigne.

Je vous dis un amour, puis un amour alors perdu.
Cet amour si fatal
qu'il tue l'amour primordial,
Un amour survenu
que le père est seul.
Seulement au fond de ton cœur la trace indélébile.
Seulement au fond de son cœur la trace circoncise.
Seulement au fond de ton âme les stigmates enflammés.
Seulement au fond de son âme les stigmates excisés.



Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 13 juin 2007