RER.
Une vie
pour un regard
Une mort
pour une fulgurance
Deux fantasmes
Le DIT pour un frôlement
RER.
( Rap__sodie pour un rêve à une voix, un récitant et un chœur )
Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui s’en vont
puis reviennent
marne la vallée
tes yeux qui me disent
le miel de tes lèvres
même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer
Fracas du monde
soudain révélés
le bord à toucher
un soupir des hommes
nous revenus
Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui se troublent
puis reviennent
noisiel
tes yeux qui me disent
le sel de ta bouche
même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer
Cris du monde
soudain avoués
la rive à toucher
un soupir des hommes
nous revenus
Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui se voilent
puis reviennent
vincennes
tes yeux qui me disent
le dessin de tes hanches
même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer
Tumultes du monde
soudain confessés
la porte à toucher
un soupir des hommes
nous revenus
Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui s’oublient
puis reviennent
gare de lyon
tes yeux qui me disent
la douceur de tes cuisses
même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer
Frayeurs du monde
soudain dévoilées
le port à toucher
un soupir des hommes
nous revenus
Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui s’égarent
puis reviennent
châtelet
tes yeux qui me disent
l'encre de ton pubis
même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer
Clameurs du monde
soudain exposées
la lumière à toucher
un soupir des hommes
nous revenus
Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui se perdent
puis reviennent
étoile
tes yeux qui me disent
la moiteur de ton trait
même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer
Colères du monde
soudain exhibées
l’enfer à toucher
un soupir des hommes
nous revenus
Toi
assise là-bas
Moi
debout là
tes yeux qui s’enfuientt
puis reviennent
la défense
tes yeux qui me disent
la brûlure de ta vie
même pas un parfum
même pas une caresse
même pas un mot
frôlement âme à âme
inconnue du rer
Bruits du monde
soudain ânonnés
le paradis à toucher
un soupir des hommes
nous revenus
Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 17 octobre 2010
<< Home