Sunday, July 31, 2011

L'ile des vivants.



La réalité
jeu de la mort
Le rêve
jeu de la vie

Le DIT pour une tentation
L’ile des vivants.

( Rap__sodie pour une désillusion à une voix, un récitant et deux chœurs )


Dans cette ville découverte
tu ne sais la rue prochaine
cette inexistence dans ton esprit
cette ville qui se crée
à mesure de tes pas
l’espace arrêté à toi
l’espace dévidé du temps
le temps arrêté à toi
le temps décousu de l’espace


Toi Grimka
la fille inventée
tu prends le temps
maintenant macramé de l’espace
tu prends l’espace
maintenant ombre du temps
Toi Grimka
la fille errante
tu crées le temps
maintenant parfums de ton esprit
tu crées l’espace
maintenant caresses de ton esprit


Dans cette ville enfantée
tu devines la rue prochaine
cette prescience dans ton esprit
cette ville que tu crées
à mesure de tes pas
l’espace né de toi
l’espace image du temps
le temps né de toi
le temps icône de l’espace


Dans cette âme découverte
tu ne sais la pensée prochaine
cette inexistence dans ton esprit
cette âme qui se crée
à mesure de tes pas
l’espace arrêté à toi
l’espace dévidé du temps
le temps arrêté à toi
le temps décousu de l’espace


Toi Grimka
la fille inventée
tu prends le temps
maintenant macramé de l’espace
tu prends l’espace
maintenant ombre du temps
Toi Grimka
la fille errante
tu crées le temps
maintenant parfums de ton esprit
tu crées l’espace
maintenant caresses de ton esprit


Dans cette âme invoquée
tu devines la pensée prochaine
cette prescience dans ton esprit
cette âme que tu crées
à mesure de tes pas
l’espace né de toi
l’espace image du temps
le temps né de toi
le temps icône de l’espace


Dans cet univers découvert
tu ne sais le monde prochain
cette inexistence dans ton esprit
cet univers qui se crée
à mesure de tes pas
l’espace arrêté à toi
l’espace dévidé du temps
le temps arrêté à toi
le temps décousu de l’espace


Toi Grimka
la fille inventée
tu prends le temps
maintenant macramé de l’espace
tu prends l’espace
maintenant ombre du temps
Toi Grimka
la fille errante
tu crées le temps
maintenant parfums de ton esprit
tu crées l’espace
maintenant caresses de ton esprit


Dans cet univers enfanté
tu devines le monde prochain
cette prescience dans ton esprit
cet univers que tu crées
à mesure de tes pas
l’espace né de toi
l’espace image du temps
le temps né de toi
le temps icône de l’espace


Dans ce Dieu découvert
tu ne sais le paradis prochain
cette inexistence dans ton esprit
ce Dieu qui se crée
à mesure de tes pas
l’espace arrêté à toi
l’espace dévidé du temps
le temps arrêté à toi
le temps décousu de l’espace


Toi Grimka
la fille inventée
tu prends le temps
maintenant macramé de l’espace
tu prends l’espace
maintenant ombre du temps
Toi Grimka
la fille errante
tu crées le temps
maintenant parfums de ton esprit
tu crées l’espace
maintenant caresses de ton esprit


Dans ce Dieu enfanté
tu devines le paradis prochain
cette prescience dans ton esprit
ce Dieu que tu crées
à mesure de tes pas
l’espace né de toi
l’espace image du temps
le temps né de toi
le temps icône de l’espace


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 septembre 2011

Saturday, July 30, 2011

Si pâle.



Le point
où tout est créé
Le vide
où tout est détruit
Le point qui devient infini
Le vide qui devient un
Le point et le vide
pour autre chose

Le DIT pour une éperdue
Si pâle.

