Mourir quand même.
Le corps sait toujours
quand donner par amour
Le corps sait le début
l’avant si blanc
Le corps sait la fin
l’après si noir
Le corps sait l’éternité
le présent si pur
Le DIT pour une prison
Mourir quand même.
( Rap__sodie pour un souvenir à une voix, un récitant et un chœur )
Tes cheveux à peine dénoués
tu voulais les abandonner
à des caresses à perdre l’avenir
Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …
Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé
Tes cheveux déjà brûlés
jamais effleurés
…
Alors je rêverai tes cheveux d’avant
tes cheveux envahis de soleils
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai les flammes
Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé
Tes lèvres à peine ourlées
tu voulais les abandonner
à des caresses à perdre l’avenir
Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …
Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé
Tes lèvres déjà crevassées
jamais effleurées
…
Alors je rêverai tes lèvres d’avant
tes lèvres encrées de rosées
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai le miel
Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé
Tes seins à peine surgis
tu voulais les abandonner
à des caresses à perdre l’avenir
Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …
Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé
Tes seins déjà défaits
jamais effleurés
…
Alors je rêverai tes seins d’avant
tes seins noyés de marbres
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai la lumière
Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé
Ton ventre à peine tiédi
tu voulais l’abandonner
à des caresses à perdre l’avenir
Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …
Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé
Ton ventre déjà glacé
jamais effleuré
…
Alors je rêverai ton ventre d’avant
ton ventre inondé de pétales
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai le parfum
Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé
Tes cuisses à peine émues
tu voulais les abandonner
à des caresses à perdre l’avenir
Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …
Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé
Tes cuisses déjà brisées
jamais effleurées
…
Alors je rêverai tes cuisses d’avant
tes cuisses avides de tendresses
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai l’étreinte
Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé
Ton pubis à peine ocré
tu voulais l’abandonner
à des caresses à perdre l’avenir
Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …
Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé
Ton pubis déjà voilé
jamais effleuré
…
Alors je rêverai ton pubis d’avant
ton pubis perlé de velours
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai la tiédeur
Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé
Ton secret à peine révélé
tu voulais l’abandonner
à des caresses à perdre l’avenir
Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …
Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé
Ton secret déjà celé
jamais effleuré
…
Alors je rêverai ton secret d’avant
ton secret enivrant de promesses
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai la brûlure
Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé
Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 janvier 2011
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