Friday, October 26, 2007

Du sang plein les yeux



Il est des fosses
qui ne sont que vides
Il est des corps
qui ne sont que débris
Il est une forêt
qui a tout vu
Il est une forêt
qui a tout entendu
Il est une forêt
qui s’est tue
à jamais
Il est une forêt
que personne ne saura
plus.
( mg )

Le DIT pour eux
Du sang plein les yeux.

( Rap__sodie pour un souvenir à quatre voix, un récitant et un chœur )


Je vois des hommes
je vois des hommes debout et nus
je vois des hommes qui se dressent éperdus.
Vieux …, des corps si dépouillés.
Morts …, des corps si éteints.

Les nombres, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, noirceur glacée
Paradis reniés, regards accablés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi raide, immobilité hallucinée
soudé aux terres.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des femmes
je vois des femmes debout et nues
je vois des femmes qui se dressent éperdues.
Vielles…, des corps si dépouillés.
Mortes …, des corps si éteints.

Les évolutions, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, noirceur infinie
Amours reniés, regards brisés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi engoncé, ignorance insane
rivé aux nuages.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des enfants
je vois des enfants debout et nus
je vois des enfants qui se dressent éperdus.
Vieux …, des corps si dépouillés.
Morts …, des corps si éteints.

Les mutations, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, noirceur intolérable
Jeux reniés, regards délacés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi roidi, croyance bafouée
planté aux cieux.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des hommes
je vois des hommes debout et mains jointes
je vois des hommes qui se dressent éveillés.
Torturés …, des corps si souillés.
Vivants …, des corps si fragiles.

Les structures, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, appel primitif
Bonheurs oubliés, regards renversés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi raide, immobilité hallucinée
soudé aux terres.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des femmes
je vois des femmes debout et mains jointes
je vois des femmes qui se dressent éveillées.
Torturées …, des corps si souillés.
Vivantes …, des corps si fragiles.

Les gènes, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, appel viscéral
Caresses oubliées, regards ruinés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi engoncé, ignorance insane
rivé aux nuages.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des enfants
je vois des enfants debout et mains jointes
je vois des enfants qui se dressent éveillés.
Torturés …, des corps si souillés.
Vivants …, des corps si fragiles.

Les cellules, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, appel animal
Tendresses oubliées, regards défoliés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi roidi, croyance bafouée
planté aux cieux.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des hommes
je vois des hommes debout et poings serrés
je vois des hommes qui se dressent attentifs.
Nobles …, des corps si appauvris.
Ardents …, des corps si captifs.

Les possibilités, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, reproche écartelé
Liesses enfouies, regards éclatés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi raide, immobilité hallucinée
soudé aux terres.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des femmes
je vois des femmes debout et poings serrés
je vois des femmes qui se dressent attentives.
Nobles …, des corps si appauvris.
Ardentes …, des corps si captifs.

Les choix, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, reproche scellé
Epouvantes enfouies, regards factices.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi engoncé, ignorance insane
rivé aux nuages.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des enfants
je vois des enfants debout et poings serrés
je vois des enfants qui se dressent attentifs.
Nobles …, des corps si appauvris.
Ardents …, des corps si captifs.

Les aboutissants, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, reproche torturé
Existences enfouies, regards bafoués.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi roidi, croyance bafouée
planté aux cieux.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des hommes
je vois des hommes debout et âme répandue
je vois des hommes qui se dressent étrangers.
Enfuis …, des corps si exsangues.
Dérisoires …, des corps si mornes.

Les corps, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, attente écartelée
Peurs refoulées, regards trahis.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi raide, immobilité hallucinée
soudé aux terres.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des femmes
je vois des femmes debout et âme répandue
je vois des femmes qui se dressent étrangers.
Enfuies …, des corps si exsangues.
Dérisoires …, des corps si mornes.

Les voix, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, attente infinie
Vengeances refoulées, regards muselés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi engoncé, ignorance insane
rivé aux nuages.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des enfants
je vois des enfants debout et âme répandue
je vois des enfants qui se dressent étrangers.
Enfuis …, des corps si exsangues.
Dérisoires …, des corps si mornes.