( Rap__sodie pour un souffle à une voix, sans récitant et un chœur )


Elle avait un cœur si petit
qu’une seule violette l’enivrait

Dans l’infiniment grand
là où il n’y a rien
Toi, égarée
tu montreras les mots de mensonge
Dans l’infiniment petit
là où il y a tout
Toi, avertie
tu cacheras les mots de vérité


Elle avait un cœur si pâle
que même la lune l’aimait

Dans l’infiniment grand
là où il n’y a rien
Toi, égarée
tu montreras les mots de mensonge
Dans l’infiniment petit
là où il y a tout
Toi, avertie
tu cacheras les mots de vérité


Elle avait un cœur si infini
que là-bas le temps s’y égarait

Dans l’infiniment grand
là où il n’y a rien
Toi, égarée
tu montreras les mots de mensonge
Dans l’infiniment petit
là où il y a tout
Toi, avertie
tu cacheras les mots de vérité


Elle avait un cœur si lourd
que parfois elle l’oubliait

Dans l’infiniment grand
là où il n’y a rien
Toi, égarée
tu montreras les mots de mensonge
Dans l’infiniment petit
là où il y a tout
Toi, avertie
tu cacheras les mots de vérité


Elle avait un cœur si tendre
que souvent il saignait

Dans l’infiniment grand
là où il n’y a rien
Toi, égarée
tu montreras les mots de mensonge
Dans l’infiniment petit
là où il y a tout
Toi, avertie
tu cacheras les mots de vérité


Elle avait un cœur si serré
qu’un jour il n’osa plus respirer

Dans l’infiniment grand
là où il n’y a rien
Toi, égarée
tu montreras les mots de mensonge
Dans l’infiniment petit
là où il y a tout
Toi, avertie
tu cacheras les mots de vérité


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 août 2011



Wednesday, July 27, 2011

Il y avait.



Alors elles seront mille et une
ce sera le temps revenu
le temps de l’annonciation
Dans un ailleurs si autre
dans des temps si oubliés
on écrira cette histoire
demain

Le DIT pour une envoyée
Il y avait.

( Rap__sodie pour un eldorado à deux voix, un récitant et un chœur )


Rappelle-toi chez toi
il y avait ces oiseaux de pierre
qui dessinaient des arabesques
mots d’ors, pourpres sur des cieux de sable
ces mots emprisonnés que tu nous dis
que personne ne veut entendre


Toi l’annonciatrice dont ne sait plus
aucun musicien ne rappellera ta venue
seules ces filles si belles
front baissé
cœur serré
filles de la terre
promises à ces ailleurs infinis
les yeux écarquillés se lèveront

Rappelle-toi chez toi
il y avait cette chanteuse muette
qui racontait tes amours
mots d’argents, glaces sur ses mains si ardentes
ces mots emprisonnés que tu nous dis
que personne ne veut entendre


Toi l’annonciatrice dont ne sait plus
aucun peintre ne rappellera tes prières
seules ces filles si belles
front baissé
cœur serré
filles de la terre
promises à ces ailleurs infinis
les yeux écarquillés se lèveront

Rappelle-toi chez toi
il y avait cette enfant de papiers
qui riait à cœur de broderies
mots d’arc-en-ciel aveugle dans ses cascades de larmes
ces mots emprisonnés que tu nous dis
que personne ne veut entendre


Toi l’annonciatrice dont ne sait plus
aucun musicien ne peindra ta gloire
seules ces filles si belles
front baissé
cœur serré
filles de la terre
promises à ces ailleurs infinis
les yeux écarquillés se lèveront

Rappelle-toi chez toi
il y avait cette brise enchaînée
qui psalmodiait des caresses étrangères
mots d’amour assoiffés sur ton corps effacé
ces mots emprisonnés que tu nous dis
que personne ne veut entendre


Toi l’annonciatrice dont ne sait plus
aucun sculpteur ne dessinera ta mélodie
seules ces filles si belles
front baissé
cœur serré
filles de la terre
promises à ces ailleurs infinis
les yeux écarquillés se lèveront

Rappelle-toi chez toi
il y avait ces poètes sans plume
qui inventaient des univers de rêves
mots de fumée d’acier sur des stèles de cendres
ces mots emprisonnés que tu nous dis
que personne ne veut entendre


