L'amour transparent.

Genèse
son image fanée
son chant détruit
son poème assourdi
son jardin envahi
sa cascade tarie
son arbre dépouillé
Ils ont inventé l’enfer
Satan
est venu habiter la terre

Le DIT pour une innocence
L’amour transparent.
( Rap__sodie pour une vérité à une voix, un récitant et un chœur )

Deux enfants
à son image
Si jeunes
que les anges vous envient
si purs
que les gens vous maudissent
Imago Dei
des enfants
des icônes
Toucher Dieu
Tout doucement
Ta main sur sa main
douceur infinie
Sa main sur ta main
voyage oublié

Toute neuve
tu disais
c’est ainsi
que les anges s’aiment
c’est ainsi
qu’Eve inventa l’amour
c’est ainsi
que Dieu créa le paradis

Au début, Dieu écrivit
une ode âme à âme
un poème corps à corps

Deux enfants
à son image
Si beaux
que les anges vous imitent
si ravis
que les gens vous bannissent
Imago Dei
des enfants
des icônes
Toucher Dieu
Tout doucement
Ta bouche sur son aréole
paleur infinie
Sa bouche sur ton aréole
miel oublié

Toute neuve
tu disais
c’est ainsi
que les anges s’aiment
c’est ainsi
qu’Eve inventa l’amour
c’est ainsi
que Dieu créa le paradis

Au début, Dieu écrivit
une ode âme à âme
un poème corps à corps

Deux enfants
à son image
Si bénis
que les anges vous convient
si radieux
que les gens vous haïssent
Imago Dei
des enfants
des icônes
Toucher Dieu
Tout doucement
Ta main sur ses reins
candeur infinie
Sa main sur tes reins
velours oublié

Toute neuve
tu disais
c’est ainsi
que les anges s’aiment
c’est ainsi
qu’Eve inventa l’amour
c’est ainsi
que Dieu créa le paradis

Au début, Dieu écrivit
une ode âme à âme
un poème corps à corps

Deux enfants
à son image
Si transis
que les anges vous invitent
si candides
que les gens vous avilissent
Imago Dei
des enfants
des icônes
Toucher Dieu
Tout doucement
Ta main sur son ventre
tiédeur infinie
Sa main sur ton ventre
monde oublié

Toute neuve
tu disais
c’est ainsi
que les anges s’aiment
c’est ainsi
qu’Eve inventa l’amour
c’est ainsi
que Dieu créa le paradis

Au début, Dieu écrivit
une ode âme à âme
un poème corps à corps

Deux enfants
à son image
Si enjoués
que les anges vous méritent
si hardis
que les gens vous honnissent
Imago Dei
des enfants
des icônes
Toucher Dieu
Tout doucement
Ta main sur sa vie
langueur infinie
Sa main sur ta vie
soleil oublié

Toute neuve
tu disais
c’est ainsi
que les anges s’aiment
c’est ainsi
qu’Eve inventa l’amour
c’est ainsi
que Dieu créa le paradis

Au début, Dieu écrivit
une ode âme à âme
un poème corps à corps

Deux enfants
à son image
Si innocents
que les anges vous désirent
si réunis
que les gens vous salissent
Imago Dei
des enfants
des icônes
Toucher Dieu
Tout doucement
Ton âme dans ses yeux
chaleur infinie
Son âme dans tes yeux
paradis oublié

Toute neuve
tu disais
c’est ainsi
que les anges s’aiment
c’est ainsi
qu’Eve inventa l’amour
c’est ainsi
que Dieu créa le paradis

Au début, Dieu écrivit
une ode âme à âme
un poème corps à corps

Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 07 octobre 2009

Retour vers le défini.

Vide
un éclair tu es
Néant
un éclair tu es
Chaos
un éclair tu es
Source
un éclair tu es

Le DIT pour une annonciation
Retour vers le défini.
( Rap__sodie pour une genèse à trois voix, un récitant et un chœur )

Tout cessera
le vide t’envahira
Prépare-toi, puis …
Toi, désincarnée
le vide empli
Meta Possible

Un infini
un éclair et toi
un infini empli
espace infini
Un absolu
un éclair et toi
un absolu comblé
moment infini
Une source
un éclair et toi
une énigme intégrée
origine infinie

Une vie
un espace
pensée sans limite
Une vie
un temps
pensée sans limite
Une vie
une source
pensée sans limite

Tout pourra
le néant te bordera
Prépare-toi, puis …
Toi, désincarnée
le néant enceint
Meta Futur

