Saturday, November 29, 2008

Li.



Un voyage si merveilleux
que le corps oublie
que l'âme n'en revient
Un voyage si merveilleux
que les autres brisent
que la clé est celée
Un voyage si merveilleux
que les autres savent
que tu sais le paradis
Mais ta main qui m'oublie
cette chute infinie
sans début ni fin
ce moment infime
sans entrée ni sortie

Le DIT pour un souvenir dévêtu
Li.

( Rap__sodie pour une fêlure à une voix, un récitant et un chœur )



Deux, et cette absence infinie
vers ce monde
sans passé
sans présent
sans souvenir
Deux, et ce retour miraculé
sans image
sans durée
sans avenir
et une brûlure magique

Deux, moi dans ta voix
deux, toi dans ma voix
Je croyais à ne plus savoir
puis, fêlure ressurgie
ta main qui lâche ma main
ma voix sans ta voix
ta voix sans ma voix


Les mots que tu retrouves
chaque mot que tu lis
un poème oublié
que tu racontes
chaque mot que j'écris
un chant inédit
que tu enchantes

Deux, et ce voyage oublié
vers ce temps
sans passé
sans présent
sans souvenir
Deux, et ce réveil immaculé
sans image
sans durée
sans avenir
et une flamme celée

Deux, moi dans ta vie
deux, toi dans ma vie
Je croyais à ne plus dire
puis, fêlure ressurgie
ta main qui lâche ma main
ma vie sans ta vie
ta vie sans ma vie


Les mots que tu retrouves
chaque mot que tu lis
un poème oublié
que tu racontes
chaque mot que j'écris
un chant inédit
que tu enchantes

Deux, et ce pays embaumé
vers ces mots
sans passé
sans présent
sans souvenir
Deux, et ce mirage si pâle
sans image
sans durée
sans avenir
et un cri abasourdi

Deux, moi dans tes yeux
deux, toi dans mes yeux
Je croyais à ne plus vivre
puis, fêlure redessinée
ta main qui lâche ma main
mes yeux sans tes yeux
tes yeux sans mes yeux


Les mots que tu retrouves
chaque mot que tu lis
un poème oublié
que tu racontes
chaque mot que j'écris
un chant inédit
que tu enchantes

Deux, et cet aller à deux
vers ces îles
sans passé
sans présent
sans souvenir
Deux, et ce passage si seul
sans image
sans durée
sans avenir
et une larme évaporée

Deux, moi dans ton rire
deux, toi dans mon rire
Je croyais à ne plus mourir
puis, fêlure inassouvie
ta main qui lâche ma main
mon rire sans ton rire
ton rire sans mon rire


Les mots que tu retrouves
chaque mot que tu lis
un poème oublié
que tu racontes
chaque mot que j'écris
un chant inédit
que tu enchantes

Deux, et cette fuite bénie
vers cet espoir
sans passé
sans présent
sans souvenir
Deux, et cet exil accepté
sans image
sans durée
sans avenir
et deux mensonges réalisés

Deux, moi dans tes larmes
deux, toi dans mes larmes
Je croyais à ne plus grandir
puis, fêlure mortelle
ta main qui lâche ma main
mes larmes sans tes larmes
tes larmes sans mes larmes


Les mots que tu retrouves
chaque mot que tu lis
un poème oublié
que tu racontes
chaque mot que j'écris
un chant inédit
que tu enchantes

Deux, et ce souvenir perpétré
vers ce rêve
notre avant
notre hier
notre après
Deux, et cette folie inattendue
notre âme
notre infini
notre toujours
et un nectar enivrant

Deux, moi dans ton monde
deux, toi dans mon monde
Je crois à ne plus douter
puis, baume parfait
ton âme qui touche mon âme
mon monde par ton monde
ton monde par mon monde


Les mots que tu murmures
chaque mot que tu dis
un poème déliré
que tu racontes
chaque mot que je rêve
un chant éternel
que tu enchantes


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 17 novembre 2008

Tuesday, November 11, 2008

La petite fille de Pest.



