Sunday, March 12, 2006

Le Dit des Dits

Le DIT pour une vision
Le Dit des Dits
( Rap__sodie oubliée à deux voix et un récitant )



Métaux irradiés, coings envoûtants, soie hindoue,
Tes cheveux, Explosions de soleils chavirés.

Peut-être, mes mains tentation affolée.
Vitesses primordiales, températures exaspérées.

Nacres abyssales, citrons d'italie, transparence au cœur,
Ton nez, Epures des gondoles vénitiennes.

Peut-être, mes yeux long frisson.
Densités infinies, températures excédées.

Duvets éthérés, ramures candies, lichen septentrion,
Ta nuque, Arcs triomphants.

Peut-être, mon corps éclair aveuglant.
Plasmas réfléchis, allers-retours éternels.

Fruits rutilants, goûts fragoliens, fleurance édénique,
Ta bouche, Saveurs enflorées.

Peut-être, mon souffle infinie lenteur.
Miroirs prisons, allers-retours sans échappatoire.

Obélisques diaphanes, traits dentelles, draperie persane,
Ton cou, Lianes de porcelaine.

Peut-être, mes caresses entre-attente.
Plasmas éthérés, exclamations inélaborées.

Vertigos multipliants, opalescences lumineuses, onctueux satin,
Tes seins, Evanescences toscanes.

Peut-être, ma langue chute inachevée.
Confinements aléatoires, exclamations toriques.

Cyclones immobiles, nérolis envoutants, brûlure folle,
Ton nombril, Fuites à l’ailleurs.

Peut-être, mon âme course éperdue.
Gravitations contenues, puits vertigineux.

Berceaux d'irréels, sels vénusiens, tambourin envoûté,
Ton ventre, Sources imaginales.

Peut-être, ma joue cri suspendu.
Puissances absurdes, puits dépolarisés.

Violes imaginées, esses fugitives, cèdre tyréen,
Tes hanches, Notes jazzys.

Peut-être, mes doigts volute enfumée.
Disruptions inertielles, stridences poloidales.

Traces virginales, poivres acidulés, sanguine diaphane,
Ton sexe, Dormances promises.

Peut-être, mes sens soif inassouvie.
Infinités brûlantes, stridences infra soniques.

Courbes ébahies, rosées enivrantes, écueil à l'océan,
Tes reins, Arcs boutants.

Peut-être, mes lèvres fuite irrésolue.
Sables nucléaires, plasmas incohérents.

Perles de roses, anis étoilés, oasis rayonnant,
Ton soleil, Saharas inexplorés.

Peut-être, mon oasis tremblement apeuré.
Collisions avortées, plasmas inconsolables.

Explosions virtuelles, miels luxuriants, fruit exsangue,
Ton sexe, Vérités révélées.

Peut-être, mon goût vision écartelée.
Déchaînements neutroniques, énergies initiatiques.

Orchidées en attente, nectars inavoués, brasier enfoui,
Tes cuisses, Promesses endormies.

Peut-être, mes croyances folie amnésique.
Prisons fugaces, énergies magnétisantes.

Orchidées naissantes, capitosités hallucinantes, dune aurifère,
Tes cuisses, Promesses naissantes.

Peut-être, ma ferveur élan condamné.
Miroirs illusoires, incroyances créatrices.

Orchidées flamboyantes, sèves sublimes, implosion astrale,
Tes cuisses, Promesses délirantes.

Peut-être, ma prière plainte assourdie.
Miroirs brisés, incroyances létales.

Enivrements bibliques, péchés camaïeux, espoir flétri,
Tes yeux, Phrases de mots dénudés.

Peut-être, ma vie mort accrochée.
Magmas lacérés, autismes géniteurs.

Envahissements désunis, épices métissées, futur inorganique,
Ta réalité, Vérités de signes racontés.

Peut-être, ma vérité réalité ensevelie.
Maelströms impitoyables, autismes magnétiques.


Goûts de morts
Croyances décrées
Ton sang qui te prend
Uranium, isotropie maléfique
Parfums de terres
Ames insondables
Ton corps qui te distend
Plutonium, fission nucléique
Beautés des Dieux
Irréalités éblouissantes
Ton cri qui t'en sourd
Tritium, transmutation allégorique
Offrandes éphémères
Rêves effacés
Ton sexe qui te perd
Deutérium, fusion résurgente
Spirales récurrentes
Pendules enivrés
Ta vie qui t'englobe
Poussières, tournis éternel


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 23 février 2006