Toi l’annonciatrice dont ne sait plus
aucun fou ne croira ton pays
seules ces filles si belles
front baissé
cœur serré
filles de la terre
promises à ces ailleurs infinis
les yeux écarquillés se lèveront

Rappelle-toi chez toi
il y avait cette étreinte inachevée
qui t’a fait deviner ce monde si soudain
mots d’ailleurs déclinés sur cette âme blessée
ces mots délivrés que tu leur dis
que seules elles recueillent


Toi l’annonciatrice dont ne sait plus
aucun Dieu ne taira ta venue
alors ces filles si belles
front levé
cœur libéré
filles de la terre
promises à ces ailleurs infinis
les yeux écarquillés s’en iront

Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 27 août 2011



Tuesday, July 26, 2011

Non sens.



Ces neurones démarqués
quelques neurones laissés
brouillards assourdissants
Ces neurones muets
l’âme retrouvée
lumières enivrantes

Le DIT pour une confirmation
Non sens.

( Rap__sodie pour un retour à une voix, aucun récitant et un chœur )



Ils disaient regarde
Tu croyais voir
là étaient l’aberration
voir, cette infirmité humaine

Regarde
regarde avec la foi donnée
ton regard au-delà des eaux
cette puissance nouvelle
que tu vas retrouver
Le doigt de Dieu
qui t’a dit
attend
qui te dit
viens dénudée
voilà la vérité


Ils disaient écoute
Anova nouvelle venue
Tu croyais entendre
là étaient l’aberration
entendre, cette infirmité humaine

Ecoute
écoute avec la foi donnée
ton ouie au-delà des monts
cette puissance nouvelle
que tu vas retrouver
Le doigt de Dieu
qui t’a dit
attend
qui te dit
viens dénudée
voilà la vérité


Ils disaient touche
Anova nouvelle venue
Tu croyais connaître
là étaient l’aberration
toucher, cette infirmité humaine

Touche
touche avec la foi donnée
ta main au-delà des nuées
cette puissance nouvelle
que tu vas retrouver
Le doigt de Dieu
qui t’a dit
attend
qui te dit
viens dénudée
voilà la vérité

Ils disaient goûte
Anova nouvelle venue
Tu croyais aimer
là étaient l’aberration
goûter, cette infirmité humaine

Goûte
goûte avec la foi donnée
ton palais au-delà des astres
cette puissance nouvelle
que tu vas retrouver
Le doigt de Dieu
qui t’a dit
attend
qui te dit
viens dénudée
voilà la vérité


Ils disaient sens
Anova nouvelle venue
Tu croyais savoir
là étaient l’aberration
sentir, cette infirmité humaine

Sens
sens avec la foi donnée
ton cœur au-delà des mondes
cette puissance nouvelle
que tu vas retrouver
Le doigt de Dieu
qui t’a dit
attend
qui te dit
viens dénudée
voilà la vérité


Ils disaient aime
Anova nouvelle venue
Tu croyais donner
là étaient l’aberration
aimer, cette infirmité humaine

Aime
aime avec la foi donnée
ton âme au-delà de Dieu
cette puissance nouvelle
que tu vas retrouver
Le doigt de Dieu
qui t’a dit
attend
qui te dit
viens dénudée
voilà la vérité


Ils disaient aime
Anova nouvelle venue
Tu croyais donner
là étaient l’aberration
aimer, cette infirmité humaine

Aime
aime avec la foi donnée
ton âme au-delà de Dieu
cette puissance nouvelle
que tu vas retrouver
Le doigt de Dieu
qui t’a dit
maintenant
qui te dit
viens dénudée
voilà la vérité



Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 27 août 2011



Référentiel dénoncé.



Le passé le futur
visions
Le présent
sans paasé ni futur
oubli
L’espace
là où il y a le temps
l’espace infini
qui devient temps
l’espace chemin dans le temps
Le temps
là où il y a l’espace
le temps infini
qui devient espace
le temps chemin dans l’espace

Le DIT pour une cohérence
Référentiel dénoncé.