Quand deux infinis
face à face
Le malheur diamant noir
La pureté larme d'or
dos à dos
Entends-Tu Dieu ?


Le DIT pour un fleuve si doux
La petite fille de Pest.

( Rap__sodie pour le Danube à cinq voix, un récitant et deux chœurs )


Le Danube là, qui écoute tout derrière
Le fleuve là, qui l'attend si doucement
L'eau là, qui sera son linceul si noir
L'écume là, qui sera son voile si pur


Petite fille aux yeux si bleus
petite fille aux cheveux si clairs
petite fille à l'étoile si jaune.

Tes yeux levés confiants,
envers la mort
Tes yeux écarquillés ouverts,
encontre la fureur.

Lui debout devant toi,
l'enfer à la main
lui dressé par dessus de toi,
un tas de rien
qui se redresse
devant lui.


Buda là, qui baisse les yeux à ne pouvoir prier
Le fleuve là, ces cris noyés par ses vagues
Pest là, qui ferme les yeux à ne pouvoir pleurer
Le fleuve là, ces silences broyés par ses vagues


Le Danube là, qui écoute tout derrière
Le fleuve là, qui l'attend si doucement
L'eau là, qui sera son linceul si noir
L'écume là, qui sera son voile si pur


Petite fille aux yeux si profonds
petite fille aux cheveux si blonds
petite fille à l'étoile si soudée.

Tes yeux levés confiants,
envers la mort
Tes yeux aveuglés ouverts,
encontre la fureur.

Lui inflexible devant toi,
l'enfer à la main
lui hurlant par dessus de toi,
un tas de rien
qui se tasse
devant lui.


Buda là, qui baisse les yeux à ne pouvoir prier
Le fleuve là, ces cris noyés par ses vagues
Pest là, qui ferme les yeux à ne pouvoir pleurer
Le fleuve là, ces silences broyés par ses vagues


Le Danube là, qui écoute tout derrière
Le fleuve là, qui l'attend si doucement
L'eau là, qui sera son linceul si noir
L'écume là, qui sera son voile si pur


Petite fille aux yeux si noyés
petite fille aux cheveux si dorés
petite fille à l'étoile si brûlante.

Tes yeux levés confiants,
envers la mort
Tes yeux éblouis ouverts,
encontre la fureur.

Lui impavide devant toi,
l'enfer à la main
lui agité par dessus de toi,
un tas de rien
qui recule
devant lui.


Buda là, qui baisse les yeux à ne pouvoir prier
Le fleuve là, ces cris noyés par ses vagues
Pest là, qui ferme les yeux à ne pouvoir pleurer
Le fleuve là, ces silences broyés par ses vagues


Le Danube là, qui écoute tout derrière
Le fleuve là, qui l'attend si doucement
L'eau là, qui sera son linceul si noir
L'écume là, qui sera son voile si pur


Petite fille aux yeux si humides
petite fille aux cheveux si féeriques
petite fille à l'étoile si glaciale.

Tes yeux levés confiants,
envers la mort
Tes yeux abandonnés ouverts,
encontre la fureur.

Lui incroyant devant toi,
l'enfer à la main
lui exorbité par dessus de toi,
un tas de rien
qui titube
devant lui.


Buda là, qui baisse les yeux à ne pouvoir prier
Le fleuve là, ces cris noyés par ses vagues
Pest là, qui ferme les yeux à ne pouvoir pleurer
Le fleuve là, ces silences broyés par ses vagues


Le Danube là, qui écoute tout derrière
Le fleuve là, qui l'attend si doucement
L'eau là, qui sera son linceul si noir
L'écume là, qui sera son voile si pur


Petite fille aux yeux si puérils
petite fille aux cheveux si séraphins
petite fille à l'étoile si éprouvante.

Tes yeux levés confiants,
envers la mort
Tes yeux rejetés ouverts,
encontre la fureur.

Lui abominé devant toi,
l'enfer à la main
lui bavant par dessus de toi,
un tas de rien
qui tombe
devant lui.


