Sunday, July 27, 2008

Des blancs plein coeur.



Faudra-t-il mourir infiniment
pour être sauvé
Faudra-t-il subir infiniment
pour être vainqueur
Faudra-t-il oublier infiniment
pour te retrouver




Le DIT pour une brèche
Des blancs plein coeur.

( Rap__sodie pour une espérance à deux voix, un récitant et un chœur )


Toi toute petite chose,
une fête si belle
ta robe de naissance
blanche …
blanche si blanche.

Le néant
tout est là et n'est pas encore
le chaos
tout est déjà là et sera infiniment.
Mon Dieu, comme tu riais
Et ce blanc si blanc …
à en pleurer
ce blanc si blanc …
à m'en faire mourir.

Le un n'est pas
le multiple est de règle
tout est répété
tout se répète.
Mon âme qui tombe
mon âme jusqu'à terre
et plus bas encore.


Ces évènements qui arrivent
et qui s'étouffent
Ces choses qui arrivent
et qui se répètent
Ces gens qui passent
et qui repassent
Fractale létale
Itération salvatrice
Récurrence génitrice

Toi tout petit bébé,
une fête si belle
ta robe de baptême
blanche …
blanche si blanche.

Le néant
tout est là et n'est pas encore
le chaos
tout est déjà là et sera infiniment.
Mon Dieu, comme tu riais
Et ce blanc si blanc …
à en pleurer
ce blanc si blanc …
à m'en faire mourir.

Le un n'est pas
le multiple est de règle
tout est répété
tout se répète.
Mon âme qui tombe
mon âme jusqu'à terre
et plus bas encore.


Ces évènements qui arrivent
et qui s'étouffent
Ces choses qui arrivent
et qui se répètent
Ces gens qui passent
et qui repassent
Fractale létale
Itération salvatrice
Récurrence génitrice

Toi toute petite fille,
une fête si belle
ta robe de communion
blanche …
blanche si blanche.

Le néant
tout est là et n'est pas encore
le chaos
tout est déjà là et sera infiniment.
Mon Dieu, comme tu riais
Et ce blanc si blanc …
à en pleurer
ce blanc si blanc …
à m'en faire mourir.

Le un n'est pas
le multiple est de règle
tout est répété
tout se répète.
Mon âme qui tombe
mon âme jusqu'à terre
et plus bas encore.


Ces évènements qui arrivent
et qui s'étouffent
Ces choses qui arrivent
et qui se répètent
Ces gens qui passent
et qui repassent
Fractale létale
Itération salvatrice
Récurrence génitrice

Toi toute petite demoiselle,
une fête si belle
ta robe de confirmation
blanche …
blanche si blanche.

Le néant
tout est là et n'est pas encore
le chaos
tout est déjà là et sera infiniment.
Mon Dieu, comme tu riais
Et ce blanc si blanc …
à en pleurer
ce blanc si blanc …
à m'en faire mourir.

Le un n'est pas
le multiple est de règle
tout est répété
tout se répète.
Mon âme qui tombe
mon âme jusqu'à terre
et plus bas encore.


Ces évènements qui arrivent
et qui s'étouffent
Ces choses qui arrivent
et qui se répètent
Ces gens qui passent
et qui repassent
Fractale létale
Itération salvatrice
Récurrence génitrice

Toi toute petite reine,
une fête si belle
ta robe de bal
blanche …
blanche si blanche.

Le néant
tout est là et n'est pas encore
le chaos
tout est déjà là et sera infiniment.
Mon Dieu, comme tu riais
Et ce blanc si blanc …
à en pleurer
ce blanc si blanc …
à m'en faire mourir.

Le un n'est pas
le multiple est de règle
tout est répété
tout se répète.
Mon âme qui tombe
mon âme jusqu'à terre
et plus bas encore.


Ces évènements qui arrivent
et qui s'étouffent
Ces choses qui arrivent
et qui se répètent
Ces gens qui passent
et qui repassent
Fractale létale
Itération salvatrice
Récurrence génitrice

Toi toute petite fée,
une fête si belle
ta robe de mariage
blanche …
blanche si blanche.

