Wednesday, May 07, 2008

Orage Atomique.



Un point
notre point de chute
Un axe
notre ligne de rencontre
Ce cône ci infiniment vers toi
Ce cône là infiniment vers moi
Deux infinis si dissemblables
Deux infinis qui s'anéantissent
Deux frontières, passages incroyables
un pays si petit
avalon
masse et énergie infiniment unes
corps et esprit infiniment uns
fusion inespérée




Le DIT pour une conjonction
Orage Atomique.

( Rap__sodie pour un annoncement à quatre voix, un récitant et deux chœurs )


Des années-lumière si denses, infiniment
parfois si loin,
orage nucléaire

puis
cyclone immobile
cet orage qui sera,
son aile mortelle si proche …

Black hole,
Déchirure obscure, fracas simultané
mon temps si contrefait
mon espace si désagrégé.

Il est des orages si grands
qu'ils font ombre aux galaxies
il est des orages si mortels
qu'ils font place nette des mondes …

White hole,
Déchirure illuminée, fracas simultané
ton espace si disloqué
ton temps si amoncelé.

Vents immobiles,
toi venue d'ailleurs
moi venu d'ici.

Ton corps et mon corps
infiniment rien
Ton esprit et mon esprit
infiniment tout
Cône d'avant, l'ébène juste après
un espace si petit
au milieu
cône d'après, le cristal juste avant
une pensée si ténue
au milieu
Avalon
là où les corps se dispersent
là où les esprits se condensent

Ce chemin continu, rupture impossible
… ce côté ci
ce chemin continu, dislocation impossible
… ce côté-là
Ce chemin infini, et là démêlés
l'hadès et l'éden
fenêtre aveuglante,
le diamant, au milieu Avalon
ce chemin infini, et là emmêlés
l'éden et l'hadès
fenêtre assourdissante,
le carbone, au milieu Avalon
… nous de ci et de là

Des mondes si lourds, infiniment
parfois si loin,
spectacle nucléaire

puis
cyclone immobile
cet orage qui frôlera,
son ombre illuminée si froide…

Black hole,
Déchirure obscure, porte affranchie
ma vie si pesante
mon esprit si absent.

Une destinée si lointaine
parfois si proche
puis
toi qui arrivera,
une frontière inconnue si prochaine …

White hole,
Déchirure illuminée, porte affranchie
ta vie si irréelle
ton esprit si prenant.

Transfigurations étonnées,
ton esprit venu d'ailleurs
mon corps venu d'ici.

Ton corps et mon corps
infiniment rien
Ton esprit et mon esprit
infiniment tout
Cône d'avant, l'ébène juste après
un espace si petit
au milieu
cône d'après, le cristal juste avant
une pensée si ténue
au milieu
Avalon
là où les corps se dispersent
là où les esprits se condensent

Ce chemin continu, rupture impossible
… ce côté ci
ce chemin continu, dislocation impossible
… ce côté-là
Ce chemin infini, et là démêlés
l'hadès et l'éden
fenêtre aveuglante,
le diamant, au milieu Avalon
ce chemin infini, et là emmêlés
l'éden et l'hadès
fenêtre assourdissante,
le carbone, au milieu Avalon
… nous de ci et de là

Des galaxies si proches, infiniment
parfois si loin,
immensité nucléaire

puis
cyclone immobile
cet orage qui envahira,
son souffle vénéneux si capiteux …

Black hole,
Déchirure obscure, passage inespéré
mes mots si tentants
mes cris si suppliants.

Il est des mystères si grands
qu'ils font ombre aux galaxies
il est des mystères si mortels
qu'ils font place nette des mondes …

White hole,
Déchirure illuminée, passage inespéré
tes cris si apaisants
tes mots si proches.

Aurores inexpliquées,
ta certitude venue d'ailleurs
mon abandon venu d'ici.