Des possibles
un éclair et toi
des possibles comblés
espaces possibles
Un idéal
un éclair et toi
un idéal futur
moments possibles
Une matrice
un éclair et toi
une harmonie confondue
origine sublime

Une vie
un espace
pensée sans limite
Une vie
un temps
pensée sans limite
Une vie
une source
pensée sans limite

Tout réalisera
le chaos te submergera
Prépare-toi, puis …
Toi, désincarnée
le chaos manifesté
Meta Vivant

Un mystère
un éclair et toi
un mystère empli
espace recelé
Une équation
un éclair et toi
une équation première
moment infini
Un rébus
un éclair et toi
un pluriel éclaté
origine dérobée

Une vie
un espace
pensée sans limite
Une vie
un temps
pensée sans limite
Une vie
une source
pensée sans limite

Tout deviendra
la source te nourrira
Prépare-toi, puis …
Toi, désincarnée
la source déchaînée
Meta Monde

Un univers
un éclair et toi
un univers cloné
espace parvenu
Une réalité
un éclair et toi
une réalité sondée
moment infini
Une manne
un éclair et toi
une conscience dévolue
origine enfouie

Une vie
un espace
pensée sans limite
Une vie
un temps
pensée sans limite
Une vie
une source
pensée sans limite

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 07 octobre 2009

Dis-lui.

Des équations
l’arbre se dessèche
Des traces
le serpent se consume
La connaissance
ces mots inconnus

Le DIT pour un espace
Dis-lui.
( Rap__sodie pour une équation à deux voix, un récitant et un chœur )

DDis-lui
Toi d’outre sens
Fille des finitudes
Ces vérités qui osent
Dis-les
à celle-là … qui croit
Dis l’infini
à celle-là … qui sait
Dis le chaos
à celle-là … qui veut
Dis le néant
à celle-là … qui ira

Ces espaces si beaux
Où les droites
S’infinissent en arcs-en-ciel
Viendras-tu
Un voyage si proche
Où les chemins
S’arc-boutent dans le temps
Voudras-tu

Mutations muettes
Puis survient l’impossible
Inimaginé
Des censeurs aveuglés
Big bang
Mutations infinies
Errance en les dimensions
Mirages assourdissants
Puis survient l’évidence
Révélée
Des poètes initiés
Big boot
Meta mutations
Passage hors les dimensions

DDis-lui
Toi d’outre sens
Fille des finitudes
Ces vérités qui osent
Dis-les
à celle-là … qui croit
Dis l’infini
à celle-là … qui sait
Dis le chaos
à celle-là … qui veut
Dis le néant
à celle-là … qui ira

Ces cantiques si beaux
Où les arpèges
S’enlacent en bleus matisse
Viendras-tu
Un rêve si proche
Où les alléluias
S’ennoient dans le temps
Voudras-tu

Mutations muettes
Puis survient l’impossible
Inimaginé
Des censeurs aveuglés
Big bang
Mutations infinies
Errance en les dimensions
Mirages assourdissants
Puis survient l’évidence
Révélée
Des poètes initiés
Big boot
Meta mutations
Passage hors les dimensions

DDis-lui
Toi d’outre sens
Fille des finitudes
Ces vérités qui osent
Dis-les
à celle-là … qui croit
Dis l’infini
à celle-là … qui sait
Dis le chaos
à celle-là … qui veut
Dis le néant
à celle-là … qui ira

Ces châteaux si beaux
Où les statues
Se reflètent en pastels métallisés
Viendras-tu
Une acropole si proche
Où les marbres
Se brisent dans le temps
Voudras-tu

Mutations muettes
Puis survient l’impossible
Inimaginé
Des censeurs aveuglés
Big bang
Mutations infinies
Errance en les dimensions
Mirages assourdissants
Puis survient l’évidence
Révélée
Des poètes initiés
Big boot
Meta mutations
Passage hors les dimensions

DDis-lui
Toi d’outre sens
Fille des finitudes
Ces vérités qui osent
Dis-les
à celle-là … qui croit
Dis l’infini
à celle-là … qui sait
Dis le chaos
à celle-là … qui veut
Dis le néant
à celle-là … qui ira

Ces poèmes si beaux
Où les mots
S’écartèlent en ondes sacrées
Viendras-tu
Un amour si proche
Où l’encre
S’entache dans le temps
Voudras-tu

