Wednesday, January 13, 2010

Imago Dei.



Elles
elles ont la vérité
qui doit être tue
Eux
qu’on-t-ils dit
qu’on-t-ils fait

Le DIT pour le Doigt
Imago Dei.

( Rap__sodie pour un signe à deux voix, un récitant et sans chœur )


Alors Dieu dit
Créons le Monde
à notre raison
Alors Dieu dit
Inventons l’Homme
à notre image

Puis le Monde
fit un monde
Puis l’Homme
fit un homme

Elle fut là
Eve, la Première
tabernacle primordial
connaissance originelle
Ils ne voulurent pas
le monde impur
Lui La crut
Elle Le crut


Et voilà
que tu passes
vierge récurrente
âme infinie
Tes lèvres
manne bénie


Alors Dieu dit
Créons le Monde
à notre idée
Alors Dieu dit
Inventons l’Homme
à notre vouloir

Puis le Monde
fit le monde
Puis l’Homme
fit l’homme

Elles furent alors
èves, les Suivantes
tabernacles sanctifiés
connaissances éternelles
Ils ne voulurent pas
le monde impur
Lui les crut
Elles le crurent


Et voilà
que tu passes
vierge récurrente
âme infinie
Ta bouche
vérité bénie


Alors Dieu dit
Créons le Monde
à notre pouvoir
Alors Dieu dit
Inventons l’Homme
à notre esprit

Puis le Monde
fit ce monde
Puis l’Homme
fit cet homme

Elles furent alors
èves, les Nommées
tabernacles célébrés
connaissances transmuées
Ils ne voulurent pas
le monde impur
Lui les crut
Elles le crurent


Et voilà
que tu passes
vierge récurrente
âme infinie
Ton ventre
source bénie


Alors Dieu dit
Créons le Monde
à notre désir
Alors Dieu dit
Inventons l’Homme
à notre amour

Puis le Monde
défit un monde
Puis l’Homme
défit un homme

Elles furent alors
èves, les Revenues
tabernacles glorifiés
connaissances infinies
Ils ne voulurent pas
le monde impur
Lui les crut
Elles le crurent


Et voilà
que tu passes
vierge récurrente
âme infinie
Ta brûlure
allégresse bénie


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 janvier 2010

Monday, January 11, 2010

La Belle survenue.



La science
un rêve de fous
la folie, comte
La raison
une mutation de fous
la folie, kant
La pensée
un cauchemar de fous
la folie, descartes
Les grands mensonges

Le DIT pour une belle
La Belle survenue.

( Rap__sodie pour un déni à deux voix, deux récitants et trois chœurs )


EEux disaient réels
Eux disaient imaginaires
des nombres de savants fous
Toi tu dis mirages
Toi tu dis espoirs
des espaces de signes salvateurs

Réel, ombres virales
infinies confusions
Imaginaire, passages éternels
infinies réalités

Des algorithmes d’agrégés forcenés
mirages
algorithmes bornés la vie des choses
Tu leur as dit
Des algorithmes de croyants insensés
espoirs
algorithmes inventés la vie des âmes


La Belle est venue
arche d’amour
cela fut annoncé
cela ne fut pas répété
elle ne pensa pas
Elle dit
ces espaces in complexes
ces mondes ir réels
ces in imaginaires
cet impossible illimité


Alors fut la première fille
Méritaton
L’aimée d’Aton
qui devait parler
par les pays du nord
cela ne fut pas su
elle fit le monde du nord
cela fut pas révélé


La Belle est venue
arbre d’amour
elle dit l’infini
elle dit la porte
la porte blanche
la porte inconnue
si attirante
cela fut dit
cela ne fut entendu


Nue
Vêtue des nuits de suies
Des abysses d’outre part
Son âme te rencontre
Nue
Vêtue des larmes de feux
Des mondes d’outre ici
Ton âme l’accueille


Meta espace
Meta monde
Meta imaginaire
L’homme matière unique
L’Homme principes infinis

Eux disaient réels
Eux disaient imaginaires
des principes de savants fous
Toi tu dis mirages
Toi tu dis espoirs
des images de mots révélateurs

Réel, ombres létales
infinis mensonges
Imaginaire, passages informels
infinies destinées

Des algorithmes de chercheurs forcenés
mirages
algorithmes fermés la vie des choses
Tu leur as dit
Des algorithmes d’amants insensés
espoirs
algorithmes proposés la vie des âmes


La Belle est venue
oeuvre d’amour
cela fut annoncé
cela ne fut pas répété
elle ne pensa pas
Elle dit
ces espaces in complexes
ces mondes ir réels
ces in imaginaires
cet impossible illimité


