Tchernobyl ma douleur.
La trace de l’homme
ruines létales
La vie de la nature
cancers monstrueux
Tchernobyl
l’homme devenu icone
Tchernobyl
l’homme devenu muet
Le DIT pour un errement
Tchernobyl ma douleur.
( Rap__sodie pour une mourance à une voix, deux récitants et deux chœurs )
Tes lèvres de bonheur
tes lèvres promises à qui tu ne sais plus
Plaies ensanglantées
sourires horrifiant
Cachée
par ces ruines sans pleurs
Errante
par ces plaines sans refrains
Restée
par ces peurs sans silences
Ces campagnes si vertes
juste à donner la mort
Ces arbres si beaux
juste à donner la mort
Ces rivières si fraiches
juste à donner la mort
L’enfer à toucher
le paradis à mentir
Te voilà captive
ombre parmi les sources
Te voilà noyée
ombre parmi les fleurs
Te voilà perdue
ombre parmi les ombres
Tes seins de douceur
tes seins promis à qui tu ne sais plus
Sanies brûlées
icônes pétrifiant
Cachée
par ces ruines sans pleurs
Errante
par ces plaines sans refrains
Restée
par ces peurs sans silences
Ces campagnes si vertes
juste à donner la mort
Ces arbres si beaux
juste à donner la mort
Ces rivières si fraiches
juste à donner la mort
L’enfer à toucher
le paradis à mentir
Te voilà captive
ombre parmi les sources
Te voilà noyée
ombre parmi les fleurs
Te voilà perdue
ombre parmi les ombres
Tes hanches de blancheur
tes hanches promises à qui tu ne sais plus
Ornières ennoyées
marbres figeant
Cachée
par ces ruines sans pleurs
Errante
par ces plaines sans refrains
Restée
par ces peurs sans silences
Ces campagnes si vertes
juste à donner la mort
Ces arbres si beaux
juste à donner la mort
Ces rivières si fraiches
juste à donner la mort
L’enfer à toucher
le paradis à mentir
Te voilà captive
ombre parmi les sources
Te voilà noyée
ombre parmi les fleurs
Te voilà perdue
ombre parmi les ombres
Ton ventre de tiédeur
Ton ventre promis à qui tu ne sais plus
Noirceurs dégorgées
asile refoulant
Cachée
par ces ruines sans pleurs
Errante
par ces plaines sans refrains
Restée
par ces peurs sans silences
Ces campagnes si vertes
juste à donner la mort
Ces arbres si beaux
juste à donner la mort
Ces rivières si fraiches
juste à donner la mort
L’enfer à toucher
le paradis à mentir
Te voilà captive
ombre parmi les sources
Te voilà noyée
ombre parmi les fleurs
Te voilà perdue
ombre parmi les ombres
Ta vie de ferveur
ta vie promise à qui tu ne sais plus
Puits dévasté
source blêmissant
Cachée
par ces ruines sans pleurs
Errante
par ces plaines sans refrains
Restée
par ces peurs sans silences
Ces campagnes si vertes
juste à donner la mort
Ces arbres si beaux
juste à donner la mort
Ces rivières si fraiches
juste à donner la mort
L’enfer à toucher
le paradis à mentir
Te voilà enfuie
ombre parmi les sources
Te voilà ignorée
ombre parmi les fleurs
Te voilà oubliée
ombre parmi les ombres
Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 juin 2013
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