Mutations muettes
Puis survient l’impossible
Inimaginé
Des censeurs aveuglés
Big bang
Mutations infinies
Errance en les dimensions
Mirages assourdissants
Puis survient l’évidence
Révélée
Des poètes initiés
Big boot
Meta mutations
Passage hors les dimensions

DDis-lui
Toi d’outre sens
Fille des finitudes
Ces vérités qui osent
Dis-les
à celle-là … qui croit
Dis l’infini
à celle-là … qui sait
Dis le chaos
à celle-là … qui veut
Dis le néant
à celle-là … qui ira

Ces tableaux si beaux
Où les couleurs
Se noient en archipels inconnus
Viendras-tu
Un infini si proche
Où les âmes
S’épousent dans le temps
Voudras-tu

Mutations muettes
Puis survient l’impossible
Inimaginé
Des censeurs aveuglés
Big bang
Mutations infinies
Errance en les dimensions
Mirages assourdissants
Puis survient l’évidence
Révélée
Des poètes initiés
Big boot
Meta mutations
Passage hors les dimensions

DDis-lui
Toi d’outre sens
Fille des finitudes
Ces vérités qui osent
Dis-les
à celle-là … qui croit
Dis l’infini
à celle-là … qui sait
Dis le chaos
à celle-là … qui veut
Dis le néant
à celle-là … qui ira

Ces icônes si belles
Où les saints
Se délient en ombres de lune
Viendras-tu
Une clarté si proche
Où les ors
S’estompent dans le temps
Voudras-tu

Mutations muettes
Puis survient l’impossible
Inimaginé
Des censeurs aveuglés
Big bang
Mutations infinies
Errance en les dimensions
Mirages assourdissants
Puis survient l’évidence
Révélée
Des poètes initiés
Big boot
Meta mutations
Passage hors les dimensions

DDis-lui
Toi d’outre sens
Fille des finitudes
Ces vérités qui osent
Dis-les
à celle-là … qui croit
Dis l’infini
à celle-là … qui sait
Dis le chaos
à celle-là … qui veut
Dis le néant
à celle-là … qui ira

Ces aveux si beaux
Où les larmes
S’épanchent en papier de cristal
Viendras-tu
Un absolu si proche
Où les serments
S’enracinent dans le temps
Voudras-tu

Mutations muettes
Puis survient l’impossible
Inimaginé
Des censeurs aveuglés
Big bang
Mutations infinies
Errance en les dimensions
Mirages assourdissants
Puis survient l’évidence
Révélée
Des poètes initiés
Big boot
Meta mutations
Passage hors les dimensions

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 septembre 2009

Gigliola.

Rome dix-huit
des wagons d’enfants
en route vers l’enfanté
Rome octobre
des wagons d’enfants
en route vers l’humanisé
Rome quarante-trois
des wagons d’enfants
en route vers le satanisé

Le DIT pour un rapt
Gigliola.
( Rap__sodie pour une source à deux voix, deux récitants et deux chœurs )

Debout
coudes joints
tes mains enserrées
sur ton chiffon de vie
ton doudou
Puis ces cris
ce fracas à ne plus oser
oser pleurer
Puis ces bottes
ce noir, hauteur des yeux
Gigliola, ange d’avant
soudain ressurgie
Gigliola, non

Debout
tes yeux grand ouverts
ton regard qui me tient
qui me tient debout
et qui me dit
Raconte
Raconte les bottes si noires
Raconte les cris si rauques
Raconte les corps qui tombent
Raconte ma peur figée
Liglia, enfant d’après
Liglia, non

Outre temps
mes yeux dans tes yeux
Outre vie
mon cœur dans tes yeux
Outre Dieu
mon âme dans tes yeux

Debout
coudes joints
tes mains enserrées
sur ton chiffon de vie
ton doudou
Puis ces cris
ce fracas à ne plus oser
oser pleurer
Puis ces wagons
ce bois, odeur de mort
Gigliola, ange égaré
soudain ressurgie
Gigliola, non

Debout
tes yeux grand ouverts
ton regard qui me tient
qui me tient debout
et qui me dit
Raconte
Raconte les wagons si acres
Raconte les cris si rauques
Raconte les corps qui tombent
Raconte ma peur figée
Liglia, enfant d’après
Liglia, non

Outre temps
mes yeux dans tes yeux
Outre vie
mon cœur dans tes yeux
Outre Dieu
mon âme dans tes yeux

Debout
coudes joints
tes mains enserrées
sur ton chiffon de vie
ton doudou
Puis ces cris
ce fracas à ne plus oser
oser pleurer
Puis ces rails
cet acier, longueur de peur
Gigliola, ange perdu
soudain ressurgie
Gigliola, non