Alors fut la deuxième fille
Mâkétaton
La protégée
qui devait parler
par les pays du sud
cela ne fut pas dit
elle fit le monde du sud
cela fut pas révélé


La Belle est venue
savoir d’amour
elle dit l’infini
elle dit la porte
la porte rouge
la porte méconnue
si attirante
cela fut dit
cela ne fut entendu


Nue
Vêtue des brumes de suies
Des abysses d’outre part
Son âme te rencontre
Nue
Vêtue des prières de feux
Des mondes d’outre ici
Ton âme l’accueille


Meta espace
Meta monde
Meta imaginaire
L’homme matière unique
L’Homme principes infinis

Eux disaient réels
Eux disaient imaginaires
des résolutions de savants fous
Toi tu dis mirages
Toi tu dis espoirs
des espaces de signes embaumeurs

Réel, ombres tombales
infinis mirages
Imaginaire, passages artificiels
infinies aridités

Des algorithmes de savants forcenés
mirages
algorithmes obtus la vie des choses
Tu leur as dit
Des algorithmes de survivants insensés
espoirs
algorithmes donnés la vie des âmes


La Belle est venue
source d’amour
cela fut annoncé
cela ne fut pas répété
elle ne pensa pas
Elle dit
ces espaces in complexes
ces mondes ir réels
ces in imaginaires
cet impossible illimité


Alors fut la troisième fille
Ânkhesenamon
Elle vint pour Aton
qui devait parler
par les pays de l’est
cela ne fut pas montré


La Belle est venue
fruit d’amour
elle dit l’infini
elle dit le mur
le mur infini
le mur assombri
si insolite
cela fut dit
cela ne fut entendu


Nue
Vêtue des ombres de suies
Des abysses d’outre part
Son âme te rencontre
Nue
Vêtue des plaies de feux
Des mondes d’outre ici
Ton âme l’accueille


Meta espace
Meta monde
Meta imaginaire
L’homme matière unique
L’Homme principes infinis

Eux disaient réels
Eux disaient imaginaires
des théories de savants fous
Toi tu dis mirages
Toi tu dis espoirs
des espaces de signes prêcheurs

Réel, ombres sépulcrales
infinies croyances
Imaginaire, passages temporels
infinies avidités

Des algorithmes de penseurs forcenés
mirages
algorithmes insanes la vie des choses
Tu leur as dit
Des algorithmes de célébrants insensés
espoirs
algorithmes alloués la vie des âmes


La Belle est venue
alliance d’amour
cela fut annoncé
cela ne fut pas répété
elle ne pensa pas
Elle dit
ces espaces in complexes
ces mondes ir réels
ces in imaginaires
cet impossible illimité


Alors fut la quatrième fille
Néfernéférouaton
Beauté des beautés d'Aton
qui devait parler
par les pays de l’ouest
cela ne fut pas cru


La Belle est venue
parfum d’amour
elle dit l’infini
elle dit la porte
la porte blanche
la porte froide
puis chaude
cela fut dit
cela ne fut entendu


Nue
Vêtue des peurs de suies
Des abysses d’outre part
Son âme te rencontre
Nue
Vêtue des psaumes de feux
Des mondes d’outre ici
Ton âme l’accueille


Meta espace
Meta monde
Meta imaginaire
L’homme matière unique
L’Homme principes infinis

Eux disaient réels
Eux disaient imaginaires
des axiomes de savants fous
Toi tu dis mirages
Toi tu dis espoirs
des espaces de signes railleurs

Réel, ombres glaciales
infinis hasards
Imaginaire, passages résiduels
infinies opacités

Des algorithmes de docteurs forcenés
mirages
algorithmes talés la vie des choses
Tu leur as dit
Des algorithmes de survivants insensés
espoirs
algorithmes voués la vie des âmes


La Belle est venue
trésor d’amour
cela fut annoncé
cela ne fut pas répété
elle ne pensa pas
Elle dit
ces espaces in complexes
ces mondes ir réels
ces in imaginaires
cet impossible illimité


Alors fut la cinquième fille
Néfernéferourê
Beauté des beautés de Rê
qui devait parler
par les pays de par ailleurs
cela ne fut pas vu


La Belle est venue
nectar d’amour
elle dit l’infini
elle dit la porte
la porte rouge
la porte chaude
puis froide
cela fut dit
cela ne fut entendu


Nue
Vêtue des sanies de suies
Des abysses d’outre part
Son âme te rencontre
Nue
Vêtue des silences de feux
Des mondes d’outre ici
Ton âme l’accueille