( Rap__sodie pour une attirance à une voix, un récitant et un chœur )



Le temps devenu espace
et toi transparue
L’espace qui devient temps
et toi parue

Soudain
voilà que tu dis la courbure
Courbure du temps
passé détenu
futur dénoué
Soudain
voilà que tu dis la courbure
Courbure de l’espace
en deçà détenu
en delà dénoué


Toi passante
parfois là
l’espace qui se dérobe
Toi passante
parfois là
le temps qui se voile


Deux ensembles joints
L’avant et l’après
Le présent corrélateur

Le temps devenu espace
et toi devenue
L’espace qui devient temps
et toi venue

Soudain
voilà que tu dis la pliure
Pliure du temps
passé revenu
futur arboré
Soudain
voilà que tu dis la pliure
Pliure de l’espace
en deçà revenu
en delà arboré


Toi passante
parfois là
l’espace qui s’enfuit
Toi passante
parfois là
le temps qui se grise


Deux ensembles conjoints
L’avant et l’après
Le présent séparateur

Le temps devenu espace
et toi préconçue
L’espace qui devient temps
et toi conçue

Soudain
voilà que tu dis la plissure
Plissure du temps
passé devenu
futur proclamé
Soudain
voilà que tu dis la plissure
Plissure de l’espace
en deçà devenu
en delà proclamé


Toi passante
parfois là
l’espace qui s’entête
Toi passante
parfois là
le temps qui se défait


Deux ensembles rejoints
L’avant et l’après
Le présent unificateur

Le temps devenu espace
et toi éperdue
L’espace qui devient temps
et toi perdue

Soudain
voilà que tu dis la cassure
Cassure du temps
passé révolu
futur égaré
Soudain
voilà que tu dis la cassure
Cassure de l’espace
en deçà révolu
en delà dénoué


Toi passante
parfois là
l’espace qui se dissout
Toi passante
parfois là
le temps qui se noircit


Deux ensembles disjoints
L’avant et l’après
Le présent révocateur


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 27 août 2011



Sunday, July 17, 2011

Le voleur de mal.



Osmose génétique
du plus proche de Dieu
heritance
Rétro osmose génétique
du plus loin de Dieu
inheritance
Meta osmose génétique
Du plus autre de Dieu
theoheritance
Possible récurrence
Possible itération

Le DIT pour une sur vie
Le voleur de mal.

( Rap__sodie pour ré création à une voix, un récitant et un chœur )


Nous prendrons à tes parents
à ceux de bien avant
Nous prendront à tes enfants
à ceux de bien après
Et tu naîtras encore
toi la belle cachée

Tu seras la preuve
Tu seras la vérité
tu diras les mots
qui agonient
tu seras le doigt
qui cendre


Il se croient dieux
tu ne verras que cendres
Ils se croient pères
tu ne verras que lies


Nous prendrons à ceux d’ici
à ceux de bien avant
Nous prendront à ceux d’ailleurs
à ceux de bien après
Et tu naîtras encore
toi la belle cachée

Tu seras la preuve
Tu seras la vérité
tu diras les mots
qui agonient
tu seras le doigt
qui cendre


Il se croient dieux
tu ne verras que cendres
Ils se croient pères
tu ne verras que lies


Nous prendrons à ceux d’hier
à ceux de bien avant
Nous prendront à ceux de demain
à ceux de bien après
Et tu naîtras encore
toi la belle cachée

Tu seras la preuve
Tu seras la vérité
tu diras les mots
qui agonient
tu seras le doigt
qui cendre


Il se croient dieux
tu ne verras que cendres
Ils se croient pères
tu ne verras que lies


Nous prendrons à ceux des paradis
à ceux de bien avant
Nous prendront à ceux des enfers
à ceux de bien après
Et tu naîtras encore
toi la belle cachée