Ton corps et mon corps
infiniment rien
Ton esprit et mon esprit
infiniment tout
Cône d'avant, l'ébène juste après
un espace si petit
au milieu
cône d'après, le cristal juste avant
une pensée si ténue
au milieu
Avalon
là où les corps se dispersent
là où les esprits se condensent

Ce chemin continu, rupture impossible
… ce côté ci
ce chemin continu, dislocation impossible
… ce côté-là
Ce chemin infini, et là démêlés
l'hadès et l'éden
fenêtre aveuglante,
le diamant, au milieu Avalon
ce chemin infini, et là emmêlés
l'éden et l'hadès
fenêtre assourdissante,
le carbone, au milieu Avalon
… nous de ci et de là

Des univers si évidents, infiniment
parfois si loin,
immensité nucléaire

puis
cyclone immobile
cet orage qui surgira,
sa caresse glaciale si attirante …

Black hole,
Déchirure obscure, naissance simultanée
mes souvenirs si effacés
mes oublis si pantois.

Une vérité si grandiose
parfois si lointaine
puis
toi qui surgira,
une frontière inconnue si prochaine …

White hole,
Déchirure illuminée, naissance simultanée
tes oublis si répétés
tes souvenirs si aveuglants.

Brouillards enflammés,
ta croyance venue d'ailleurs
mon hésitation venue d'ici.

Ton corps et mon corps
infiniment rien
Ton esprit et mon esprit
infiniment tout
Cône d'avant, l'ébène juste après
un espace si petit
au milieu
cône d'après, le cristal juste avant
une pensée si ténue
au milieu
Avalon
là où les corps se dispersent
là où les esprits se condensent

Ce chemin continu, rupture impossible
… ce côté ci
ce chemin continu, dislocation impossible
… ce côté-là
Ce chemin infini, et là démêlés
l'hadès et l'éden
fenêtre aveuglante,
le diamant, au milieu Avalon
ce chemin infini, et là emmêlés
l'éden et l'hadès
fenêtre assourdissante,
le carbone, au milieu Avalon
… nous de ci et de là

Des sortilèges si abstraits, infiniment
parfois si loin,
embrasement nucléaire

puis
cyclone immobile
cet orage qui purifiera,
sa brûlure sidérante si enfouie …

Black hole,
Déchirure obscure, issue salvatrice
mes rires si vains
mes pleurs si inutiles.

Il est des folies si grandes
qu'elles font ombre aux galaxies
il est des folies si mortelles
qu'elles font place nette des mondes …

White hole,
Déchirure illuminée, issue salvatrice
tes pleurs si ressentis
tes rires si entrevus.

Visions transfigurées,
tes intuitions venues d'ailleurs
mes pensées venues d'ici.

Ton corps et mon corps
infiniment rien
Ton esprit et mon esprit
infiniment tout
Cône d'avant, l'ébène juste après
un espace si petit
au milieu
cône d'après, le cristal juste avant
une pensée si ténue
au milieu
Avalon
là où les corps se dispersent
là où les esprits se condensent

Ce chemin continu, rupture impossible
… ce côté ci
ce chemin continu, dislocation impossible
… ce côté-là
Ce chemin infini, et là démêlés
l'hadès et l'éden
fenêtre aveuglante,
le diamant, au milieu Avalon
ce chemin infini, et là emmêlés
l'éden et l'hadès
fenêtre assourdissante,
le carbone, au milieu Avalon
… nous de ci et de là

Des mirages si réalisés, infiniment
parfois si loin,
hérésie nucléaire

puis
cyclone immobile
cet orage qui étonnera,
son chant barbare si mélodieux …

Black hole,
Déchirure obscure, mort délibérée
mon passé si désespéré
mon futur si espéré.

Une espérance si grandiose
parfois si lointaine
puis
toi qui conquerra,
une frontière inconnue si prochaine …

White hole,
Déchirure illuminée, mort délibérée
ton futur si réconcilié
ton passé si abandonné.

Nuages expurgés,
ta liberté venue d'ailleurs
ma servitude venue d'ici.

Ton corps et mon corps
infiniment rien
Ton esprit et mon esprit
infiniment tout
Cône d'avant, l'ébène juste après
un espace si petit
au milieu
cône d'après, le cristal juste avant
une pensée si ténue
au milieu
Avalon
là où les corps se dispersent
là où les esprits se condensent

Ce chemin continu, rupture impossible
… ce côté ci
ce chemin continu, dislocation impossible
… ce côté-là
Ce chemin infini, et là démêlés
l'hadès et l'éden
fenêtre aveuglante,
le diamant, au milieu Avalon
ce chemin infini, et là emmêlés
l'éden et l'hadès
fenêtre assourdissante,
le carbone, au milieu Avalon
… nous de ci et de là

Des rendez-vous si redoutés, infiniment
parfois si loin,
confusion nucléaire

puis
cyclone immobile
cet orage qui ameutera,
son râle finissant si tapageur …

Black hole,
Déchirure obscure, retour interdit
mes rites si puérils
mes gestes si tragiques.