Les mots, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, attente illusoire
Désirs refoulés, regards transis.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi roidi, croyance bafouée
planté aux cieux.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des hommes
je vois des hommes debout et vie passée
je vois des hommes qui se dressent outre allés.
Retrouvés …, des corps si poussières.
Dissipés …, des corps si fanés.

Les prières, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, espérance entrevue
Fois retrouvées, regards lavés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi raide, immobilité hallucinée
soudé aux terres.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des femmes
je vois des femmes debout et vie passée
je vois des femmes qui se dressent outre allées.
Retrouvées …, des corps si poussières.
Dissipées …, des corps si éteints.

Les oraisons, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, espérance dé finie
Maternités retrouvées, regards épurés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi engoncé, ignorance insane
rivé aux nuages.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des enfants
je vois des enfants debout et vie passée
je vois des enfants qui se dressent outre allés.
Retrouvés …, des corps si poussières.
Dissipés …, des corps si éteints.

Les louanges, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, espérance éblouie
Innocences retrouvées, regards inondés.
Voir, je ne vois rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis rien …
vaines paroles.


Et moi roidi, croyance bafouée
planté aux cieux.
Aveugle, et ce sang plein les yeux
Sourd, et ce sang plein les oreilles
Muet, et ce sang plein la bouche
noyé.
Ce sang qui coule sur mes bras
Ce sang qui coule sur mes mains
Ce sang qui noie le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus de boire.

Je vois des hommes
je vois des hommes debout et aux paradis venus
je vois des hommes qui se dressent libérés.
Bénis …, des corps si abandonnés.
Auréolés …, des corps si délaissés.

Les fosses, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, confiance aboutie
Gloires rendues, regards encensés.
Voir, je ne vois plus rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends plus rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis plus rien …
vaines paroles.


Et moi inconscient, réveil médusé
exilé des terres.
Aveuglé, et cette forêt attentive
Assourdi, et cette forêt luxuriante
Bâillonné, et cette forêt gardienne
affligé.
Ce souffle qui coule sur mes bras
Ce souffle qui coule sur mes mains
Ce souffle qui laisse le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus d’effacer.

Je vois des femmes
je vois des femmes debout et aux paradis venues
je vois des femmes qui se dressent libérées.
Bénies …, des corps si abandonnés.
Auréolées …, des corps si délaissés.

Les stèles, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, confiance absolue
Amours rendues, regards éthérés.
Voir, je ne vois plus rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends plus rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis plus rien …
vaines paroles.


Et moi incroyant, illusion retrouvée
délaissé des nuages.
Aveuglé, et cette forêt attentive
Assourdi, et cette forêt luxuriante
Bâillonné, et cette forêt gardienne
affligé.
Ce souffle qui coule sur mes bras
Ce souffle qui coule sur mes mains
Ce souffle qui laisse le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus d’effacer.

Je vois des enfants
je vois des enfants debout et aux paradis venus
je vois des enfants qui se dressent libérés.
Bénis …, des corps si abandonnés.
Auréolés …, des corps si délaissés.

Les tombes, l’infini déterminé
La rencontre est hasard.

Et leurs yeux, confiance donnée
Cœurs rendus, regards espiègles.
Voir, je ne vois plus rien …
impossibles visions
Entendre, je n’entends plus rien …
incroyables plaintes
Dire, je ne dis plus rien …
vaines paroles.


Et moi interdit, vérité abandonnée
éloigné des cieux.
Aveuglé, et cette forêt attentive
Assourdi, et cette forêt luxuriante
Bâillonné, et cette forêt gardienne
affligé.
Ce souffle qui coule sur mes bras
Ce souffle qui coule sur mes mains
Ce souffle qui laisse le monde
Et ces terres qui n’en peuvent plus d’effacer.

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 23 novembre 2007

Saturday, October 13, 2007

La meute



Eux.
Ils accablent leur vie
utopies infernales
Ils brûlent leurs enfants
mirages de glace
Il enfantent un monde
illusions mortelles.
Il y a un enfer
il y a un paradis
inventions des hommes.
Où sont-ils
Où êtes-vous.

Il y a un là-bas
où l’on va
d’où l’on vient
sans enfer
sans paradis
une invention de Dieu.
( mg )




Le DIT pour la folie des hommes
La meute

( Rap__sodie pour un amour d’outre-là à deux voix, un récitant et deux chœurs )


Le monde qui se refait
Le monde qui te refait
Tu es partout
tu es nulle part.
C’est là
c’est passé.
Un souffle soudain que tu sais
Un souffle soudain qui s’efface
La compréhension originelle.