Buda là, qui baisse les yeux à ne pouvoir prier
Le fleuve là, ces cris noyés par ses vagues
Pest là, qui ferme les yeux à ne pouvoir pleurer
Le fleuve là, ces silences broyés par ses vagues


Le Danube là, qui écoute tout derrière
Le fleuve là, qui l'attend si doucement
L'eau là, qui sera son linceul si noir
L'écume là, qui sera son voile si pur


Petite fille aux yeux si purs
petite fille aux cheveux si merveilleux
petite fille à l'étoile si mortelle.

Tes yeux levés confiants,
envers la mort
Tes yeux en larmes ouverts,
encontre la fureur.

Lui vaincu devant toi,
l'enfer à la main
lui détruit par dessus de toi,
un tas de rien
qui se noie
devant lui.


Buda là, qui baisse les yeux à ne pouvoir prier
Le fleuve là, ces cris noyés par ses vagues
Pest là, qui ferme les yeux à ne pouvoir pleurer
Le fleuve là, ces silences broyés par ses vagues



Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 17 novembre 2008

Sunday, November 09, 2008

Jeux de Vies.



Le corps
peut-il nier les tabous
un jeu outre monde
Le corps
peut-il donner outre l'esprit
un jeu outre temps
Le corps et l'âme
peuvent-ils être complices
Une empreinte à jamais
l'empreinte d'un rêve


Le DIT pour un rêve effacé
Jeux de Vies.

( Rap__sodie pour une enfance à cinq voix, un récitant et deux chœurs )


Elles étaient deux,
vacances au-delà des autres
Elles étaient deux,
à rire au-delà des saints
Elles étaient deux,
à dormir dans la même tiédeur
jouvencettes.

Sa main insouciante,
soudain sur son sein
Son mamelon affolé,
tout à coup durci

le temps qui passe
sans durée
Ce corps ci absorbé
soudain son esprit intimidé
Ce corps là attendri
tout à coup son esprit éloigné

le temps qui passe
sans avenir
La main de l'une qui demande
la main de l'autre qui répond
la main de l'autre qui attend
la main de l'une qui survient

Un chant
deux à deux
corps à corps
main à main
l'une l'autre
l'autre l'une

Elles étaient deux,
vacances au-delà des autres
Elles étaient deux,
à rire au-delà des saints
Elles étaient deux,
à dormir dans la même tiédeur
jouvencettes.

Sa bouche curieuse,
soudain sur sa gorge
Sa peau rosie,
tout à coup exaltée

le temps qui reste
sans début
Ce corps ci absorbé
soudain son esprit intimidé
Ce corps là attendri
tout à coup son esprit éloigné

le temps qui reste
sans image
La bouche de l'une qui demande
la bouche de l'autre qui répond
la bouche de l'autre qui attend
la bouche de l'une qui survient

Une valse
deux à deux
corps à corps
bouche à bouche
l'une l'autre
l'autre l'une

Elles étaient deux,
vacances au-delà des autres
Elles étaient deux,
à rire au-delà des saints
Elles étaient deux,
à dormir dans la même chaleur
jouvencettes.

Son ventre inconnu,
soudain à son corps
Son nombril attendri,
tout à coup dénoué

le temps qui pâlit
sans désir
Ce corps ci absorbé
soudain son esprit intimidé
Ce corps là attendri
tout à coup son esprit éloigné

le temps qui pâlit
sans voile
Le ventre de l'une qui demande
le ventre de l'autre qui répond
le ventre de l'autre qui attend
le ventre de l'une qui survient

Une fête
deux à deux
corps à corps
ventre à ventre
l'une l'autre
l'autre l'une

Elles étaient deux,
vacances au-delà des autres
Elles étaient deux,
à rire au-delà des saints
Elles étaient deux,
à dormir dans la même odeur
jouvencettes.

