Monday, September 27, 2010

RER.



Une vie
pour un regard
Une mort
pour une fulgurance
Deux fantasmes

Le DIT pour un frôlement
RER.

( Rap__sodie pour un rêve à une voix, un récitant et un chœur )


Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui s’en vont
puis reviennent

marne la vallée
tes yeux qui me disent
le miel de tes lèvres


même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer

Fracas du monde
soudain révélés
le bord à toucher
un soupir des hommes
nous revenus


Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui se troublent
puis reviennent

noisiel
tes yeux qui me disent
le sel de ta bouche


même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer

Cris du monde
soudain avoués
la rive à toucher
un soupir des hommes
nous revenus


Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui se voilent
puis reviennent

vincennes
tes yeux qui me disent
le dessin de tes hanches


même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer

Tumultes du monde
soudain confessés
la porte à toucher
un soupir des hommes
nous revenus


Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui s’oublient
puis reviennent

gare de lyon
tes yeux qui me disent
la douceur de tes cuisses


même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer

Frayeurs du monde
soudain dévoilées
le port à toucher
un soupir des hommes
nous revenus


Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui s’égarent
puis reviennent

châtelet
tes yeux qui me disent
l'encre de ton pubis


même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer

Clameurs du monde
soudain exposées
la lumière à toucher
un soupir des hommes
nous revenus


Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui se perdent
puis reviennent

étoile
tes yeux qui me disent
la moiteur de ton trait


même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer

Colères du monde
soudain exhibées
l’enfer à toucher
un soupir des hommes
nous revenus


Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui s’enfuientt
puis reviennent

la défense
tes yeux qui me disent
la brûlure de ta vie


même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer

Bruits du monde
soudain ânonnés
le paradis à toucher
un soupir des hommes
nous revenus


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 17 octobre 2010