Friday, July 04, 2008

Le fer, le marbre et l'encre.



Il est une île
au milieu des batailles
Il est une île
au milieu des amours
Il est une île
au milieu des jungles
Il est un endroit
construit de cris
et de fureur
Il est un endroit
construit de larmes
et de malheur
Il est un endroit
construit de peurs
et de ferveur
Un refuge inconnu
que les malheureux retrouvent
guidés par une petite voix
guidés par une grande croix
guidés par eux tous
les initiés.

Le DIT pour une certitude
Le fer, le marbre et l'encre.

( Rap__sodie pour une colère à une voix, un récitant et un chœur )


Toi Jeanne
tes mots à coups d'épée
larmes de sang.
Tes mots hurlés
à ne plus entendre.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu entendais.

Toi Camille
tes mots à coups de gradine
larmes de marbre.
Tes mots hurlés
à ne plus entendre.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu entendais.

Toi Ingrid
tes mots à coups de plume
larmes d'encre.
Tes mots hurlés
à ne plus entendre.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu entendais.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups d'étendard
larmes de viol.
Tes mots fustigés
à ne plus devoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu ressentais.

Toi Camille
tes mots à coups de ciseau
larmes de terre.
Tes mots fustigés
à ne plus devoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu ressentais.

Toi Ingrid
tes mots à coups d'écriture
larmes de trait.
Tes mots fustigés
à ne plus devoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu ressentais.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups de souffrance
larmes de mort.
Tes mots sanglotés
à ne plus savoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Toi Camille
tes mots à coups de lame
larmes de bronze.
Tes mots sanglotés
à ne plus savoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Toi Ingrid
tes mots à coups de graphite
larmes de signe.
Tes mots sanglotés
à ne plus savoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups de flamme
larmes d'enfer.
Tes mots hoquetés
à ne plus croire.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Toi Camille
tes mots à coups de burin
larmes de granit.
Tes mots hoquetés
à ne plus croie.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Toi Ingrid
tes mots à coups de rime
larmes de poésie.
Tes mots hoquetés
à ne plus croire.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups de folie
larmes de vie.
Tes mots suffoqués
à ne plus douter.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu savais.

Toi Camille
tes mots à coups de folie
larmes de vie.
Tes mots suffoqués
à ne plus douter.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu savais.

Toi Ingrid
tes mots à coups de folie
larmes de vie.
Tes mots suffoqués
à ne plus douter.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu savais.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups d'amour
larmes d'ange.
Tes mots enfantés
à ne plus cacher.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu pourras.

Toi Camille
tes mots à coups d'amour
larmes d'ange.
Tes mots enfantés
à ne plus cacher.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu pourras.

Toi Ingrid
tes mots à coups d'amour
larmes d'ange.
Tes mots enfantés
à ne plus cacher.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu pourras.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups de prière
larmes de paradis.
Tes mots psalmodiés
à ne plus haïr.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu répondras.

Toi Camille
tes mots à coups de prière
larmes de paradis.
Tes mots psalmodiés
à ne plus haïr.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu répondras.

Toi Ingrid
tes mots à coups de prière
larmes de paradis.
Tes mots psalmodiés
à ne plus haïr.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu répondras.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 juillet 2008