Ses cuisses hésitantes,
soudain entrouvertes
Son parfum de terre,
tout à coup tamisé

le temps qui sursaute
sans peur
Ce corps ci absorbé
soudain son esprit intimidé
Ce corps là attendri
tout à coup son esprit éloigné

le temps qui sursaute
sans rire
Les cuisses de l'une qui demandent
les cuisses de l'autre qui répondent
les cuisses de l'autre qui attendent
les cuisses de l'une qui surviennent

Une joie
deux à deux
corps à corps
cuisses à cuisses
l'une l'autre
l'autre l'une

Elles étaient deux,
vacances au-delà des autres
Elles étaient deux,
à rire au-delà des saints
Elles étaient deux,
à dormir dans la même vapeur
jouvencettes.

Son pubis soyeux,
soudain offert
Son plaisir deviné,
tout à coup rosée

le temps qui mesure
sans bleu
Ce corps ci absorbé
soudain son esprit intimidé
Ce corps là attendri
tout à coup son esprit éloigné

le temps qui mesure
sans blanc
Le pubis de l'une qui demande
le pubis de l'autre qui répond
le pubis de l'autre qui attend
le pubis de l'une qui survient

Une prière
deux à deux
corps à corps
pubis à pubis
l'une l'autre
l'autre l'une

Elles étaient deux,
vacances au-delà des autres
Elles étaient deux,
à rire au-delà des saints
Elles étaient deux,
à dormir dans la même candeur
jouvencettes.

Son soleil attendri,
soudain source
Son cadeau infini,
tout à coup bonheur

le temps qui se noie
sans retour
Ce corps ci absorbé
soudain son esprit intimidé
Ce corps là attendri
tout à coup son esprit éloigné

le temps qui se noie
sans souvenir
Le soleil de l'une qui demande
le soleil de l'autre qui répond
le soleil de l'autre qui attend
le soleil de l'une qui survient

Un poème
deux à deux
corps à corps
soleil à soleil
l'une l'autre
l'autre l'une

Elles étaient deux,
vacances au-delà des autres
Elles étaient deux,
à rire au-delà des saints
Elles étaient deux,
à dormir dans la même torpeur
jouvencettes.

Ses cris étonnés,
soudain pleurs
Ses larmes de ciel,
tout à coup oublis

le temps qui s'efface
sans hier
Ce corps ci absorbé
soudain son esprit intimidé
Ce corps là attendri
tout à coup son esprit éloigné

le temps qui s'efface
sans demain
Les cris de l'une qui demandent
les larmes de l'autre qui répondent
les larmes de l'autre qui attendent
les cris de l'une qui surviennent

Une folie
deux à deux
âme sans rêve
rêve sans âme
l'une avec l'autre
l'autre avec l'une


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 17 novembre 2008

Saturday, November 01, 2008

Premier Cri.



L'infiniment juste
L'infiniment insaisissable
Le tout montré dans le miroir
Le tout à jamais prisonnier
Toi là libérée
Eux devrons te rejoindre
Eux devront renaître
Entrons

Le DIT pour un éveil
Premier Cri.

( Rap__sodie pour le rêve à trois voix, un récitant et un chœur )


Premier amour,
une goutte de rosée
un éclair de soleil
et déjà évaporée.

Juste quelques traces
vite effacées


Toi debout effacée
devenue l'histoire du monde
L'anneau des idées folles
quelque chose que tu inventes
et qui se cache
quelque chose que tu entrevois
et qui se dérobe
quelque chose que tu désires
et qui fuit devant toi.


Eux savants aveuglés
devenus sourds à ta vérité
Ils inventent le monde
ils inventent leurs mondes
ils tournent comme des fous
autour d'un anneau magnifique


Premier amour,
un éclair de diamant
un nuage dans le ciel
et déjà éteint.

Juste quelques reflets
vite pâlis


Toi debout ignorée
devenue le creuset du monde
L'anneau des lueurs magiques
quelque chose que tu inventes
et qui se cache
quelque chose que tu entrevois
et qui se dérobe
quelque chose que tu désires
et qui fuit devant toi.


