Sunday, December 21, 2008

Si gris.



Seule
face à l'inconcevable
l'enfer
Seule
face à l'inattendu
sa main


Le DIT pour un regard
Si gris.

( Rap__sodie pour une gamine à deux voix, un récitant et un chœur )



Elle est là
debout
Gamine
affreusement dénudée

Les mains sur ses seins
son ventre à la vue
son corps jamais chanté
tous ces yeux aveuglés

Ces voix de barbelés –
Qui déchirent
si grises
elle si seule
échos sur ces murs –
si gris
elle si seule

Tous ces corps qui
s'agitent invisibles –
si gris
Ton regard –
si gris
qui se perd –
si loin,
outre la vie –


Par delà l'usine mortelle
par delà la foule nue
par delà le gaz mortel
par delà les fumées terribles
Une plainte au loin,
si loin
que tu n'entends pas

Elle est là
debout
Gamine
affreusement pâlie

Les mains sur son ventre
ses seins à la vue
son corps jamais dessiné
tous ces yeux fermés

Ces ordres de barbelés –
Qui lacèrent
si gris
elle si seule
échos sur ces murs –
si gris
elle si seule

Toutes ces peurs qui
s'agitent inavouées –
si grises
Ton regard –
si gris
qui se perd –
si loin,
outre le monde –


Par delà l'usine mortelle
par delà la foule nue
par delà le gaz mortel
par delà les fumées terribles
Une présence au loin,
si loin
que tu n'entends pas

Elle est là
debout
Gamine
affreusement déchirée

Les mains sur son secret
son âme à la vue
son corps jamais admiré
tous ces yeux clôturés

Ces portes de barbelés –
Qui étourdissent
si grises
elle si seule
échos sur ces murs –
si gris
elle si seule

Tous ces cris qui
s'agitent assourdis –
si gris
Ton regard –
si gris
qui se perd –
si loin,
outre la foi –


Par delà l'usine mortelle
par delà la foule nue
par delà le gaz mortel
par delà les fumées terribles
Une tonnerre au loin,
si loin
que tu n'entends pas

Elle est là
debout
Gamine
affreusement glacée

Les mains sur son âme
son secret à la vue
son corps jamais désiré
tous ces yeux muselés

Ces uniformes de barbelés –
Qui clouent
si gris
elle si seule
échos sur ces murs –
si gris
elle si seule

Tous ces appels qui
s'agitent éteints –
si gris
Ton regard –
si gris
qui se perd –
si loin,
outre la croix –


Par delà l'usine mortelle
par delà la foule nue
par delà le gaz mortel
par delà les fumées terribles
Un chant au loin,
si loin
que tu n'entends pas

Elle est là
debout
Gamine
affreusement oubliée

Les mains sur sa vie
sa prière à la vue
son corps jamais caressé
tous ces yeux retournés

Ces silences de barbelés –
Qui affolent
si gris
elle si seule
échos sur ces murs –
si gris
elle si seule

Tous ces pleurs qui
s'agitent asséchés –
si gris
Ton regard –
si gris
qui se perd –
si loin,
outre le mal –


Par delà l'usine mortelle
par delà la foule nue
par delà le gaz mortel
par delà les fumées terribles
Une lumière au loin,
si loin
que tu n'entends pas

Elle est là
debout
Gamine
affreusement désarmée

Les mains sur sa prière
sa vie à la vue
son corps jamais aimé
tous ces yeux voilés

Ces gaz de barbelés –
Qui ensanglantent
si gris
elle si seule
échos sur ces murs –
si gris
elle si seule

Tous ces doutes qui
s'agitent infinis –
si gris
Ton regard –
si gris
qui se perd –
si loin,
outre la fin –


Par delà l'usine mortelle
par delà la foule nue
par delà le gaz mortel
par delà les fumées terribles
Un crucifié au loin,
si loin
que tu n'entends pas

Elle est là
debout
Gamine
souffle consacré

Les mains ouvertes
elle toute à la vue
son corps alors enlacé
tous ces yeux d'ailleurs

Ces mots d'amour –
Qui emmènent
si chauds
elle si menue
échos sur ces cieux –
si hauts
elle si menue

Tous ces chants qui
immaculent l'éternité –
si autres
Ton regard –
si profond
qui se donne –
si loin,
outre nous –


Par delà l'usine mortelle
par delà la foule nue
par delà le gaz mortel
par delà les fumées terribles
Une main toute proche,
si douce
que tu tiens soudain


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 07 janvier 2009

Sunday, December 07, 2008

Ton Bébé.



