Saturday, September 29, 2007

Bon Dieu, Regarde ...



Elles.
Il n’y a pas de pardon
les coupables seront néantis
Il n’y a pas de résurrection
les impétrants seront autrement
Il n’y a pas de paradis
elles referont leur monde
Il y a un enfer
c’est ce monde ci.
( mg )




Le DIT pour la folie de Dieu
Bon Dieu, Regarde

( Rap__sodie pour un dé nouement à deux voix, un récitant et un chœur )


Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille noire plus belle que tes anges
et cette faim qui arrache son âme,
cette fille noire plus belle que tes anges
et la mort qui court plus vite qu’elle,
et là …
ces gens qui rient et détournent leurs pas.

Si petit, l’univers bâti sur toi
Si grand, l’ensemble tait la réalité
Le concept, et l’homme est abandon.

Tous ces rires,
Qui seront grimaces de sang,
Tous ces pas,
Qui gagneront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est la mort.

Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille russe plus belle que tes icônes
et cette aiguille qui déchire son rêve,
cette fille russe plus belle que tes icônes
et la mort qui ne veut pas d’elle,
et là …
ces gens qui rient et détournent leurs vies.

Si humain, l’univers issu de toi
Si plausible, le probable sait la réalité
La vérité, et l’homme est croyance.

Tous ces ors,
Qui seront tags de sang,
Toutes ces vies,
Qui noieront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est la vie.

Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille d’ici plus belle que tes saintes
et ces mots qui démantèlent son amour,
cette fille d’ici plus belle que tes saintes
et la mort qui se détourne d’elle,
et ici …
ces gens qui rient et détournent leurs yeux.

Si fondé, l’univers créé sans toi
Si possible, l’unité cèle la réalité
L’harmonie, et l’homme est oubli.

Tous ces cris,
Qui seront larmes de sang,
Tous ces yeux,
Qui rêveront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est l’ailleurs.

La meute !
Ecoute, ce hurlement à ne plus mourir.
Elle t’emmène le temps d’un orage,
Elle les regarde droit dans le mal.
Elle n’oublie rien,
elle efface tout,
elle met à mort.


Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille afghane plus belle que tes chants
et ces flammes qui labourent sa vie,
cette fille afghane plus belle que tes chants
et la mort qui se sépare d’elle,
et là …
ces gens qui rient et détournent leurs folies.

Si crédible, l’univers voulu par toi
Si écrite, l’intelligence nie la réalité
L’ignorance, et l’homme est re naissance.

Tous ces mots,
Qui seront perles de sang,
Toutes ces folies,
Qui tairont l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est la vision.

Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille béninoise plus belle que tes ave
et ces sortilèges qui souillent son espoir,
cette fille béninoise plus belle que tes ave
et la mort qui se ricane d’elle,
et là …
ces gens qui rient et détournent leurs voix.

Si corrélé, l’univers autre par toi
Si seule, la multitude cache la réalité
L’in sensé, et l’homme est réplique.

Tous ces gestes,
Qui seront danses de sang,
Toutes ces voix,
Qui hurleront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est la cécité.

Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille d’ici plus belle que tes psaumes
et ces coups qui martèlent son esprit,
cette fille d’ici plus belle que tes psaumes
et la mort qui se fournit d’elle,
et ici …
ces gens qui rient et détournent leurs cœurs.

Si voulu, l’univers imaginé sans toi
Si désiré, le mensonge foule la réalité
L’illusion, et l’homme est déni.

Toutes ces grimaces,
Qui seront hoquets de sang,
Tous ces cœurs,
Qui dalleront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est par de là.

La meute !
Ecoute, ce hurlement à ne plus mourir.
Elle t’emmène le temps d’un orage,
Elle les regarde droit dans le mal.
Elle n’oublie rien,
elle efface tout,
elle met à mort.


Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille de bassora plus belle que tes encens
et ces pierres qui purifient son péché,
cette fille de bassora plus belle que tes encens
et la mort qui s’écroule hors d’elle,
et là …
ces gens qui rient et détournent leurs paumes.

Si ordonné, l’univers mort hors toi
Si défini, le schéma noie la réalité
Le chemin, et l’homme est divagation.

Toutes ces larmes,
Qui seront lavis de sang,
Tous ces cantiques,
Qui offriront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est en deçà.

Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille d’italie plus belle que tes autels
et ce couteau qui lui lacère la joie,
cette fille d’italie plus belle que tes autels
et la mort qui ne peut plus d’elle,
et là …
ces gens qui prient et détournent leurs mains.

Si ordonné, l’univers mort hors toi
Si défini, le schéma noie la réalité
Le chemin, et l’homme est divagation.

Toutes ces vendetta,
Qui seront recels de sang,
Toutes ces mains,
Qui voleront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est la parole.

Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille d’ici plus belle que tes apparitions
et ces sexes qui lui piétinent la foi,
cette fille d’ici plus belle que tes apparitions
et la mort qui chaque fois force en elle,
et ici …
ces gens qui paient et détournent leurs futurs.

Si redouté, l’univers imaginé sans toi
Si désiré, le mensonge foule la réalité
L’illusion, et l’homme est péché.

Tous ces à son nom,
Qui seront spermes de sang,
Tous ces futurs,
Qui in finiront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est en dehors.

La meute !
Ecoute, ce hurlement à ne plus mourir.
Elle t’emmène le temps d’un orage,
Elle les regarde droit dans le mal.
Elle n’oublie rien,
elle efface tout,
elle met à mort.


Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille volée d’ailleurs plus belle que tes prières
et ce vieux qui lui pourrit les désespoirs,
cette fille volée d’ailleurs plus belle que tes prières
et la mort qui ne peut rien pour elle,
et là …
ces gens qui rient et détournent leurs aveux.

Si ordré, l’univers voulu par toi
Si rationnel, l’artifice démontre la réalité
Le discours, et l’homme est fugacité.

Tous ces regards,
Qui seront rivières de sang,
Tous ces aveux,
Qui baveront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est s’en fermer.

Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille d’israel plus belle que tes chœurs
et ces bombes qui lui lacèrent la joie,
cette fille d’israel plus belle que tes chœurs
et la mort qui veut peut-être d’elle,
et là …
ces gens qui mentent et détournent leurs lois.

Si imbriqué, l’univers éraflé par toi
Si étranger, le hasard précède réalité
Le jugement, et l’homme est vestige.

Tous ces masques,
Qui seront voiles de sang,
Toutes ces lois,
Qui corrompront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est la peur.

Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille d’ici plus pure que ton eau bénite
et cette magda qui lui donne son visage,
cette fille d’ici plus pure que ton eau bénite
et la mort qui s’entache d’elle,
et ici …
ces gens qui piétinent et détournent leurs plaisirs.

Si réfléchi, l’univers enfanté de toi
Si empirique, le désordre décrie la réalité
Le système, et l’homme est parvenu.

Tous ces slogans,
Qui seront bavures de sang,
Tous ces plaisirs,
Qui achèteront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est la désespérance.

La meute !
Ecoute, ce hurlement à ne plus mourir.
Elle t’emmène le temps d’un orage,
Elle les regarde droit dans le mal.
Elle n’oublie rien,
elle efface tout,
elle met à mort.


Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille de palestine plus belle que tes étendards
et ces bombes qui lui enserrent le cœur,
cette fille de palestine plus belle que tes étendards
et la mort qui n’attend qu’elle,
et là …
ces gens qui jugent et détournent leurs emblèmes.

Si suborné, l’univers reflué en toi
Si inaudible, la trace esquive la réalité
L’image, et l’homme est chagrin.

Tous ces crachats,
Qui seront gifles de sang,
Tous ces emblèmes,
Qui enverront en enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est le chaos.

Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille tutsi plus belle que tes alléluias
et la machette qui lui défigure le passé,
cette fille tutsi plus belle que tes alléluias
et la mort qui se mire en elle,
et là …
ces gens qui tuent et détournent leurs enfants.

Si formalisé, l’univers haï par toi
Si modélisé, le sang révèle la réalité
L’équilibre, et l’homme est répression.

Toutes ces chairs,
Qui seront icônes de sang,
Tous ces enfants,
Qui subiront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est une fosse.

Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
cette fille d’ici plus belle que tes chérubins
et le rasoir qui lui ensanglante ses six ans,
cette fille d’ici plus belle que tes chérubins
et la mort qui pleure avec elle,
et ici …
ces gens qui excisent et ferment leurs bibles.

Si discontinu, l’univers rompu par toi
Si linéaire, le trait joint la réalité
Le langage, et l’homme est babel.

Toutes ces chaînes,
Qui seront visas de sang,
Toutes ces bibles,
Qui brûleront l’enfer.

La folie est de croire
que la liberté est de passer.
La folie est de croire
que la liberté est de l’oublier.
La folie est de croire
Qu’on la retrouvera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est un gémissement.

La meute !
Ecoute, ce hurlement à ne plus mourir.
Elle t’emmène le temps d’un orage,
Elle les regarde droit dans le mal.
Elle n’oublie rien,
elle efface tout,
elle met à mort.


Bon Dieu ? où es-Tu.
Bon Dieu ? que fais-Tu .
Regarde …
ces filles d’ici plus belles
que leurs croix
ces filles de partout plus belles
que leurs croix
ces filles d’ailleurs plus belles
que leurs croix
ces filles d’ici plus belles
que leurs oratoires
ces filles de partout plus belles
que leurs oratoires
ces filles d’ailleurs plus belles
que tes oratoires
ces filles d’ici plus belles
que leurs sanctuaires
ces filles de partout plus belles
que leurs sanctuaires
ces filles d’ailleurs plus belle
que leurs sanctuaires
et eux qui édictent leurs vies,
et eux qui détruisent leurs âmes,
ces filles à ton image plus belles que tes rêves
ces filles à ton sang plus belles que tes desseins
et la mort qui devient étendard pour elles,
et tous ces gens qui pleurent et détournent leurs paradis
et Toi qui les fait chaos
et Toi qui les fait néant
et Toi qui les fait riens.

Si probable, l’univers décréé par elles
Si objectif, l’irréel érige la réalité
Si crédible, l’univers auréolé par elles
Si subjectif, le mensonge protège la réalité
Si étendu, l’univers relaté par elles
Si limité, l’infini refoule la réalité
L’impossible, et l’homme est créé.
La chance, et l’homme est traqué.
Le pouvoir, et l’homme est mutilé.

Toutes ces souffrances,
Qui seront sangs de vies,
Toutes ces existences,
Qui referons le paradis.

La vérité est de croire
que la liberté est éternité.
La vérité est de croire
que la liberté est souvenir.
La vérité est de croire
Qu’on la gardera.

La liberté,
à elles donnée par Dieu,
c’est le renouveau.

La meute !
Ecoute, ce hurlement à ne plus mourir.
Elle t’emmène le temps d’un orage,
Elle les regarde droit dans le mal.
Elle n’oublie rien,
elle efface tout,
elle met à mort.



Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 septembre 2007