Saturday, March 17, 2012

La petite fille sans papa.



La fatalité
un mot
inconcevable
pour l’âme d’une petite fille
La mort
un silence
insoutenable
pour le cœur d’une petite fille

Le DIT pour une fatalité
La petite fille sans papa.

( Rap__sodie pour une souffrance à une voix, un récitant et un chœur )


Un fracas
puis plus rien
des tôles enchevêtrées
si froides
un corps muet
si raidi


Des chuchotements
des silences
ton corps qui se demande
ton âme qui sait

Tes regards
vers le dehors
tes yeux qui espèrent
ton âme qui sait
ton cœur qui se tait

Ta main vers ta poupée
ta main qui s’arrête
qui n’ose plus
ta vie arrêtée
ton cœur enserré
ton âme enferrée

Un bruit là dehors
serait-ce ?
puis plus rien
Ton cœur qui bat
ce bruit si fort
à mourir sourd

Un fracas
puis plus rien
des vitraux
si froids
un corps muet
si raidi


Des chuchotements
des silences
ton corps qui se demande
ton âme qui sait

Tes regards
vers le dehors
tes yeux qui espèrent
ton âme qui sait
ton cœur qui se tait

Ta main vers ta poupée
ta main qui s’arrête
qui n’ose plus
ta vie arrêtée
ton cœur enserré
ton âme enferrée

Un appel là dehors
serait-ce ?
puis plus rien
Ton cœur qui bat
cet appel si fort
à mourir sourd

Un fracas
puis plus rien
des encens emmêlés
si froids
un corps muet
si raidi


Des chuchotements
des silences
ton corps qui se demande
ton âme qui sait

Tes regards
vers le dehors
tes yeux qui espèrent
ton âme qui sait
ton cœur qui se tait

Ta main vers ta poupée
ta main qui s’arrête
qui n’ose plus
ta vie arrêtée
ton cœur enserré
ton âme enferrée

Une prière là dehors
serait-ce ?
puis plus rien
Ton cœur qui bat
cette prière si forte
à mourir sourd

Un fracas
puis plus rien
des gravats entassés
si froids
un corps muet
si raidi


Des chuchotements
des silences
ton corps qui se demande
ton âme qui sait

Tes regards
vers le dehors
tes yeux qui espèrent
ton âme qui sait
ton cœur qui se tait

Ta main vers ta poupée
ta main qui s’arrête
qui n’ose plus
ta vie arrêtée
ton cœur enserré
ton âme enferrée

Un silence là dehors
serait-ce ?
puis plus rien
Ton cœur qui bat
ce silence si fort
à mourir sourd

Toi qui n’entends pas
Toi qui n’entendras jamais
Toi qui attends

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2012