Gloire à ton corps
urne enchantée
Gloire à ton ventre
vase magique
Gloire à tes cris
annonce du miracle
Le retour incessant de Dieu


Le DIT pour le miracle
Ton Bébé.

( Rap__sodie pour un souhait à trois voix, un récitant et un chœur )



Toi qui veut faire un bébé,
Conçois le dans l'amour
celui que Dieu t'a délégué
Conçois le dans le plaisir
celui que Dieu t'a délégué

Deux éclats,
un pluriel de vie
alors l'unique parvient
Laisse ta bouche gémir
laisse ton âme joindre Dieu
ces caresses comme prières
ce plaisir célébré à Dieu

Une fusion,
une unicité de Dieu
alors l'enfant advient
Un souffle déjà là
nourri de ta joie
un souffle de vie
nourri de ton plaisir
l'âme de ton bébé
éclairée

Une croix,
ton sang couverture
tes cris fanfare
tes larmes bénédiction
Un Doigt,
sur deux fronts

Il posera son doigt
et sera la marque
le sceau ineffable

Taisez-vous
fous des dieux
qui salissent le corps
ils ne sont pas Dieu
Un bébé
ils ne peuvent pas
par la colombe
Toi l'unique
tu peux tout ça


Toi qui veut faire un bébé,
Conçois le dans l'amour
celui que Dieu t'a avoué
Conçois le dans le plaisir
celui que Dieu t'a avoué

Deux étincelles,
une flamme de vie
alors l'unique parvient
Laisse tes lèvres s'ouvrir
laisse ton âme écouter Dieu
ces baisers comme prières
ce plaisir venu de Dieu

Une fusion,
une unicité de Dieu
alors l'enfant advient
Un souffle déjà là
nourri de ta joie
un souffle de vie
nourri de ton plaisir
l'âme de ton bébé
éclairée

Une croix,
ton sang chaleur
tes cris berceuse
tes larmes baptême
Un Doigt,
sur deux fronts

Il posera son doigt
et sera la marque
le sceau ineffable

Taisez-vous
fous des dieux
qui salissent le corps
ils ne sont pas Dieu
Un bébé
ils ne peuvent pas
par la colombe
Toi l'unique
tu peux tout ça


Toi qui veut faire un bébé,
Conçois le dans l'amour
celui que Dieu t'a donné
Conçois le dans le plaisir
celui que Dieu t'a donné

Deux poèmes,
un bouquet de vie
alors l'unique parvient
Laisse tes seins fleurir
laisse ton âme apprendre Dieu
ces mots comme prières
ce plaisir fêté à Dieu

Une fusion,
une unicité de Dieu
alors l'enfant advient
Un souffle déjà là
nourri de ta joie
un souffle de vie
nourri de ton plaisir
l'âme de ton bébé
éclairée

Une croix,
ton sang tiédeur
tes cris amour
tes larmes onction
Un Doigt,
sur deux bouches

Il posera son doigt
et sera la marque
le sceau ineffable

Taisez-vous
fous des dieux
qui salissent le corps
ils ne sont pas Dieu
Un bébé
ils ne peuvent pas
par la colombe
Toi l'unique
tu peux tout ça


Toi qui veut faire un bébé,
Conçois le dans l'amour
celui que Dieu t'a dévoué
Conçois le dans le plaisir
celui que Dieu t'a dévoué

Deux traits,
un geste de vie
alors l'unique parvient
Laisse tes cuisses enserrer
laisse ton âme accepter Dieu
ces signes comme prières
ce plaisir tendu à Dieu

Une fusion,
une unicité de Dieu
alors l'enfant advient
Un souffle déjà là
nourri de ta joie
un souffle de vie
nourri de ton plaisir
l'âme de ton bébé
éclairée