Le néant
tout est là et n'est pas encore
le chaos
tout est déjà là et sera infiniment.
Mon Dieu, comme tu riais
Et ce blanc si blanc …
à en pleurer
ce blanc si blanc …
à m'en faire mourir.

Le un n'est pas
le multiple est de règle
tout est répété
tout se répète.
Mon âme qui tombe
mon âme jusqu'à terre
et plus bas encore.


Ces évènements qui arrivent
et qui s'étouffent
Ces choses qui arrivent
et qui se répètent
Ces gens qui passent
et qui repassent
Fractale létale
Itération salvatrice
Récurrence génitrice

Toi toute petite accouchée,
une fête si belle
ta robe de maman
blanche …
blanche si blanche.

Le néant
tout est là et n'est pas encore
le chaos
tout est déjà là et sera infiniment.
Mon Dieu, comme tu riais
Et ce blanc si blanc …
à en pleurer
ce blanc si blanc …
à m'en faire mourir.

Le un n'est pas
le multiple est de règle
tout est répété
tout se répète.
Mon âme qui tombe
mon âme jusqu'à terre
et plus bas encore.


Ces évènements qui arrivent
et qui s'étouffent
Ces choses qui arrivent
et qui se répètent
Ces gens qui passent
et qui repassent
Fractale létale
Itération salvatrice
Récurrence génitrice

Toi toute petite miss,
une fête si belle
ta robe de vacances
blanche …
blanche si blanche.

Le néant
tout est là et n'est pas encore
le chaos
tout est déjà là et sera infiniment.
Mon Dieu, comme tu riais
Et ce blanc si blanc …
à en pleurer
ce blanc si blanc …
à m'en faire mourir.

Le un n'est pas
le multiple est de règle
tout est répété
tout se répète.
Mon âme qui tombe
mon âme jusqu'à terre
et plus bas encore.


Ces évènements qui arrivent
et qui s'étouffent
Ces choses qui arrivent
et qui se répètent
Ces gens qui passent
et qui repassent
Fractale létale
Itération salvatrice
Récurrence génitrice

Toi tout petit ange,
une fête si belle
ta robe de mort
et ce blanc …
blanc si blanc
et ce rouge …
rouge si rouge.

Le néant
tout est là et n'est pas encore
le chaos
tout est déjà là et sera infiniment.
Mon Dieu, comme tu gisais
Et ce rouge si rouge …
à en pleurer
ce rouge si rouge …
à m'en faire mourir.

Le un n'est pas
le multiple est de règle
tout est répété
tout se répète.
Mon âme qui tombe
mon âme jusqu'à terre
et plus bas encore.


Ces évènements qui arrivent
et qui s'étouffent
Ces choses qui arrivent
et qui se répètent
Ces gens qui passent
et qui repassent
Fractale létale
Itération salvatrice
Récurrence génitrice
Renaissance




Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 27 août 2008

Incipit.



Récurrence
l'évènement qui s'assourdit
Illusion
l'évènement qui s'estompe
Mensonge
l'évènement qui s'assombrit
Renaissance
l'évènement qui s'éteint
Rinascento
l'évènement qui se crée
Eve première initiée

puis Adam
Adam et Eve chassés






Le DIT pour l'éternité
Incipit.

( Rap__sodie pour un in futur à une voix, un récitant et un chœur )


Premier regard
moi infiniment rassasié
toi infiniment donnée.
Premier regard
et le futur n'est plus.

La folie de la découverte
et la vie s'arrête
La pureté d'une première fois
et rien ne peut revenir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu

Premier sourire
moi infiniment attiré
toi infiniment promise.
Premier sourire
et le futur n'est plus.

Le trouble de la découverte
et la vie s'estompe
La lumière d'une première fois
et rien ne peut devenir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu

Premier mot
moi infiniment captivé
toi infiniment accessible.
Premier mot
et le futur n'est plus.

L'émotion de la découverte
et la vie s'engloutit
L'éclat d'une première fois
et rien ne peut survenir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu

Premier baiser
moi infiniment affolé
toi infiniment doucie.
Premier baiser
et le futur n'est plus.