Tu seras la preuve
Tu seras la vérité
tu diras les mots
qui agonient
tu seras le doigt
qui cendre


Il se croient dieux
tu ne verras que cendres
Ils se croient pères
tu ne verras que lies


Nous prendrons à ceux des bibles
à ceux de bien avant
Nous prendront à ceux des prières
à ceux de bien après
Et tu naîtras encore
toi la belle cachée

Tu seras la preuve
Tu seras la vérité
tu diras les mots
qui agonient
tu seras le doigt
qui cendre


Il se croient dieux
tu ne verras que cendres
Ils se croient pères
tu ne verras que lies


Nous prendrons à ceux si autres
à ceux de bien avant
Nous prendront à ceux si pareils
à ceux de bien après
Et tu naîtras encore
toi la belle cachée

Tu seras la preuve
Tu seras la vérité
tu diras les mots
qui agonient
tu seras le doigt
qui cendre


Il se croient dieux
tu ne verras que cendres
Ils se croient pères
tu ne verras que lies


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 27 août 2011



Thursday, July 14, 2011

Plus que tout.



Explosion des lignes
intégrales des lignes et des espaces
Implosion des espaces
dérivées des espaces et des lignes

Le DIT pour une intégrale
Plus que tout.

( Rap__sodie pour une dérivée à une voix, un récitant et un chœur )


Tu étais là
fille des avants
Eve de verre
tes yeux éclairs de jade
ta bouche lumières de vitrail
tes seins pâleur de soleil
ton ventre ombre de lune
ta vie larmes de cristal


L’avant qui touche l’après
l’ailleurs qui touche l’ici
moi mort ici, moi vivant ailleurs
osmose révulsée
osmose d’images
seulement l’avant
L’après qui touche l’avant
l’ici qui touche l’ailleurs
moi mort ailleurs, moi vivant ici
osmose écoulée
osmose d’icônes


Puis
ce Doigt qui te touche


Surfaces de l’espace
dynamique
l’espace qui devient ligne
Lignes du temps
dynamique
le temps qui devient surfaces
Des lignes qui s’imbriquent
qui ne font qu’une surface
Des espaces qui s’emmêlent
qui ne font qu’une ligne

Tu étais là
fille des avants
Eve des poètes
tes yeux encres des mots
ta bouche flammes des vers
tes seins rêves des révoltes
ton ventre sommeils des poèmes
ta vie souffles des épopées


L’avant qui touche l’après
l’ailleurs qui touche l’ici
moi mort ici, moi vivant ailleurs
osmose révulsée
osmose d’images
seulement l’avant
L’après qui touche l’avant
l’ici qui touche l’ailleurs
moi mort ailleurs, moi vivant ici
osmose écoulée
osmose d’icônes


Puis
ce Doigt qui te montre


Intégrales de l’espace
dynamique
l’espace qui devient infini
Vecteurs du temps
dynamique
le temps qui devient sphères
Des lignes qui s’imbriquent
qui ne font qu’une intégrale
Des espaces qui s’emmêlent
qui ne font qu’un vecteur

Tu étais là
fille des avants
Eve des élus
tes yeux oriflammes des perdus
ta bouche prières des noyés
tes seins offrandes des muselés
ton ventre porte des avalons
ta vie versets des prières


L’avant qui touche l’après
l’ailleurs qui touche l’ici
moi mort ici, moi vivant ailleurs
osmose révulsée
osmose d’images
seulement l’avant
L’après qui touche l’avant
l’ici qui touche l’ailleurs
moi mort ailleurs, moi vivant ici
osmose écoulée
osmose d’icônes


Puis
ce Doigt qui te choisit


Courbures de l’espace
dynamique
l’espace qui devient lumières
Segments du temps
dynamique
le temps qui devient horizons
Des lignes qui s’imbriquent
qui ne font qu’une courbure
Des espaces qui s’emmêlent
qui ne font qu’un segment