Une croix,
ton sang douceur
tes cris victoire
tes larmes jouvence
Un Doigt,
sur deux corps

Il posera son doigt
et sera la marque
le sceau ineffable

Taisez-vous
fous des dieux
qui salissent le corps
ils ne sont pas Dieu
Un bébé
ils ne peuvent pas
par la colombe
Toi l'unique
tu peux tout ça


Toi qui veut faire un bébé,
Conçois le dans l'amour
celui que Dieu t'a destiné
Conçois le dans le plaisir
celui que Dieu t'a destiné

Deux regards,
une promesse de vie
alors l'unique parvient
Laisse ton ventre s'enflammer
laisse ton âme avouer Dieu
ces brasiers comme prières
ce plaisir servi à Dieu

Une fusion,
une unicité de Dieu
alors l'enfant advient
Un souffle déjà là
nourri de ta joie
un souffle de vie
nourri de ton plaisir
l'âme de ton bébé
éclairée

Une croix,
ton sang saveur
tes cris complainte
tes larmes ablution
Un Doigt,
sur deux vies

Il posera son doigt
et sera la marque
le sceau ineffable

Taisez-vous
fous des dieux
qui salissent le corps
ils ne sont pas Dieu
Un bébé
ils ne peuvent pas
par la colombe
Toi l'unique
tu peux tout ça


Toi qui veut faire un bébé,
Conçois le dans l'amour
celui que Dieu t'a offert
Conçois le dans le plaisir
celui que Dieu t'a offert

Deux errances,
une envie de vie
alors l'unique parvient
Laisse ton pubis chatoyer
laisse ton âme plaire à Dieu
ces douceurs comme prières
ce plaisir mérité de Dieu

Une fusion,
une unicité de Dieu
alors l'enfant advient
Un souffle déjà là
nourri de ta joie
un souffle de vie
nourri de ton plaisir
l'âme de ton bébé
éclairée

Une croix,
ton sang ferveur
tes cris refrain
tes larmes dévotion
Un Doigt,
sur deux vies

Il posera son doigt
et sera la marque
le sceau ineffable

Taisez-vous
fous des dieux
qui salissent le corps
ils ne sont pas Dieu
Un bébé
ils ne peuvent pas
par la colombe
Toi l'unique
tu peux tout ça


Toi qui veut faire un bébé,
Conçois le dans l'amour
celui que Dieu t'a inculqué
Conçois le dans le plaisir
celui que Dieu t'a inculqué

Deux cœurs,
un mouvement de vie
alors l'unique parvient
Laisse ta vie éclater
laisse ton âme vouloir Dieu
ces feux comme prières
ce plaisir loué à Dieu

Une fusion,
une unicité de Dieu
alors l'enfant advient
Un souffle déjà là
nourri de ta joie
un souffle de vie
nourri de ton plaisir
l'âme de ton bébé
éclairée

Une croix,
ton sang ardeur
tes cris merci
tes larmes pardon
Un Doigt,
sur deux vies

Il posera son doigt
et sera la marque
le sceau ineffable

Taisez-vous
fous des dieux
qui salissent le corps
ils ne sont pas Dieu
Un bébé
ils ne peuvent pas
par la colombe
Toi l'unique
tu peux tout ça


Toi qui a fait un bébé,
Reçois le dans l'amour
l'amour qui est Dieu
Reçois le dans le plaisir
le plaisir qui est Dieu

Deux mondes,
une alliance de vie
alors l'unique surgit
Laisse ton corps refluer
laisse ton âme se nouer à Dieu
ces vagues comme prières
ce plaisir rendu à Dieu

Une fusion,
une unicité de Dieu
alors l'enfant surgit
Un souffle déjà là
comblé de ta joie
un souffle de vie
comblé de ton plaisir
l'âme de ton bébé
sevrée

Une croix,
ton sang bonheur
tes cris liesse
tes larmes confession
Une Main,
sur deux vies

Il tendra sa main
et montrera la marque
le sceau ineffable

Taisez-vous
fous des dieux
qui salissent le corps
ils ne sont pas Dieu
Un bébé
ils ne peuvent pas
par la colombe
Toi l'unique
tu peux tout ça



Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 07 décembre 2008