Tuesday, January 01, 2008

Que tu tombes ...



Elle,
ève du temps futur
ève du temps passé
ève des temps présents,
elle ne fait pas l’amour
elle donne son amour
à qui, le sait-elle ?
Lui,
homme des temps futurs
homme des temps passés
homme du temps présent,
il fait l’amour
qu’est-ce, le sait-il ?

Le DIT pour la folie
Que tu tombes ...

( Rap__sodie pour un écho à deux voix, un récitant et un chœur )


Et voila que tu ris …
Tes lèvres,
une caresse fragile aux parfums des absolus
des âmes immaculées.
Et moi étourdi, qui n’entrevoit rien.

Vous, unes et multitudes
Toi, une et solitude
Connaissance et ignorances,
innombrables oublis.

Puis le retour,
une vision aux mots d’obscurité.

La folie est de croire
que la liberté est de l’aimer.
La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ton refus.

Et voila que tu tombes …
Ta salive,
un éclair salé aux couleurs des palettes
des peintres maudits.
Et moi enivré, qui n’apprend rien.

Vous, unes et pluralités
Toi, une et singularité
Connaissance et dépendances,
innombrables heurts.

Puis le retour,
un réveil aux traits de cauchemar.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ta fuite.

Et voila que tu rêves …
Ta peau,
une cascade éthérée aux notes des sanguines
des croquis de vinci.
Et moi affolé, qui n’entreprend rien.

Vous, unes et cohérences
Toi, une et différence
Connaissance et entendements,
folles spéculations.

Puis le retour,
un vacarme aux flots de retraite.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ta lutte.

Et voila que tu inventes …
Ta nuque,
un satin oublié aux brumes des paradis
des bonheurs inventés.
Et moi repris, qui ne doute de rien.

Vous, unes et similitudes
Toi, une et personnalité
Connaissance et crédulités,
innommables complicités.

Puis le retour,
une noyade aux éclats de sang.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ta joie.

Et voila que tu ploies …
Tes seins,
deux stèles fières aux cascades des ors
des chapelles anciennes.
Et moi satisfait, qui ne croit en rien.

Vous, unes et divergences
Toi, une et unicité
Connaissance et conformités,
mortelles errances.

Puis le retour,
une noyade aux fonds d’encre.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ta foi.

Et voila que tu donnes …
Ton ventre,
une dune lunaire aux mirages des soleils
des anges désuets.
Et moi enflammé, qui ne donne rien.

Vous, unes et récurrences
Toi, une et vérité
Connaissance et possessions,
fols artifices.

Puis le retour,
un abandon aux affres des certitudes.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ta vie.

Et voila que tu chantes …
Ton pubis,
un soleil de glace aux goûts des miels
des amphores englouties.
Et moi égaré, qui n’encense rien.

Vous, unes et simulations
Toi, une et inconnue
Connaissance et radotages,
fébriles inventions.

Puis le retour,
une croisade aux pays des perditions.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ton envol.

Et voila que tu cries …
Tes fesses,
un marbre brûlant aux accents des ciseaux
des scribes anciens.
Et moi anéanti, qui ne pressent rien.

Vous, unes et obscurités
Toi, une et lumière
Connaissance et cérémonies,
satanes icônes.

Puis le retour,
une prison aux pierres de plomb.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ta fureur.

Et voila que tu prends …
Tes cuisses,
une solitude magnifiée aux sanglots des anges
des paradis disparus.
Et moi ennoyé, qui ne veux rien.

Vous, unes et bourreaux
Toi, une et déesse
Connaissance et tourments,
impures hosties.

Puis le retour,
une solitude aux masques de verre.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ta ferveur.

Et voila que tu pries …
Ta fêlure,
un sanglot muet aux complaintes des avants
des mondes à venir.
Et moi enchaîné, qui ne crie rien.

Vous, unes et indifférences
Toi, une et abandon
Connaissance et mensonges,
fausses imprécations.

Puis le retour,
une liberté aux murs de trahison.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ta loi.

Et voila que tu veux …
Tes ors,
un nectar capiteux aux vins des cieux
des mondes revenus.
Et moi ivre, qui ne comprend rien.

Vous, unes et torrents
Toi, une et source
Connaissance et ivresses,
ignobles vignes.

Puis le retour,
une folie aux murs de sel.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ta nudité.

Et voila que tu divagues …
Ta fleur,
une rose effrangée aux fragrances des papiers
des livres d’autrefois.
Et moi sourd, qui n’écoute plus.

Vous, unes et flammes
Toi, une et incendie
Connaissance et doutes,
affreuses mutations.

Puis le retour,
une folie aux larmes de sel.

La folie est de croire
que la liberté est d’être aimé.
La folie est de croire
que la liberté est de te laisser aimer.
La folie est de croire
qu’ils laisseront faire.

Ta liberté,
à toi donnée par Dieu,
c’est ta joie.

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 13 janvier 2008