L'empreinte de la découverte
et la vie se fourvoie
Le vertige d'une première fois
et rien ne peut venir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu

Première folie
moi infiniment égaré
toi infiniment étourdie.
Première folie
et le futur n'est plus.

Le trouble de la découverte
et la vie se noircit
L'ivresse d'une première fois
et rien ne peut advenir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu

Première larme
moi infiniment éperdu
toi infiniment déroutée.
Première larme
et le futur n'est plus.

L'alarme de la découverte
et la vie se camisole
Le désarroi d'une première fois
et rien ne peut mal venir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu

Première caresse
moi infiniment étourdi
toi infiniment prodigue.
Première caresse
et le futur n'est plus.

L'éblouissement de la découverte
et la vie s'affole
Le signe d'une première fois
et rien ne peut mé venir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu

Première joie
moi infiniment exigeant
toi infiniment abandonnée.
Première joie
et le futur n'est plus.

La magie de la découverte
et la vie s'abuse
La noce d'une première fois
et rien ne peut pré venir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu

Première étreinte
moi infiniment égoïste
toi infiniment prodigue.
Première étreinte
et le futur n'est plus.

Le sortilège de la découverte
et la vie se disloque
Le festin d'une première fois
et rien ne peut trans venir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu

Premier homme
moi infiniment seul
toi infiniment tout.
Premier homme
et le futur s'enfuira.

L'envie de la découverte
et la vie commence
Le parfum d'une première fois
et tout est à finir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu


Première femme
moi infiniment rien
toi infiniment seule.
Première femme
et le futur se refera.

Le miracle de la découverte
et la vie recommence
Le calice d'une première fois
et tout est à surgir.

Infiniment fini
Infiniment créé
éternité.

L'infini advenu
et le néant est là
L'infini passé
et le vide est là.

Récurrence insoluble.

Mascarades
Recommencement
L'espace, futur irréel
ton corps, futur illusoire
Le temps, passé infini
ton âme, passé devenu




Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 17 août 2008

Saturday, July 26, 2008

Folies.



Outrageusement
la création messagère
démesurément
le besoin du créateur
infiniment
l'amour de l'artiste
humainement
le message à l'homme
divinement
le regard des autres




Le DIT pour la vie
Folies.

( Rap__sodie pour une frontière à deux voix, un récitant et un chœur )


Quelles folies faudra-t-il
quelles folies vivras-tu
pour croire en cette croix ensanglantée
ciel et terre, noirceur des apocalypses annoncées.

La folie est dans tes couleurs
la peinture est ta folie
Les couleurs sont tes cris
les pleurs sont tes traits
Tu n'est pas l'interprète
tu es l'envoyée
tu es la peinture.

Quelles limites faudra-t-il
quelles limites atteindras-tu
pour voir en cette croix ensanglantée.

La folie
pour croire
La folie
pour vivre.

Peins ton monde
peins le monde
Peins ta vie
peins la vie.


L'artiste
ne joue pas
L'artiste
n'interprète pas
L'artiste
enfanté
L'artiste
enfantement
La folie est sa vie
la folie est son espoir
la création est son sang.

Quelles folies faudra-t-il
quelles folies vivras-tu
pour croire en ces lettres de flammes
inri et eli, flambeau des mondes éperdus.

La folie est dans tes mots
l'écriture est ta folie
Les mots sont tes cris
les pleurs sont tes phrases
Tu n'est pas l'interprète
tu es l'envoyée
tu es l'écriture.

Quelles limites faudra-t-il
quelles limites atteindras-tu
pour voir en ces lettres de flammes.

La folie
pour croire
La folie
pour vivre.

Ecris ton monde
écris le monde
Ecris ta vie
écris la vie.


L'artiste
ne joue pas
L'artiste
n'interprète pas
L'artiste
enfanté
L'artiste
enfantement
La folie est sa vie
la folie est son espoir
la création est son sang.

Quelles folies faudra-t-il
quelles folies vivras-tu
pour croire en ces statues de douleur
marie et marie, malheurs des puissants.

La folie est dans tes bronzes
la sculpture est ta folie
Les pierres sont tes cris
les pleurs sont tes figures
Tu n'est pas l'interprète
tu es l'envoyée
tu es la sculpture.