Debout
tes yeux grand ouverts
ton regard qui me tient
qui me tient debout
et qui me dit
Raconte
Raconte les rails si froids
Raconte les cris si rauques
Raconte les corps qui tombent
Raconte ma peur figée
Liglia, enfant d’après
Liglia, non

Outre temps
mes yeux dans tes yeux
Outre vie
mon cœur dans tes yeux
Outre Dieu
mon âme dans tes yeux

Debout
coudes joints
tes mains enserrées
sur ton chiffon de vie
ton doudou
Puis ces cris
ce fracas à ne plus oser
oser pleurer
Puis ces murs
ce rempart, hauteur des cieux
Gigliola, ange enferré
soudain ressurgie
Gigliola, non

Debout
tes yeux grand ouverts
ton regard qui me tient
qui me tient debout
et qui me dit
Raconte
Raconte les murs si haves
Raconte les cris si rauques
Raconte les corps qui tombent
Raconte ma peur figée
Liglia, enfant d’après
Liglia, non

Outre temps
mes yeux dans tes yeux
Outre vie
mon cœur dans tes yeux
Outre Dieu
mon âme dans tes yeux

Debout
coudes joints
tes mains enserrées
sur ton chiffon de vie
ton doudou
Puis ces cris
ce fracas à ne plus oser
oser pleurer
Puis ces barbelés
ce crêpe, valeur des pleurs
Gigliola, ange désigné
soudain ressurgie
Gigliola, non

Debout
tes yeux grand ouverts
ton regard qui me tient
qui me tient debout
et qui me dit
Raconte
Raconte les barbelés si noués
Raconte les cris si rauques
Raconte les corps qui tombent
Raconte ma peur figée
Liglia, enfant d’après
Liglia, non

Outre temps
mes yeux dans tes yeux
Outre vie
mon cœur dans tes yeux
Outre Dieu
mon âme dans tes yeux

Debout
coudes joints
tes mains enserrées
sur ton chiffon de vie
ton doudou
Puis ces cris
ce fracas à ne plus oser
oser pleurer
Puis ces fours
ce feux, rumeur des âmes
Gigliola, ange tombé
soudain ressurgie
Gigliola, non

Debout
tes yeux grand ouverts
ton regard qui me tient
qui me tient debout
et qui me dit
Raconte
Raconte les fours si glacés
Raconte les cris si rauques
Raconte les corps qui tombent
Raconte ma peur figée
Liglia, enfant d’après
Liglia, non

Outre temps
mes yeux dans tes yeux
Outre vie
mon cœur dans tes yeux
Outre Dieu
mon âme dans tes yeux

Debout
coudes joints
tes mains enserrées
sur ton chiffon de vie
ton doudou
Puis ces cris
ce fracas à ne plus oser
oser pleurer
Puis ces cendres
cette onction, fureur des dieux
Gigliola, ange d’après
soudain ressurgie
Gigliola, non

Debout
tes yeux grand ouverts
ton regard qui me tient
qui me tient debout
et qui me dit
Raconte
Raconte les cendres si légères
Raconte les cris si rauques
Raconte les corps qui tombent
Raconte ma peur figée
Liglia, enfant d’après
Liglia, non

Outre temps
mes yeux dans tes yeux
Outre vie
mon cœur dans tes yeux
Outre Dieu
mon âme dans tes yeux

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 septembre 2009

De l'infini.

Avant le demain
après l’hier
voilà l’infini

Le DIT pour le néant
De l’infini.
( Rap__sodie pour une fusion à une voix, un récitant et un chœur )

Une main posée
et c’est l’infini à toi offert
Une caresse entreprise
et c’est le monde qui se referme
Mais ton corps qui le raconte
et c’est une communion
Mais ton âme qui le partage
et c’est une éternité

Alors les autres
et c’est un mensonge
Au-delà
ton âme qui s’enfuit
éperdue
tu es la vérité

Un regard donné
et c’est l’infini à toi offert
Un discours avancé
et c’est le monde qui se referme
Mais ton corps qui le raconte
et c’est une communion
Mais ton âme qui le partage
et c’est une éternité

Alors les autres
et c’est un mensonge
Au-delà
ton âme qui s’enfuit
éperdue
tu es la vérité

Un mot soufflé
et c’est l’infini à toi offert
Un poème partagé
et c’est le monde qui se referme
Mais ton corps qui le raconte
et c’est une communion
Mais ton âme qui le partage
et c’est une éternité