Tu étais là
fille des avants
Eve des futurs
tes yeux mirages des certitudes
ta bouche alléluias des bibles
tes seins bravoures des pauvres
ton ventre voiles des dogmes
ta vie matrices des vérités


L’avant qui touche l’après
l’ailleurs qui touche l’ici
moi mort ici, moi vivant ailleurs
osmose révulsée
osmose d’images
seulement l’avant
L’après qui touche l’avant
l’ici qui touche l’ailleurs
moi mort ailleurs, moi vivant ici
osmose écoulée
osmose d’icônes


Puis
ce Doigt qui t’annonce


Vibrations de l’espace
dynamique
l’espace qui devient récurrences
Vibrations du temps
dynamique
le temps qui devient mouvements
Des lignes qui s’imbriquent
qui ne font qu’une vibration
Des espaces qui s’emmêlent
qui ne font qu’une vibration

Tu étais là
fille des avants
Eve des achèvements
tes yeux infinis des espérances
ta bouche mannes des manuscrits
tes seins miroirs des victoires
ton ventre oasis des souvenirs
ta vie sources des légendes


L’avant qui touche l’après
l’ailleurs qui touche l’ici
moi mort ici, moi vivant ailleurs
osmose révulsée
osmose d’images
seulement l’avant
L’après qui touche l’avant
l’ici qui touche l’ailleurs
moi mort ailleurs, moi vivant ici
osmose écoulée
osmose d’icônes


Puis
ce Doigt qui t’élit


Infinis de l’espace
dynamique
l’espace qui devient tangence
Infinis du temps
dynamique
le temps qui devient contact
Des lignes qui s’imbriquent
qui ne font qu’un infini
Des espaces qui s’emmêlent
qui ne font qu’un infini

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 juillet 2011

Wednesday, July 13, 2011

Sorcières.



Un brasier
pour cacher l’univers
Des flammes
pour noyer l’infini
Pauvres petits hommes

Le DIT pour une fatalité
Sorcières !

( Rap__sodie pour le mal à une voix, un récitant et un chœur )


Gwenda, regarde
cette fille si belle
cette fille trop belle
cette fumée qui voulait être caresse
ces flammes qui voulaient être amour


Un témoin
Une source qui sera rivière
Un fleuve qui sera mer
Un océan qui sera monde
Un univers qui sera Dieu


Gwenda, regarde-la
ce bûcher inconcevable
regarde la mourir
écoute son cri si long murmure
reçois son âme si tendre sanglot


Cet homme en noir
gardien de ces chiens
meneur de ces chiennes
Cette ignorance impardonnée
satan incarné
qui porte le mal


Gwenda
toi qui sait la nature
toi qui porte la résolution
Gwenda
mets la boue sur tes joues
mets la cendre sur ta langue
mets le sable sur tes mots
Gwenda
accepte cette fille
brûlée vive
alors tu iras plus loin
alors tu iras plus haut

Gwenda, regarde
cette fille si douce
cette fille trop douce
cette roue qui voulait être tendresse
ces fers qui voulaient être miels


Un témoin
Une source qui sera rivière
Un fleuve qui sera mer
Un océan qui sera monde
Un univers qui sera Dieu


Gwenda, regarde-la
ce billot inévitable
regarde la mourir
écoute son râle si long murmure
reçois son âme si tendre sanglot
oublie cette croix déracinée


Cet homme en noir
gardien de ces chiens
meneur de ces chiennes
Cette ignorance impardonnée
satan incarné
qui porte le mal


Gwenda
toi qui sait la nature
toi qui porte la résolution
Gwenda
mets la boue sur tes joues
mets la cendre sur ta langue
mets le sable sur tes mots
Gwenda
accepte cette fille
fracassée vive
alors tu iras plus loin
alors tu iras plus haut

Gwenda, regarde
cette fille si fière
cette fille trop fière
ces traits qui voulaient être prousse
ces chevaux qui voulaient être cavalcade


Un témoin
Une source qui sera rivière
Un fleuve qui sera mer
Un océan qui sera monde
Un univers qui sera Dieu