Quelles limites faudra-t-il
quelles limites atteindras-tu
pour voir en ces statues de douleur.

La folie
pour croire
La folie
pour vivre.

Sculpte ton monde
sculpte le monde
Sculpte ta vie
sculpte la vie.


L'artiste
ne joue pas
L'artiste
n'interprète pas
L'artiste
enfanté
L'artiste
enfantement
La folie est sa vie
la folie est son espoir
la création est son sang.

Quelles folies faudra-t-il
quelles folies vivras-tu
pour croire en ces chants hoquetés
révoltes éphémères, répression des incroyants.

La folie est dans tes arabesques
la danse est ta folie
Les entrechats sont tes cris
les pleurs sont tes arabesques
Tu n'est pas l'interprète
tu es l'envoyée
tu es la danse.

Quelles limites faudra-t-il
quelles limites atteindras-tu
pour voir en ces chants hoquetés.

La folie
pour croire
La folie
pour vivre.

Danse ton monde
danse le monde
Danse ta vie
danse la vie.


L'artiste
ne joue pas
L'artiste
n'interprète pas
L'artiste
enfanté
L'artiste
enfantement
La folie est sa vie
la folie est son espoir
la création est son sang.

Quelles folies faudra-t-il
quelles folies vivras-tu
pour croire en ces chaînes déchiquetées
espoirs insensés, mirages des forteresses.

La folie est dans tes élans
la liberté est ta folie
Les visions sont tes cris
les pleurs sont tes banderoles
Tu n'est pas l'interprète
tu es l'envoyée
tu es la liberté.

Quelles limites faudra-t-il
quelles limites atteindras-tu
pour voir en ces chaînes déchiquetées.

La folie
pour croire
La folie
pour vivre.

Libère ton monde
libère le monde
Libère ta vie
libère la vie.


L'artiste
ne joue pas
L'artiste
n'interprète pas
L'artiste
enfanté
L'artiste
enfantement
La folie est sa vie
la folie est son espoir
la création est son sang.

Quelles folies faudra-t-il
quelles folies vivras-tu
pour croire en ces saints brisés
icônes illuminées, perdition des encenseurs.

La folie est dans tes guerres
la rébellion est ta folie
Les dénis sont tes cris
les pleurs sont tes armes
Tu n'est pas l'interprète
tu es l'envoyée
tu es la rébellion.

Quelles limites faudra-t-il
quelles limites atteindras-tu
pour voir en ces saints brisés.

La folie
pour croire
La folie
pour vivre.

Rebelle ton monde
rebelle le monde
Rebelle ta vie
rebelle la vie.


L'artiste
ne joue pas
L'artiste
n'interprète pas
L'artiste
enfanté
L'artiste
enfantement
La folie est sa vie
la folie est son espoir
la création est son sang.

Quelles folies faudra-t-il
quelles folies vivras-tu
pour croire en ces marbres abattus
dieux entrevus, sacrifices des vérités.

La folie est dans tes appels
la révolte est ta folie
Les poings sont tes cris
les pleurs sont tes rosaires
Tu n'est pas l'interprète
tu es l'envoyée
tu es la révolte.

Quelles limites faudra-t-il
quelles limites atteindras-tu
pour voir en ces marbres abattus.

La folie
pour croire
La folie
pour vivre.

Révolte ton monde
révolte le monde
Révolte ta vie
révolte la vie.


L'artiste
ne joue pas
L'artiste
n'interprète pas
L'artiste
enfanté
L'artiste
enfantement
La folie est sa vie
la folie est son espoir
la création est son sang.

Quelles folies faudra-t-il
quelles folies vivras-tu
pour croire en ces miracles ensevelis
fins inventées, réalités des lendemains.

La folie est dans tes larmes
l'amour est ta folie
Les poings sont tes cris
les pleurs sont tes bonheurs
Tu n'est pas l'interprète
tu es l'envoyée
tu es l'amour.

Quelles limites faudra-t-il
quelles limites atteindras-tu
pour voir en ces miracles ensevelis.

La folie
pour croire
La folie
pour vivre.