Alors les autres
et c’est un mensonge
Au-delà
ton âme qui s’enfuit
éperdue
tu es la vérité

Une note heurtée
et c’est l’infini à toi offert
Un air fredonné
et c’est le monde qui se referme
Mais ton corps qui le raconte
et c’est une communion
Mais ton âme qui le partage
et c’est une éternité

Alors les autres
et c’est un mensonge
Au-delà
ton âme qui s’enfuit
éperdue
tu es la vérité

Un trait brossé
et c’est l’infini à toi offert
Un tableau montré
et c’est le monde qui se referme
Mais ton corps qui le raconte
et c’est une communion
Mais ton âme qui le partage
et c’est une éternité

Alors les autres
et c’est un mensonge
Au-delà
ton âme qui s’enfuit
éperdue
tu es la vérité

Une couleur dépliée
et c’est l’infini à toi offert
Une icône présentée
et c’est le monde qui se referme
Mais ton corps qui le raconte
et c’est une communion
Mais ton âme qui le partage
et c’est une éternité

Alors les autres
et c’est un mensonge
Au-delà
ton âme qui s’enfuit
éperdue
tu es la vérité

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 septembre 2009

Eternity.

Hiers, mensonges
Demains, mirages
Maintenant, croyances
Lui si blanc
Eux si noirs
Toi, enfin

Le DIT pour un monde
Eternity.
( Rap__sodie pour une source à deux voix, deux récitants et deux chœurs )

Le temps
un voile gris
miroir déformé
là une blessure
Passe ton doigt
Glisse ton âme
L’éternité
un granit infini
aussi dur que Dieu
aussi blanc que Dieu
à m’étourdir

Evade toi
choisit le moment
Le temps n’est pas
L’éternité est

Toi tournée vers l’autrement
ton regard évadé
qui détruit le monde
Eternity
cœur enfoui
âme ensevelie

Le temps
un chant triste
berceuse assoupie
là une fêlure
Passe ton doigt
Glisse ton âme
L’éternité
une note infinie
aussi pure que Dieu
aussi haute que Dieu
à m’assourdir

Evade toi
choisit le moment
Le temps n’est pas
L’éternité est

Toi tournée vers l’autrement
ton regard évadé
qui détruit le monde
Eternity
cœur enfoui
âme ensevelie

Le temps
une icône décousue
berceuse assoupie
là une rainure
Passe ton doigt
Glisse ton âme
L’éternité
des ors infinis
aussi riches que Dieu
aussi doux que Dieu
à m’investir

Evade toi
choisit le moment
Le temps n’est pas
L’éternité est

Toi tournée vers l’autrement
ton regard évadé
qui détruit le monde
Eternity
cœur enfoui
âme ensevelie

Le temps
une poésie muette
berceuse assoupie
là une cassure
Passe ton doigt
Glisse ton âme
L’éternité
une rime infinie
aussi forte que Dieu
aussi idéale que Dieu
à m’engourdir

Evade toi
choisit le moment
Le temps n’est pas
L’éternité est

Toi tournée vers l’autrement
ton regard évadé
qui détruit le monde
Eternity
cœur enfoui
âme ensevelie

Le temps
une harmonie décalée
arc-en-ciel en noir
là une brisure
Passe ton doigt
Glisse ton âme
L’éternité
un senteur infinie
aussi proche que Dieu
aussi suave que Dieu
à m’ensevelir

Evade toi
choisit le moment
Le temps n’est pas
L’éternité est

Toi tournée vers l’autrement
ton regard évadé
qui détruit le monde
Eternity
cœur enfoui
âme ensevelie

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 septembre 2009

Ecoute.

Un autre monde
si loin
pourtant
enchâssé
dans ton cœur
Un pays de rêve
des images racontées
puis ton pays de cœur
… là

Le DIT pour une envie
Ecoute.
( Rap__sodie pour une source à une voix, deux récitants et un chœur )

Ecoute cet endroit
un monde au fond de toi
des mots jamais prononcés
des routes parcourues en rêve
Ces champs, des fruits engorgés
ces parfums, des fleurs exaspérées
ces couleurs, des feux inassouvis
offrandes de rosée
Puis tout au fond
Chant des dunes des déserts ensorcelés
ruisseau de couleurs
couleurs, tous ceux avant toi
éternités de sables
sables, ton empreinte écrite