Gwenda, regarde-la
ce déchirement intraitable
regarde la mourir
écoute son souffle si long baiser
reçois son âme si tendre sanglot
oublie cette croix déracinée


Cet homme en noir
gardien de ces chiens
meneur de ces chiennes
Cette ignorance impardonnée
satan incarné
qui porte le mal


Gwenda
toi qui sait la nature
toi qui porte la résolution
Gwenda
mets la boue sur tes joues
mets la cendre sur ta langue
mets le sable sur tes mots
Gwenda
accepte cette fille
écartelée vive
alors tu iras plus loin
alors tu iras plus haut

Gwenda, regarde
cette fille si pauvre
cette fille trop pauvre
ces mains qui voulaient être richesse
ces pierres qui voulaient être remparts


Un témoin
Une source qui sera rivière
Un fleuve qui sera mer
Un océan qui sera monde
Un univers qui sera Dieu


Gwenda, regarde-la
ce noiement insurmontable
regarde la mourir
écoute son souffle si long oubli
reçois son âme si tendre sanglot
oublie cette croix déracinée


Cet homme en noir
gardien de ces chiens
meneur de ces chiennes
Cette ignorance impardonnée
satan incarné
qui porte le mal


Gwenda
toi qui sait la nature
toi qui porte la résolution
Gwenda
mets la boue sur tes joues
mets la cendre sur ta langue
mets le sable sur tes mots
Gwenda
accepte cette fille
lapidée vive
alors tu iras plus loin
alors tu iras plus haut

Gwenda, regarde
toi la fille si libre
toi la fille trop libre
ces mots qui sauront être noblesse
ces discours qui sauront être vérités


Un témoin
Une source qui sera rivière
Un fleuve qui sera mer
Un océan qui sera monde
Un univers qui sera Dieu


Gwenda, regarde-toi
cette frayeur insondable
regarde toi survivre
écoute ton souffle si long message
conçois ton âme si tendre sanglot
montre cette Croix encensée


Ces filles immaculées
gardiennes de ces souffrances
porteuses de ces mystères
Ces devenirs réalisés
Dieu dévolu
qui portent les paradis


Gwenda
toi qui devient nature
toi qui porte la résolution
Gwenda
vois la fleur sur tes joues
vois l’or sur ta langue
vois le diamant sur tes mots
Gwenda
accepte cette guerre
affolée vive
alors tu seras plus loin
alors tu seras plus haut

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 juillet 2011

Tuesday, July 12, 2011

Le théâtre des morts.



Limbes inavouées
errants éventrés

Le DIT pour un cauchemar
Le théâtre des morts.

( Rap__sodie pour un fantasme à une voix, nul récitant et un chœur )


Ces armées de chiens
Ces meutes de porcs
Ces hordes d’assassins
danseurs sataniques
chasseurs démoniaques
comédiens infernaux


Les voilà
sous le fouet de satan
à l’affût des vivants
plus morts qu’hommes


Elles seront là
survivantes des holocaustes
nombres infondés
Elles seront là
égarées des sacrifices
équations imaginées

Théâtre des mots
Théâtre des morts
Ces cris déshumanisés
les tairont-elles
gardiennes sacrées


Un monde ternaire
le vide, l’absence comme évidence
l’unité, la présence comme éventualité
la multitude, la folie comme contradiction

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 juillet 2011

Trois petits mots sur les nuages.



Le papillon
sait-il la vie
sait-il le début
sait-il la fin
Le papillon
est la vie

Le DIT pour des mots sur le sable
Trois petits mots sur les nuages.

