Tuesday, December 04, 2012

Tchernobyl.




Un petit poisson doré qui l'emmène
vers la Mer Rouge,
Et le rouge de ses souffrances,
Le mal est la vie des hommes.
La machine et qui la crée.

Et le rouge de ses enfers,
Le mal est la vie des hommes.
La machine et qui l'a créée.

Et le rouge de ses repos,
Le mal est la vie des hommes.
La machine et qui la vole.

Et le rouge de son paradis,
Le mal est la vie des hommes.
La machine et qui l'a volée.

Et le rouge de ses rêves,
Le mal est la vie des hommes.
La machine qui regarde tuer.



Le DIT pour une duma
Tchornobyl, mon amour

( Rap__sodie pour implosée à trois voix, un récitant et un Choeur )


Un éclair si beau, tes pourquois tout émerveillés;
Jamais un enfant à aimer, ta vie brûlée tout en dedans.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, devins aliénés, alors qu'usurpateurs;
La machine, était là qui disait.

Strizhëv là tu allais, et l'église et les images, paradis.
Katucha, elle pureté, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Tcherkassy, parcs fleurs et toi qui t'étonne.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Jiva déesse de la vie vois ces âmes abandonnées,
retiens tes providences prodigues et inhumaines.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes comments restés sans voix;
La vie désormais ailleurs, tes yeux pâlis si transparents.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, maîtres dé nommés, alors que pantins;
La machine, était là qui suggérait.

Parishev là tu riais, et les manèges et les pains chauds, parfums.
Alissa, elle beauté, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Smolensk, églises cathédrale et toi qui t'ébahit.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Didilia déesse de la fécondité vois ces panses repues,
retiens tes semailles épandues et imméritées.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes questions outre entendement;
Ces braises jamais illuminées, ton ventre ses secrets piétinés.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, croyants athées, alors que simulacres.
La machine, était là qui singeait.

Lelev là tu priais, et l'or des coupoles et le vert des tuiles, firmament.
Nastassia, elle renaissance, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Kiev, louanges lavra et toi qui songe.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Zimtserla déesse de l'aurore vois ces regards,
retiens tes chants saints et aveuglants.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes cris exilés de tous les mots;
Des caresses toujours oubliées, tes seins saccagés dé naturés.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, chefs proclamés, alors que inadaptés.
La machine, était là qui taisait.

Karpelovka là tu chantais, et la neige et les perce-neige, blancs.
Anfissa, elle plénitude, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Orcha, ruelles marchés et toi qui respire.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Dana déesse de l'eau vois ces mondes asservis,
retiens tes flots miséricordieux et funestes.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes pardons rendus inaccessibles;
Cœurs d'étreintes pillés, tes cuisses lacérées aux larmes.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, soumis à la matrice, alors que imitateurs.
La machine, était là qui apprenait.

Kopachi là tu gambadais, et les matriochka et les œufs, envies.
Ianina, elle miséricorde, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Gomel, fontaines jeux et toi qui crie.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Ptiya déesse de l'amour vois ces cœurs menteurs,
retiens tes flèches emmiellées et acérées.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes souffrances exorbitées;
Elans de vides éperdus, tes bras refermés sur les chaos.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, faux créateurs, alors que mystificateurs.
La machine, était là qui vengeait.

Kutorkrasnyy là tu dansais, et la charlotka et le pudding, fêtes.
Leonora, elle compassion, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Retchista, jeux jardins et toi qui joue.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Molonia déesse des éclairs vois ces obscurités,
retiens tes lumières des savoirs et des repentirs.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes révoltes désormais inassouvies;
Ballet caché à la honte, tes jambes ombres fustigées.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, servants diaboliques, alors que parricides.
La machine, était là qui recommençait.

elikiy là tu souriais, et les kiosques et les contes, Perrault.
Feofania, elle apparition, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Krementchouc, centrale peur et toi qui hurle.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô lada mère des dieux vois ces purgatoires,
retiens tes enfants abandonnés et bâtards.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes dénis clouant sur la croix;
L'agonie criée à l'univers, ta bouche qui ne promet plus rien.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, cols blancs empesés, alors que impuissants.
La machine, était là qui prévenait.