Aime ton monde
aime le monde
Aime ta vie
aime la vie.


L'artiste
ne joue pas
L'artiste
n'interprète pas
L'artiste
enfanté
L'artiste
enfantement
La folie est sa vie
la folie est son espoir
la création est son sang.




Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 17 août 2008

Sunday, July 13, 2008

Sans pudeur.



Au fond de toi
Je suis là
trace perpétuelle
Au fond de toi
donne-toi
don infiniment
Au fond de toi
seule témoin
avènement achevé
Au fond de toi
tabernacle
elles toutes
toi

Le DIT pour un avouement
Sans pudeur.

( Rap__sodie pour une offrande à trois voix, un récitant et deux chœurs )


Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ton ardeur …
larme vacillante aux jougs des étrangleurs
lueur saumâtre aux hurlements désespérants
toi, tas de loques, mon âme qui t'accueille.

Je t'accrocherai à moi
je te cacherai vers moi
je serai ton ardeur.
Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ton ardeur …
ta face ensanglantée aux crachats des hontes
leur face incendiée aux fureurs des calamités
toi, vengeance, leur corps qui s'agenouille.

Je suis là et je ne sais pas
je suis là et tu l'as voulu
rencontre impossible
ton ardeur qui vaincra.
Toi désormais, louve à la volonté de mort
moi aveuglé, âme noyée à ton seul sacrifice


Si tu n'es rien
alors
tu feras appel …
Nue
et si tue
tu seras appel …
Vue
et si tue
Si tu n'es rien
alors
tu sauras …
Lue
et si tue
tu seras …
Due
et si tue

Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ta candeur …
plainte éteinte aux jougs des étrangleurs
trace effacée aux hurlements désespérants
toi, tas de loques, mon âme qui t'accueille.

Je t'accrocherai à moi
je te cacherai vers moi
je serai ta candeur.
Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ta candeur …
ton âme immolée aux crachats des hontes
leur âme saccagée aux fureurs des calamités
toi, tonnerre, leur corps qui s'agenouille.

Je suis là et je ne sais pas
je suis là et tu l'as voulu
rencontre impossible
ta candeur qui vaincra.
Toi désormais, louve à la volonté de mort
moi aveuglé, âme noyée à ton seul sacrifice


Si tu n'es rien
alors
tu feras appel …
Nue
et si tue
tu seras appel …
Vue
et si tue
Si tu n'es rien
alors
tu sauras …
Lue
et si tue
tu seras …
Due
et si tue

Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ta ferveur …
échine épuisée aux jougs des étrangleurs
aurore assombrie aux hurlements désespérants
toi, tas de loques, mon âme qui t'accueille.

Je t'accrocherai à moi
je te cacherai vers moi
je serai ta ferveur.
Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ta ferveur …
ta joie écrasée aux crachats des hontes
leur joie falsifiée aux fureurs des calamités
toi, foudre, leur corps qui s'agenouille.

Je suis là et je ne sais pas
je suis là et tu l'as voulu
rencontre impossible
ta ferveur qui vaincra.
Toi désormais, louve à la volonté de mort
moi aveuglé, âme noyée à ton seul sacrifice


Si tu n'es rien
alors
tu feras appel …
Nue
et si tue
tu seras appel …
Vue
et si tue
Si tu n'es rien
alors
tu sauras …
Lue
et si tue
tu seras …
Due
et si tue

Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ta peur …
bras jusque à terre aux jougs des étrangleurs
exultation satane aux hurlements désespérants
toi, tas de loques, mon âme qui t'accueille.

Je t'accrocherai à moi
je te cacherai vers moi
je serai ta peur.
Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ta peur …
ton avenir consacré aux crachats des hontes
leur avenir corrompu aux fureurs des calamités
toi, gloire, leur corps qui s'agenouille.

Je suis là et je ne sais pas
je suis là et tu l'as voulu
rencontre impossible
ta peur qui vaincra.
Toi désormais, louve à la volonté de mort
moi aveuglé, âme noyée à ton seul sacrifice


Si tu n'es rien
alors
tu feras appel …
Nue
et si tue
tu seras appel …
Vue
et si tue
Si tu n'es rien
alors
tu sauras …
Lue
et si tue
tu seras …
Due
et si tue

Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ta sueur …
fatigue indicible aux jougs des étrangleurs
bave obscène aux hurlements désespérants
toi, tas de loques, mon âme qui t'accueille.