( Rap__sodie pour des pas sur les nuages à une voix, un récitant et deux chœurs )


Un papillon si beau
qu’il ne vit qu’un instant
un trait d’or sur le firmament
étourdi de soleil
le voilà disparu
Un papillon si beau
qui s’élance vers l’infini
un trait de vie sur les nuages
Un papillon si beau
qui se noie dans l’éternité

Une enfant si pure
qu’elle ne vit qu’un moment
un souffle d’argent sur les nuages
étourdie de joie
la voilà envolée
Une enfant si pure
qui sourit à l’infini
un trait d’amour sur les nuages
Une enfant si pure
Qui rencontre l’éternité

Toi qui l’a tant chérie
quand tu verras l’or du papillon
au-delà de l’hiver
alors tu entendras le rire
de l’enfant papillon

Thaïs
enfant papillon
tu courais sur le sable
les vagues murmuraient ton nom
tu voulais la vie à plein cœur
le sable marquait ton nom
Thaïs
enfant papillon
Trois petits mots sur les nuages
Je vous aime


Le trait de joie du papillon
un fil tendu des hiers aux demains
un fil si ténu qu’il ne rompt pas

Chassé du paradis
l’homme sait le temps
l’homme sait la fin
l’homme sait la mort
L’âme au paradis
l’enfant ne sait pas le temps
l’enfant ne sait pas la fin
l’enfant est la vie


Toi venue de si loin
sais-tu l’infini du papillon
Toi partie si loin
sais-tu l’éternité du papillon

Un papillon si beau
qu’il ne sent pas le froid
un trait de glace sur le bout des ailes
étourdi de soleil
le voilà déconvenu
Un papillon si beau
qui chante les paradis
un trait de feu sur les cœurs
Un papillon si beau
qui se noie dans le bonheur

Une enfant si pure
qu’elle ne croit pas les griffes
un souffle de glace sur le bout des doigts
étourdie de joie
la voilà désolée
Une enfant si pure
qui appelle à l’infini
un trait d’argent sur le bout des doigts
Une enfant si pure
Qui rencontre le bonheur

Toi qui l’a tant chérie
quand tu verras l’or du papillon
au-delà de l’hiver
alors tu entendras le rire
de l’enfant papillon

Thaïs
enfant papillon
tu courais sur le sable
les vagues murmuraient ton nom
tu voulais la vie à plein cœur
le sable marquait ton nom
Thaïs
enfant papillon
Trois petits mots sur les océans
Je vous aime


Le trait de joie du papillon
un fil tendu des hiers aux demains
un fil si ténu qu’il ne rompt pas

Chassé du paradis
l’homme sait le temps
l’homme sait la fin
l’homme sait la mort
L’âme au paradis
l’enfant ne sait pas le temps
l’enfant ne sait pas la fin
l’enfant est la vie


Toi venue de si loin
sais-tu l’infini du papillon
Toi partie si loin
sais-tu l’éternité du papillon

Un papillon si beau
qu’il ne comprend pas l’hiver
un trait d’acier sur sur les mots du cœur
étourdi de silence
le voilà décousu
Un papillon si beau
qui oublie les farandoles
un trait d’encre sur les noms
Un papillon si beau
qui se noie dans la nuit

Une enfant si pure
qu’elle ne croit pas les chants
un souffle des anges sur les larmes des âmes
étourdie de lumière
la voilà advenue
Une enfant si pure
qui devient l’infini
un trait d’infini sur le bout des doigts
Une enfant si pure
Qui rencontre le commencement

Toi qui l’a tant chérie
quand tu verras l’or du papillon
au-delà de l’hiver
alors tu entendras le rire
de l’enfant papillon

Thaïs
enfant papillon
tu courais sur le sable
les vagues murmurent ton nom
tu voulais la vie à plein cœur
le sable marque ton nom
Thaïs
enfant papillon
Trois petits mots sur les vents
Je vous aime


Le trait de joie du papillon
un fil tendu des hiers aux demains
un fil si ténu qu’il ne rompt pas

Chassé du paradis
l’homme sait le temps
l’homme sait la fin
l’homme sait la mort
L’âme au paradis
l’enfant ne sait pas le temps
l’enfant ne sait pas la fin
l’enfant est la vie


Toi venue de si loin
tu sais l’infini du papillon
Toi partie si loin
tu sais l’éternité du papillon

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 juillet 2011