Cette inconnue, sa peur
terre muette
qui te crie sa vérité
Communion
infinie
que tu peux révéler
Ce souvenir
fulgurances de l’avant
à jamais perdu
écrit dans ton âme

Cette évidence, ta vie
terre aimante
qui te montre son chemin
Alliance
infinie
que tu peux toucher
Cette vérité
empreintes du maintenant
à toujours révélée
écrite dans ton cœur

Ecoute cet endroit
un monde au fond de toi
des chants jamais écrits
des cieux parcourus en rêve
Ces rois, des encens invertis
ces palais, des dunes sacrées
ces ors, des feux enivrés
sceptres de granit
Puis tout au fond
Murmures des roses des sables engourdis
pétales de couleurs
couleurs, tous ceux avant toi
éternités des parfums
parfums, ton empreinte écrite

Cette inconnue, sa peur
terre muette
qui te crie sa vérité
Communion
infinie
que tu peux révéler
Ce souvenir
fulgurances de l’avant
à jamais perdu
écrit dans ton âme

Cette évidence, ta vie
terre aimante
qui te montre son chemin
Alliance
infinie
que tu peux toucher
Cette vérité
empreintes du maintenant
à toujours révélée
écrite dans ton cœur

Ecoute cet endroit
un monde au fond de toi
des trésors jamais inventés
des jardins parcourus en rêve
Ces reines, des opales étourdies
ces tentes, des couches attendries
ces perles, des feux assoupis
gloires d’albâtre
Puis tout au fond
Echos des oueds des oasis endormies
rosées de couleurs
couleurs, tous ceux avant toi
éternités des douceurs
douceurs, ton empreinte écrite

Cette inconnue, sa peur
terre muette
qui te crie sa vérité
Communion
infinie
que tu peux révéler
Ce souvenir
fulgurances de l’avant
à jamais perdu
écrit dans ton âme

Cette évidence, ta vie
terre aimante
qui te montre son chemin
Alliance
infinie
que tu peux toucher
Cette vérité
empreintes du maintenant
à toujours révélée
écrite dans ton cœur

Ecoute cet endroit
un monde au fond de toi
des montagnes jamais révélées
des neiges parcourues en rêve
Ces crêtes, des paradis embellis
ces gorges, des aventures espérées
ces bleus, des feux défigurés
galops de nuée
Puis tout au fond
Souffles des temples des mondes perdus
autels de couleurs
couleurs, tous ceux avant toi
éternités des prières
prières, ton empreinte écrite

Cette inconnue, sa peur
terre muette
qui te crie sa vérité
Communion
infinie
que tu peux révéler
Ce souvenir
fulgurances de l’avant
à jamais perdu
écrit dans ton âme

Cette évidence, ta vie
terre aimante
qui te montre son chemin
Alliance
infinie
que tu peux toucher
Cette vérité
empreintes du maintenant
à toujours révélée
écrite dans ton cœur

Ecoute cet endroit
un monde au fond de toi
des plages jamais révélées
des mers parcourues en rêve
Ces ajoncs, des lucioles assagies
ces lauriers, des roses chavirées
ces orangers, des feux égarés
diadèmes de métal
Puis tout au fond
Rires des calanques des rivages élus
galets de couleurs
couleurs, tous ceux avant toi
éternités des vagues
vagues, ton empreinte écrite

Cette inconnue, sa peur
terre muette
qui te crie sa vérité
Communion
infinie
que tu peux révéler
Ce souvenir
fulgurances de l’avant
à jamais perdu
écrit dans ton âme

Cette évidence, ta vie
terre aimante
qui te montre son chemin
Alliance
infinie
que tu peux toucher
Cette vérité
empreintes du maintenant
à toujours révélée
écrite dans ton cœur

Ecoute cet endroit
un monde au fond de toi
des côtes jamais révélées
des terres parcourues en rêve
Ces figuiers, des mannes recelées
ces abricots, des présents royaux
ces vignes, des feux attisés
corbeilles de bonheur
Puis tout au fond
Traces des caravanes des hommes aventuriers
épices de couleurs
couleurs, tous ceux avant toi
éternités des routes
routes, ton empreinte écrite

Cette inconnue, sa peur
terre muette
qui te crie sa vérité
Communion
infinie
que tu peux révéler
Ce souvenir
fulgurances de l’avant
à jamais perdu
écrit dans ton âme

Cette évidence, ta vie
terre aimante
qui te montre son chemin
Alliance
infinie
que tu peux toucher
Cette vérité
empreintes du maintenant
à toujours révélée
écrite dans ton cœur

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 septembre 2009