Je t'accrocherai à moi
je te cacherai vers moi
je serai ta sueur.
Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ta sueur …
ton espérance transfuge aux crachats des hontes
leur espérance avortée aux fureurs des calamités
toi, icône, leur corps qui s'agenouille.

Je suis là et je ne sais pas
je suis là et tu l'as voulu
rencontre impossible
ta sueur qui vaincra.
Toi désormais, louve à la volonté de mort
moi aveuglé, âme noyée à ton seul sacrifice


Si tu n'es rien
alors
tu feras appel …
Nue
et si tue
tu seras appel …
Vue
et si tue
Si tu n'es rien
alors
tu sauras …
Lue
et si tue
tu seras …
Due
et si tue

Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ta frayeur …
retour entrevu aux jougs des étrangleurs
errance infinie aux hurlements désespérants
toi, tas de loques, mon âme qui t'accueille.

Je t'accrocherai à moi
je te cacherai vers moi
je serai ta frayeur.
Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ta frayeur …
ton corps scarifié aux crachats des hontes
leur corps empuanti aux fureurs des calamités
toi, lumière, leur corps qui s'agenouille.

Je suis là et je ne sais pas
je suis là et tu l'as voulu
rencontre impossible
ta frayeur qui vaincra.
Toi désormais, louve à la volonté de mort
moi aveuglé, âme noyée à ton seul sacrifice


Si tu n'es rien
alors
tu feras appel …
Nue
et si tue
tu seras appel …
Vue
et si tue
Si tu n'es rien
alors
tu sauras …
Lue
et si tue
tu seras …
Due
et si tue

Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ton horreur …
cri garrotté aux jougs des étrangleurs
vermine inassouvie aux hurlements désespérants
toi, tas de loques, mon âme qui t'accueille.

Je t'accrocherai à moi
je te cacherai vers moi
je serai ton horreur.
Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ton horreur …
ton amour fustigé aux crachats des hontes
leur amour reflété aux fureurs des calamités
toi, appel, leur corps qui s'agenouille.

Je suis là et je ne sais pas
je suis là et tu l'as voulu
rencontre impossible
ton horreur qui vaincra.
Toi désormais, louve à la volonté de mort
moi aveuglé, âme noyée à ton seul sacrifice


Si tu n'es rien
alors
tu feras appel …
Nue
et si tue
tu seras appel …
Vue
et si tue
Si tu n'es rien
alors
tu sauras …
Lue
et si tue
tu seras …
Due
et si tue

Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ton sacrifice …
main tendue aux jougs des étrangleurs
griffure vénéneuse aux hurlements désespérants
toi, tas de loques, mon âme qui t'accueille.

Je t'accrocherai à moi
je te cacherai vers moi
je serai ton sacrifice.
Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ton horreur …
ton sang consacré aux crachats des hontes
leur sang obscurci aux fureurs des calamités
toi, bénédiction, leur corps qui s'agenouille.

Je suis là et je ne sais pas
je suis là et tu l'as voulu
rencontre impossible
ton sacrifice qui vaincra.
Toi désormais, louve à la volonté de mort
moi aveuglé, âme noyée à ton seul sacrifice


Si tu n'es rien
alors
tu feras appel …
Nue
et si tue
tu seras appel …
Vue
et si tue
Si tu n'es rien
alors
tu sauras …
Lue
et si tue
tu seras …
Due
et si tue

Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ton bonheur …
rire conquérant aux jougs des étrangleurs
ricanement engoncé aux hurlements désespérants
toi, tas de loques, mon âme qui t'accueille.

Je t'accrocherai à moi
je te cacherai vers moi
je serai ton bonheur.
Donne-moi ta pudeur,
donne-moi ton horreur …
ta prière éternelle aux crachats des hontes
leur prière culbutée aux fureurs des calamités
toi, statue, leur corps qui s'agenouille.

