Hackers de la vie.

Des machines
si proches de l’homme
Des langages
si proches de l’homme
Des hommes
si loin de Dieu

Le DIT pour une incertitude
Hackers de la vie.
( Rap__sodie pour une évidence à deux voix, un récitant et un chœur )

Elles ont donné à la vie
elles donnent à la mort
Elles ont subi la prison
elles sont venues à la liberté
Toi petite fée
prisonnière de ce monde
foulée vers des ailleurs
que tu n’oses espérer
laisse les te dire ton chemin

Il est des machines
parties du néant absolu
qui font le tout unique
Il est des machines
parties du tout unique
qui font l’infini multiplié
Il est des machines
parties de l’homme
qui vont à Dieu

Elles disent ces récurrences
qui mènent à Dieu
Donneront-elles
une machine
pour regarder Dieu

Elles ont donné à la vie
elles donnent à la mort
Elles ont subi la prison
elles sont venues à la liberté
Toi petite femme
séquestrée de ce monde
foulée vers des ailleurs
que tu n’oses espérer
laisse les te dire ton chemin

Il est des machines
parties du néant absolu
qui font le tout unique
Il est des machines
parties du tout unique
qui font l’infini multiplié
Il est des machines
parties de l’homme
qui vont à Dieu

Elles disent ces récurrences
qui mènent à Dieu
Donneront-elles
une machine
pour pleurer Dieu

Elles ont donné à la vie
elles donnent à la mort
Elles ont subi la prison
elles sont venues à la liberté
Toi petite mère
oubliée de ce monde
foulée vers des ailleurs
que tu n’oses espérer
laisse les te dire ton chemin

Il est des machines
parties du néant absolu
qui font le tout unique
Il est des machines
parties du tout unique
qui font l’infini multiplié
Il est des machines
parties de l’homme
qui vont à Dieu

Elles disent ces récurrences
qui mènent à Dieu
Donneront-elles
une machine
pour croire Dieu

Elles ont donné à la vie
elles donnent à la mort
Elles ont subi la prison
elles sont venues à la liberté
Toi petite agonisante
effacée de ce monde
partie vers des ailleurs
que tu n’oses espérer
laisse les te dire ton chemin

Il est des machines
parties du néant absolu
qui font le tout unique
Il est des machines
parties du tout unique
qui font l’infini multiplié
Il est des machines
parties de l’homme
qui vont à Dieu

Elles disent ces récurrences
qui mènent à Dieu
Donneront-elles
une machine
pour oublier Dieu

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 août 2014

Jaune or.

Des époques
où Dieu s’en est allé
des époques
où l’homme s’est montré
Dieu est-il revenu
L’homme a-t-il changé

Le DIT pour une dévastitude
Jaune or.
( Rap__sodie pour une misère à une voix, un récitant et deux chœurs )

Cette étoile jaune
cousue sur ton manteau
cet or si beau

A la marelle
la case ciel
un soleil d’or
noyé dans tes rires
Tu riais
tu étais si belle
tu chantais
tu étais si belle
eux
te regardais
d’être si belle

Ta maman
te souriais
Mais
cette buée dans ses yeux
ce chagrin dans sa voix

Cette étoile jaune
cousue sur ton blouson
cet or si dur

Au tableau
le mot ciel
un poème d’or
lové dans tes paroles
Tu riais
tu étais si belle
tu chantais
tu étais si belle
eux
te regardais
d’être si belle

Ta maman
te souriais
Mais
cette buée dans ses yeux
ce chagrin dans sa voix

Cette étoile jaune
cousue sur ta robe
cet or si rutilant

A l‘université
le mot ciel
une coupole d’or
nouée sur ton âme
Tu riais
tu étais si belle
tu chantais
tu étais si belle
eux
te regardais
d’être si belle

Ta maman
te souriais
Mais
cette buée dans ses yeux
ce chagrin dans sa voix

Cette étoile jaune
pesant sur ton sein
cet or si douloureux

Dans ce wagon
le mot ciel
une déchirure d’or
flétrie sur ta main
Tu pleurais
tu étais si belle
tu priais
tu étais si belle
eux
te regardais
d’être si belle

Ta maman
souriais
Mais
cette buée dans ses yeux
ce chagrin dans sa voix

Cette étoile jaune
oubliée dans le camp
cet or si anodin

Dans cette mort
le mot ciel
une blessure d’or
sanglante sur les murs
Tu agonisais
tu étais si belle
tu partais
tu étais si belle
eux
t’oubliais
d’être si belle

Ta maman
renonçais
Mais
ces cris dans ses yeux
ces silences dans sa voix

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 août 2014