Malyy là tu croyais, et les cafés et les romans, Stendhal.
Alevtina, elle reflet, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Tchernigov, immaculée irradiée et toi qui implore.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Sretcha déesse du bonheur vois ces allégresses,
retiens tes faveurs indues et punitives.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes paroles insensées aux réels;
Une fleur déflorée à vie, tes lèvres jamais livrées.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, malavisés imbéciles, alors que oublieux.
La machine, était là qui cédait.

Kozogod là tu écoutais, et les places et les drapeaux, révoltes.
Lizaveta, elle serment, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Oleksandriya, manteau de fer banc de fer et toi qui danse.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Mara déesse du mal vois ces pauvres humains,
retiens tes rires diaboliques et vengeurs.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes refus inexpugnables;
Arc en ciel d'ors purs, tes cheveux flamboiements égarés.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, surpuissants de pacotille, alors que délires.
La machine, était là qui ne pouvait.

Yampol là tu aimais, et les écoles et les élèves, Spermaïa.
Marianna, elle grâce, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Dnipropetrovsk, Cyrcus théâtre et toi qui t'étourdit.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Vetchorka déesse du soir vois ces lassitudes,
retiens tes baumes divins et immérités.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes blasphèmes pardonnés;
Un diamant si petit, ta nuque continent préservé.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, arrivistes bruyants, alors que tumultes.
La machine, était là qui ne mystifiait.

Opachichi là tu embrassais, et le café français et le nez collé, tous.
Doroféïa, elle présent, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Zaporijjia, marais terres noires et toi qui tremble.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Koupalnitsa déesse de la nuit vois ces incendies,
retiens tes voiles divins et sataniques.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes prières ensorcelées;
Une main jamais tenue, tes mains leur force préservée.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, amas de papier, alors que anéantissements.
La machine, était là qui vengerait.

Krivaya là tu pleurais, et le cimetière et les fleurs, mausolées.
Kazimira, elle paix, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Nikopol, nativité mémorial et toi qui prie.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Sovritsa déesse de la joie vois ces prières,
retiens tes chants merveilleux et trompeurs.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes visions mirifiques;
Un galbe à pleurer, tes hanches jamais enserrées.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, seuls au sommet, alors que vanités.
La machine, était là qui n'entendait.

Gden là tu racontais, et ton papa et ta maman, rêveries.
Zaïka, elle vie, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Melitopol, Nevskyi Vysotskyi et toi qui invoque.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Lélia déesse du printemps vois ces langueurs,
retiens tes bonheurs de diamant et de faux ors..
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes renoncements inextinguibles;
L'amour tari à l'infini, tes mamelons blessés à l'horreur.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, incrédules des possibles, alors que néants.
La machine, était là qui s'arrêtait.

Stovpinka là tu espérais, et les parfums et le coca, affiches.
Roksana, elle crépuscule, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Kherson, paquebots vignes et toi qui songe.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Mat'Syra déesse de la terre vois ces créations,
retiens tes bienfaits nourriciers et enivrants.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.


Un éclair si beau, tes amours tout recroquevillés;
Un océan noyé par le feu, ton cœur si au fond qu'oublié.
Ils ont les pouvoirs, ils ont créé la machine.
Eux les ont chassés, ils croient asservir la machine.
Eux, potentats rassis, alors que l'inconcevable.
La machine, était là qui aurait pu.

Stechanka là tu voulais, et les robes et la mode, Paris.
Maria, elle mer, sa tombe là son corps aussi profané.

Un petit poisson doré qui t'emmène, le long du Dniepr,
Et tu vois Odessa, escaliers marches et toi qui revit.

Ton visage resté si beau, et devenue icône,
Tu avais cinq ans ta poupée perdue
Tu ne savais pas le sortilège.


Ô Dolia déesse protectrice vois ces terres corrompues,
retiens tes amours infinis et dé mesurés.
Pour Vassilissa un soleil meurt toutes les secondes.




Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti mars 2007 décembre 2012