Il est des espoirs si grands
qu'ils font ombre aux galaxies
il est des espoirs si mortels
qu'ils font place nette des mondes …

White hole,
Déchirure illuminée, retour interdit
tes gestes si légers
tes rites si purs.

Atomes excisés,
tes voeux convenus d'ailleurs
mes désirs convenus d'ici.

Ton corps et mon corps
infiniment rien
Ton esprit et mon esprit
infiniment tout
Cône d'avant, l'ébène juste après
un espace si petit
au milieu
cône d'après, le cristal juste avant
une pensée si ténue
au milieu
Avalon
là où les corps se dispersent
là où les esprits se condensent

Ce chemin continu, rupture impossible
… ce côté ci
ce chemin continu, dislocation impossible
… ce côté-là
Ce chemin infini, et là démêlés
l'hadès et l'éden
fenêtre aveuglante,
le diamant, au milieu Avalon
ce chemin infini, et là emmêlés
l'éden et l'hadès
fenêtre assourdissante,
le carbone, au milieu Avalon
… nous de ci et de là

Des passages si ténus, infiniment
parfois si loin,
guérison nucléaire

puis
cyclone immobile
cet orage qui forcera,
sa main glacée si prévenante …

Black hole,
Déchirure obscure, présent défini
mon présent si désappris
mon demain si souvenu.

Une victoire si grandiose
parfois si lointaine
puis
toi qui racontera,
une frontière inconnue si prochaine …

White hole,
Déchirure illuminée, présent défini
ton présent si possible
ton demain si patient.

Océans pétrifiés,
ta fuite subvenue d'ailleurs
ma délivrance subvenue d'ici.

Ton corps et mon corps
infiniment rien
Ton esprit et mon esprit
infiniment tout
Cône d'avant, l'ébène juste après
un espace si petit
au milieu
cône d'après, le cristal juste avant
une pensée si ténue
au milieu
Avalon
là où les corps se dispersent
là où les esprits se condensent

Ce chemin continu, rupture impossible
… ce côté ci
ce chemin continu, dislocation impossible
… ce côté-là
Ce chemin infini, et là démêlés
l'hadès et l'éden
fenêtre aveuglante,
le diamant, au milieu Avalon
ce chemin infini, et là emmêlés
l'éden et l'hadès
fenêtre assourdissante,
le carbone, au milieu Avalon
… nous de ci et de là

Des apocalypses si abstraites, infiniment
parfois si loin,
amnésie nucléaire

puis
cyclone immobile
cet orage qui effacera,
son linceul écrasant si blanc …

Black hole,
Déchirure du corps, moi de ce côté-ci
mon âme si comblée
mon âme si humaine.

Une retrouvaille si grandiose
parfois si lointaine
puis
toi qui restera,
une frontière inconnue si prochaine …

White hole,
Déchirure de l'âme, toi de ce côté-là
ton corps si offert
ton corps si parfait.

Silences désorientés,
ton ailleurs à jamais ici
mon ici à jamais ailleurs.

Ton corps et mon corps
infiniment
Ton esprit et mon esprit
infiniment
Cône d'avant, retour impossible
un espace si petit
au milieu
cône d'après, retour impossible
une pensée si ténue
au milieu
l'éternité
là où les corps sont allés
là où les esprits sont restés

Ce chemin continu, rupture consommée
… ce côté ci
ce chemin continu, dislocation consommée
… ce côté-là
Ce chemin infini, et là conjurés
l'hadès et l'éden
fenêtre éteinte,
le diamant, au milieu l'attente
ce chemin infini, et là anéantis
l'éden et l'hadès
fenêtre muette,
le carbone, au milieu l'attente
… nous ici
la poussière et la suie




Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 09 mai 2008