Eux savants déguisés
devenus aveugles à ton contenu
Ils inventent le monde
ils inventent leurs mondes
ils tournent comme des fous
autour d'un anneau magnifique


Premier amour,
un murmure d'oiseau
une parole qui passe
et déjà ébahi.

Juste quelques échos
vite assourdis


Toi debout inconnue
devenue l'image du monde
L'anneau des illusions sauvées
quelque chose que tu inventes
et qui se cache
quelque chose que tu entrevois
et qui se dérobe
quelque chose que tu désires
et qui fuit devant toi.


Eux savants de riens
devenus runes délaissées
Ils inventent le monde
ils inventent leurs mondes
ils tournent comme des fous
autour d'un anneau magnifique


Premier amour,
une caresse de printemps
une giboulée malvenue
et déjà gelée.

Juste quelques lueurs
vite éteintes


Toi debout refoulée
devenue la douceur du monde
L'anneau des courses échevelées
quelque chose que tu inventes
et qui se cache
quelque chose que tu entrevois
et qui se dérobe
quelque chose que tu désires
et qui fuit devant toi.


Eux savants de mensonges
devenus métal souillé
Ils inventent le monde
ils inventent leurs mondes
ils tournent comme des fous
autour d'un anneau magnifique


Premier amour,
une biche hors du fourré
un aboi abrupt
et déjà enfuie.

Juste quelques masques
vite grimaçants


Toi debout criant
devenue les vers du monde
L'anneau des chaleurs infinies
quelque chose que tu inventes
et qui se cache
quelque chose que tu entrevois
et qui se dérobe
quelque chose que tu désires
et qui fuit devant toi.


Eux savants de livres
devenus poussières ternies
Ils inventent le monde
ils inventent leurs mondes
ils tournent comme des fous
autour d'un anneau magnifique


Premier amour,
une brise sur la rose
un ciel alors noirci
et déjà bourrasque.

Juste quelques mots
vite étrangers


Toi debout assoiffée
devenue la source du monde
L'anneau des vibrations exubérantes
quelque chose que tu inventes
et qui se cache
quelque chose que tu entrevois
et qui se dérobe
quelque chose que tu désires
et qui fuit devant toi.


Eux savants desséchés
devenus oueds ensevelis
Ils inventent le monde
ils inventent leurs mondes
ils tournent comme des fous
autour d'un anneau magnifique


Premier amour,
un miel sur tes lèvres
une moue devinée
et déjà suret.

Juste quelques psaumes
vite rabâchés


Toi debout déchirée
devenue l'énigme du monde
L'anneau des vitesses incendiées
quelque chose que tu inventes
et qui se cache
quelque chose que tu entrevois
et qui se dérobe
quelque chose que tu désires
et qui fuit devant toi.


Eux savants pompeux
devenus phraseur imprudent
Ils inventent le monde
ils inventent leurs mondes
ils tournent comme des fous
autour d'un anneau magnifique


Premier amour,
un mot sur ta plume
une oreille novice
et déjà entaché.

Juste quelques fleurs
vite fanées


Toi debout défigurée
devenue la colère de Dieu
L'anneau des idées avares
quelque chose que tu inventes
et qui se cache
quelque chose que tu entrevois
et qui se dérobe
quelque chose que tu désires
et qui fuit devant toi.


Eux savants inaudibles
devenus fantôme errant
Ils inventent le monde
ils inventent leurs mondes
ils tournent comme des fous
autour d'un anneau magnifique


Premier amour,
un azur sur ton âme
un regard ailleurs
et déjà blessé.

Juste quelques rivières
vite asséchées


Toi debout agenouillée
devenue la gloire de Dieu
L'anneau des visions d'outre hier
quelque chose que tu inventes
et qui se cache
quelque chose que tu entrevois
et qui se dérobe
quelque chose que tu désires
et qui fuit devant toi.


Eux savants exsangues
devenus génuflexion féconde
Ils inventent le monde
ils inventent leurs mondes
ils tournent comme des fous
autour d'un anneau magnifique


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 07 novembre 2008