Saturday, June 16, 2007

La Fiction Magnifique (reloaded)





Pure émanation de l'imagination
la fiction est ainsi beauté pure.
Echappée à l'expérimentation
la fiction est alors beauté éternelle.
( mg )


Le DIT pour un mythe
La Fiction Magnifique ( reloaded )

( Rap__sodie révélée à deux voix, un récitant et un chœur )



Peut-être l'obscurité,
le noir tarissant.
Sûrement la lumière,
la pureté initiale.

Ainsi,
un premier pas.
Peut-être le sable
sûrement l'esprit.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est noiements
Eux savent le monde, ce monde est conception.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être le vide,
le creux inexistant.
Sûrement le néant,
le tout entier.

Ainsi,
un premier pas.
Peut-être le rien
sûrement l'infini.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est inepties
Eux savent le monde, ce monde est création.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être le point,
le dit encensé.
Sûrement le chaos,
L'ambiguïté reconnue.

Ainsi,
un autre pas.
Peut-être l'unique
sûrement l'ensemble.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est riens
Eux savent le monde, ce monde est tous.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être la fission,
la guerre récusée.
Sûrement la fusion,
L'amour fondateur.

Ainsi,
un double pas.
Peut-être l'incendie
sûrement l'alliance.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est destructions
Eux savent le monde, ce monde est racine.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être le désordre,
le pouvoir félon.
Sûrement la cohérence,
La liberté enfantée.

Ainsi,
un seul pas.
Peut-être l'affliction
sûrement l'avenir.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est folies
Eux savent le monde, ce monde est croyance.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être l'unicité,
le mensonge politique.
Sûrement la complexité,
L'énergie vitale.

Ainsi,
Encore un pas.
Peut-être le vent
sûrement la ferveur.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est discours
Eux savent le monde, ce monde est confession.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être les sigles,
la brûlure barbare.
Sûrement les écritures,
le trait consacré.

Ainsi,
un petit pas.
Peut-être l'encre
sûrement la plume.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est flammes
Eux savent le monde, ce monde est parole.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être l'ineptie,
la gloire garrottée.
Sûrement le sens,
la bonté humanisée.

Ainsi,
un grand pas.
Peut-être la lumière
sûrement la vérité.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est mirages
Eux savent le monde, ce monde est singularité.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être la confusion,
le mensonge édifié.
Sûrement l'évidence,
le savoir spontané.

Ainsi,
un pas à pas.
Peut-être le trouble
sûrement le sang.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est entrelacs
Eux savent le monde, ce monde est berceau.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être le trivial,
la morve obsédante.
Sûrement le merveilleux,
l'aboutissement primal.

Ainsi,
un plein de pas.
Peut-être la boue
sûrement l'espérance.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est corruptions
Eux savent le monde, ce monde est intelligence.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être les limites,
le mur factice.
Sûrement l'infini,
la dessein magnifique.

Ainsi,
un ultime pas.
Peut-être le masque
sûrement la liberté.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est idolâtries
Eux savent le monde, ce monde est création.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.



Au début l'infiniment commencement
En fin l'infiniment finissement
Tous se noient dans l'infiniment petit
L'infiniment tendu, black hole
L'infiniment pesant, black steam
Tous se fondent dans l'infiniment grand
L'infiniment distendu, white hole
L'infiniment apaisé, white steam



Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 23 juin 2007