Je suis là et je ne sais pas
je suis là et tu l'as voulu
rencontre impossible
ton bonheur qui vaincra.
Toi désormais, louve à la volonté de mort
moi aveuglé, âme noyée à ton seul sacrifice


Si tu n'es rien
alors
tu feras appel …
Nue
et si tue
tu seras appel …
Vue
et si tue
Si tu n'es rien
alors
tu sauras …
Lue
et si tue
tu seras …
Due
et si tue

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 juillet 2008

Friday, July 04, 2008

Le fer, le marbre et l'encre.



Il est une île
au milieu des batailles
Il est une île
au milieu des amours
Il est une île
au milieu des jungles
Il est un endroit
construit de cris
et de fureur
Il est un endroit
construit de larmes
et de malheur
Il est un endroit
construit de peurs
et de ferveur
Un refuge inconnu
que les malheureux retrouvent
guidés par une petite voix
guidés par une grande croix
guidés par eux tous
les initiés.

Le DIT pour une certitude
Le fer, le marbre et l'encre.

( Rap__sodie pour une colère à une voix, un récitant et un chœur )


Toi Jeanne
tes mots à coups d'épée
larmes de sang.
Tes mots hurlés
à ne plus entendre.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu entendais.

Toi Camille
tes mots à coups de gradine
larmes de marbre.
Tes mots hurlés
à ne plus entendre.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu entendais.

Toi Ingrid
tes mots à coups de plume
larmes d'encre.
Tes mots hurlés
à ne plus entendre.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu entendais.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups d'étendard
larmes de viol.
Tes mots fustigés
à ne plus devoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu ressentais.

Toi Camille
tes mots à coups de ciseau
larmes de terre.
Tes mots fustigés
à ne plus devoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu ressentais.

Toi Ingrid
tes mots à coups d'écriture
larmes de trait.
Tes mots fustigés
à ne plus devoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée souvenue
tu ressentais.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups de souffrance
larmes de mort.
Tes mots sanglotés
à ne plus savoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Toi Camille
tes mots à coups de lame
larmes de bronze.
Tes mots sanglotés
à ne plus savoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Toi Ingrid
tes mots à coups de graphite
larmes de signe.
Tes mots sanglotés
à ne plus savoir.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups de flamme
larmes d'enfer.
Tes mots hoquetés
à ne plus croire.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Toi Camille
tes mots à coups de burin
larmes de granit.
Tes mots hoquetés
à ne plus croie.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Toi Ingrid
tes mots à coups de rime
larmes de poésie.
Tes mots hoquetés
à ne plus croire.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu voyais.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups de folie
larmes de vie.
Tes mots suffoqués
à ne plus douter.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu savais.

Toi Camille
tes mots à coups de folie
larmes de vie.
Tes mots suffoqués
à ne plus douter.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu savais.

Toi Ingrid
tes mots à coups de folie
larmes de vie.
Tes mots suffoqués
à ne plus douter.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu savais.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups d'amour
larmes d'ange.
Tes mots enfantés
à ne plus cacher.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu pourras.

Toi Camille
tes mots à coups d'amour
larmes d'ange.
Tes mots enfantés
à ne plus cacher.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu pourras.

Toi Ingrid
tes mots à coups d'amour
larmes d'ange.
Tes mots enfantés
à ne plus cacher.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu pourras.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Toi Jeanne
tes mots à coups de prière
larmes de paradis.
Tes mots psalmodiés
à ne plus haïr.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu répondras.

Toi Camille
tes mots à coups de prière
larmes de paradis.
Tes mots psalmodiés
à ne plus haïr.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu répondras.

Toi Ingrid
tes mots à coups de prière
larmes de paradis.
Tes mots psalmodiés
à ne plus haïr.

Au milieu de tous ces cris
une voix si ténue
au milieu de tous ces cris
une onomatopée si ténue
tu répondras.

Eux ici, eux là-bas …
perdus
leur miroirs brisés
Eux ici, eux là-bas …
aveugles
leur voix de cendre
Eux ici, eux là-bas …
petits
leur ciel enterré
Eux ici, eux là-bas, …
éclairés
peut-être

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 juillet 2008