Meta espace
Meta monde
Meta imaginaire
L’homme matière unique
L’Homme principes infinis

Eux disaient réels
Eux disaient imaginaires
des mots de savants fous
Toi tu dis mirages
Toi tu dis espoirs
des espaces de signes hâbleurs

Réel, ombres vénales
infinis désordres
Imaginaire, passages mortels
infinies cécités

Des algorithmes de géniteurs forcenés
mirages
algorithmes abolis la vie des choses
Tu leur as dit
Des algorithmes d’enfants insensés
espoirs
algorithmes dédiés la vie des âmes


La Belle est venue
anneau d’amour
cela fut annoncé
cela ne fut pas répété
elle ne pensa pas
Elle dit
ces espaces in complexes
ces mondes ir réels
ces in imaginaires
cet impossible illimité


Alors fut la sixième fille
Setepenrê
L'élue de Rê
qui devait parler
par les pays de par ailleurs
cela ne fut pas vu


La Belle est venue
ivresse d’amour
elle dit l’infini
elle dit le mur
le mur infini
le mur limpide
si accessible
cela fut dit
cela ne fut entendu


Nue
Vêtue des sanies de suies
Des abysses d’outre part
Son âme te rencontre
Nue
Vêtue des silences de feux
Des mondes d’outre ici
Ton âme l’accueille


Meta espace
Meta monde
Meta imaginaire
L’homme matières infinies
L’Homme principe un

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 17 janvier 2010

Wednesday, January 06, 2010

Moi, poète.



La poésie est philosophie
le poète n’est pas philosophe
le verbe n’est pas le sujet

Le DIT pour toi
Moi, poète.

( Rap__sodie pour un vers à une voix, un récitant et un chœur )


Je marche
et ce sang partout
Je crie
et ce sang surtout

Pourtant dans tes yeux
j’ai goûté ces ors
les ors de tes paradis promis
toi la promise
j’ai bu ces joies
les joies de tes amours futurs
toi la future

J’ai vu
un monde de paillettes de soleils
J’ai cru
un monde de poussières de rires


Faudra-t-il me taire
pour inventer un enfer
Faudra-t-il mourir
pour créer un paradis

Je marche
et cette morve partout
Je crie
et cette morve surtout

Pourtant dans tes yeux
j’ai goûté ces sucres
les sucres de tes paradis promis
toi la promise
j’ai bu ces fêtes
les fêtes de tes amours futurs
toi la future

J’ai vu
un monde de guirlandes de soleils
J’ai cru
un monde de ribambelles de rires


Faudra-t-il me taire
pour inventer un enfer
Faudra-t-il mourir
pour créer un paradis

Je marche
et cette chair partout
Je crie
et cette chair surtout

Pourtant dans tes yeux
j’ai goûté ces orgeats
les orgeats de tes paradis promis
toi la promise
j’ai bu ces liesses
les liesses de tes amours futurs
toi la future

J’ai vu
un monde de kyrielles de soleils
J’ai cru
un monde de chapelets de rires


Faudra-t-il me taire
pour inventer un enfer
Faudra-t-il mourir
pour créer un paradis

Je marche
et ces corps partout
Je crie
et ces corps surtout

Pourtant dans tes yeux
j’ai goûté ces opiums
les opiums de tes paradis promis
toi la promise
j’ai bu ces féeries
les féeries de tes amours futurs
toi la future

J’ai vu
un monde de délices de soleils
J’ai cru
un monde de festons de rires


Faudra-t-il me taire
pour inventer un enfer
Faudra-t-il mourir
pour créer un paradis

Je marche
et cette pestilence partout
Je crie
et cette pestilence surtout

Pourtant dans tes yeux
j’ai goûté ces agrumes
les agrumes de tes paradis promis
toi la promise
j’ai bu ces langueurs
les langueurs de tes amours futurs
toi la future

J’ai vu
un monde de tessons de soleils
J’ai cru
un monde de cortèges de rires


Faudra-t-il me taire
pour inventer un enfer
Faudra-t-il mourir
pour créer un paradis

Je marche
et ces suaires partout
Je crie
et ces suaires surtout

Pourtant dans tes yeux
j’ai goûté ces feux
les feux de tes paradis promis
toi la promise
j’ai bu ces serments
les serments de tes amours futurs
toi la future

J’ai vu
un monde de soleils de soleils
J’ai cru
un monde de rires de rires


Faudra-t-il me taire
pour inventer un enfer
Faudra-t-il mourir
pour créer un paradis

Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 27 janvier 2010