Le hasard est folie
le hasard est impossible
La vie doit aller
la vie sait élire.


La marque
La main sur ton épaule
Le doigt de Dieu

Le jour viendra
pour un instant
Le temps sera là
pour toi
seulement

Alors tu sauras
Alors tu iras.

Toi, ce frémissement …,
puis rien.

La meute …
Ecoute, ce hurlement à ne pas te laisser mourir.
Le temps d’un ouragan, elle t’enserre si fort
elle t’emmène aux pays des chuchotements.
elle les regardera droit dans leur mal.
Alors …
Elle n’oubliera rien,
elle effacera tout,
elle met à mort.


Puis dans ce monde disparu
alors rendue …
tu révéleras.


Le monde qui se dédit
Le monde qui te dédit
Tu es partout
tu es nulle part.
C’est là
c’est demain.
Une tiédeur soudaine que tu croises
Une tiédeur soudaine qui se délie
La compréhension originelle.

Le hasard est songe
le hasard est aveugle
La vie doit croire
la vie sait passer.


La trace
La main sur ton âme
Le doigt de Dieu

Le jour viendra
pour un instant
Le temps sera là
pour toi
seulement

Alors tu sauras
Alors tu seras.

Toi, cette hésitation …,
puis rien.

La meute …
Ecoute, ce hurlement à ne pas te laisser vivre.
Le temps d’un éclair, elle t’enserre si fort
elle t’emmène aux pays des murmures.
elle les regardera droit dans leur mal.
Alors …
Elle n’oubliera rien,
elle effacera tout,
elle met à mort.


Puis dans ce monde disparu
alors rendue …
tu révéleras.


Le monde qui s’oublie
Le monde qui t’oublie
Tu es partout
tu es nulle part.
C’est là
c’est avant.
Un chuchotement soudain que tu devines
Un chuchotement soudain qui s’enlise
La compréhension originelle.

Le hasard est obstacle
le hasard est esclave
La vie doit créer
la vie sait parfaire.


Le sceau
La main sur ta vie
Le doigt de Dieu

Le jour viendra
pour un instant
Le temps sera là
pour toi
seulement

Alors tu sauras
Alors tu feras.

Toi, ce tremblement …,
puis rien.

La meute …
Ecoute, ce hurlement à ne pas te laisser entre voir.
Le temps d’une folie, elle t’enserre si fort
elle t’emmène aux pays des silences.
elle les regardera droit dans leur mal.
Alors …
Elle n’oubliera rien,
elle effacera tout,
elle met à mort.


Puis dans ce monde disparu
alors rendue …
tu révéleras.


Le monde qui s’emmure
Le monde qui t’emmure
Tu es partout
tu es nulle part.
C’est là
c’est alors.
Un arc-en-ciel soudain que tu illumines
Un arc-en-ciel soudain qui s’en noircit
La compréhension originelle.

Le hasard est errance
le hasard est séducteur
La vie doit construire
la vie sait insuffler.


Le signal
La main sur ta route
Le doigt de Dieu

Le jour viendra
pour un instant
Le temps sera là
pour toi
seulement

Alors tu sauras
Alors tu croiras.

Toi, cette frayeur …,
puis rien.

La meute …
Ecoute, ce hurlement à ne pas te laisser rester.
Le temps d’une brûlure, elle t’enserre si fort
elle t’emmène aux pays des apaisements.
elle les regardera droit dans leur mal.
Alors …
Elle n’oubliera rien,
elle effacera tout,
elle met à mort.


Puis dans ce monde disparu
alors rendue …
tu révéleras.


Le monde qui se médit
Le monde qui te médit
Tu es partout
tu es nulle part.
C’est là
c’est après.
Une griffure soudain que tu surprends
Une griffure soudain qui s’entrouvre
La compréhension originelle.

Le hasard est égoïsme
le hasard est enfermé enferré
La vie doit défaire
la vie sait refaire.


L’oubli
La main sur tes doutes
Le doigt de Dieu

Le jour viendra
pour un instant
Le temps sera là
pour toi
seulement

Alors tu sauras
Alors tu nieras.

Toi, ce sanglot …,
puis rien.

La meute …
Ecoute, ce hurlement à ne pas te laisser rester.
Le temps d’un effroi, elle t’enserre si fort
elle t’emmène aux pays des abandons.
elle les regardera droit dans leur mal.
Alors …
Elle n’oubliera rien,
elle effacera tout,
elle met à mort.


Puis dans ce monde disparu
alors rendue …
tu révéleras.


Le monde qui se défait
Le monde qui te défait
Tu es partout
tu es nulle part.
C’est là
c’est hier.
Une voix soudain que tu rencontres
Une voix soudain qui s’interpose
La compréhension originelle.

Le hasard est impasse
le hasard est cérémonial
La vie doit conquérir
la vie sait pardonner.


L’onction
La main sur tes croix
Le doigt de Dieu

Le jour viendra
pour un instant
Le temps sera là
pour toi
seulement

Alors tu sauras
Alors tu crieras.

Toi, cet affolement …,
puis rien.

La meute …
Ecoute, ce hurlement à ne pas te laisser pardonner.
Le temps d’un saccage, elle t’enserre si fort
elle t’emmène aux pays des oublis.
elle les regardera droit dans leur mal.
Alors …
Elle n’oubliera rien,
elle effacera tout,
elle met à mort.


Puis dans ce monde disparu
alors rendue …
tu révéleras.


Le monde qui se perd
Le monde qui te perd
Tu es partout
tu es nulle part.
C’est là
c’est déjà.
Un appel soudain que tu rêves
Un appel soudain qui s’interrompt
La compréhension originelle.

Le hasard est séduction
le hasard est sinistre
La vie doit risquer
la vie sait révolter.


L’étreinte
La main sur ton cœur
Le doigt de Dieu

Le jour viendra
pour un instant
Le temps sera là
pour toi
seulement

Alors tu sauras
Alors tu rentreras.

Toi, ce hurlement …,
puis rien.

La meute …
Ecoute, ce hurlement à ne pas te laisser entendre.
Le temps d’un incendie, elle t’enserre si fort
elle t’emmène aux pays des ravissements.
elle les regardera droit dans leur mal.
Alors …
Elle n’oubliera rien,
elle effacera tout,
elle met à mort.


Puis dans ce monde disparu
alors rendue …
tu révéleras.


Le monde qui se profane
Le monde qui te profane
Tu es partout
tu es nulle part.
C’est là
c’est toujours.
Un oubli soudain que tu traces
Un oubli soudain qui s’insère
La compréhension originelle.

Le hasard est mirage
le hasard est tricheur
La vie doit quantifier
la vie sait dénier.


L’au revoir
La main sur tes desseins
Le doigt de Dieu

Le jour viendra
pour un instant
Le temps sera là
pour toi
seulement

Alors tu sauras
Alors tu aimeras.

Toi, cette paralysie …,
puis rien.

La meute …
Ecoute, ce hurlement à ne pas te laisser comprendre.
Le temps d’une noyade, elle t’enserre si fort
elle t’emmène aux pays des images.
elle les regardera droit dans leur mal.
Alors …
Elle n’oubliera rien,
elle effacera tout,
elle met à mort.


Puis dans ce monde disparu
alors rendue …
tu révéleras.


Le monde qui se foudroie
Le monde qui te foudroie
Tu es partout
tu es nulle part.
C’est là
c’est à l’origine.
Une apocalypse soudain que tu démontes
Une apocalypse soudain qui s’engloutit
La compréhension originelle.

Le hasard est magma
le hasard est partisan
La vie doit dompter
la vie sait accuser.


Le reflux
La main sur ton présent
Le doigt de Dieu

Le jour viendra
pour un instant
Le temps sera là
pour toi
seulement

Alors tu sauras
Alors tu exalteras.

Toi, cet éblouissement …,
puis rien.

La meute …
Ecoute, ce hurlement à ne pas te laisser comprendre.
Le temps d’une infamie, elle t’enserre si fort
elle t’emmène aux pays des paradis.
elle les regardera droit dans leur mal.
Alors …
Elle n’oubliera rien,
elle effacera tout,
elle met à mort.


Puis dans ce monde disparu
alors rendue …
tu revivras.


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 13 octobre 2007