Saturday, June 30, 2007

Ta Fuite, ta peur, ta prière





Elle qui veut s'enfuir
Lui qui veut la retenir
Elle sauvée
Lui éperdu
Elle qui s'enfuit
Lui sauvé
Elle éperdue
Lui qui la retient
( mg )


Le DIT pour Elle
Ta Fuite, ta peur, ta prière

( Rap__sodie pour une entre-vie à deux voix, un récitant et un chœur )


Un pont tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Une autoroute tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les sciences
qui rend tout si pur

Une simple transformée, un aveuglement
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut danser
Et moi, tes yeux qui chutent vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut aller
Et elle, mes yeux qui montent vers elle


Deux corps qui s'entre croisent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'échapper si près
Une vie, à toi, qui veut te rattraper si loin


Un point tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Une ombre tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les hommes
qui rend tout si beau

Une simple transformée, un passage
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut chanter
Et moi, tes yeux qui sont prières vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut se taire
Et elle, mes yeux qui sont pardons vers elle


Deux corps qui s'entre voient
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'évader si près
Une vie, à toi, qui veut te retenir si loin


Un sourire tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Un larme tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les nombres
qui rend tout si infini

Une simple transformée, un élan
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut jouer
Et moi, tes yeux qui penchent vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut retourner
Et elle, mes yeux qui abjurent vers elle


Deux corps qui s'entre frôlent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'enfuir si près
Une vie, à toi, qui veut te toucher si loin


Un cri tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Un pleur tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les réalités
qui rend tout si vivant

Une simple transformée, une vérité
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut rire
Et moi, tes yeux qui sont silences à mes cris
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut renier
Et elle, mes yeux qui sont hurlements à ton cœur


Deux corps qui s'entre donnent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'effacer si près
Une vie, à toi, qui veut te mentir si loin


Une invite tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Une peur tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les lois
qui rend tout si infidèle

Une simple transformée, un continuum
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut pardonner
Et moi, tes yeux qui pardonnent vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut commencer
Et elle, mes yeux qui supplient vers elle


Deux corps qui s'entre lacent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une vie, à moi, qui veut s'endormir si près
Une vie, à toi, qui veut t'éveiller si loin


Un rêve tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Un monde tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les certitudes
qui rend tout si autrement

Une simple transformée, une aberration
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut oublier
Et moi, tes yeux qui sont muets vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut devenir
Et elle, mes yeux qui sont brûlis vers elle


Deux corps qui s'entre quittent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut vivre si près
Une vie, à toi, qui veut te surseoir si loin


Un ange tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Un mortel tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les êtres
qui rend tout si absolu

Une simple transformée, un biorythme
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut aimer
Et moi, tes yeux qui sont à Dieu vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut implorer
Et elle, mes yeux qui sont à la terre vers elle


Deux corps qui s'entre jouent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'envoler si près
Une vie, à toi, qui veut te tenir si loin


Un ailleurs tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Un phantasme tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les croyances
qui rend tout si éphémère

Une simple transformée, une transition
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut enfanter
Et moi, tes yeux qui sont souffles vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut cacher
Et elle, mes yeux qui sont virus vers elle


Deux corps qui s'entre choquent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut se fondre si près
Une vie, à toi, qui veut te garder si loin


Un absolu tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Un ego tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les infinis
qui rend tout si confondu

Une simple transformée, un extremum
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut croire
Et moi, tes yeux qui sont appels vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut inventer
Et elle, mes yeux qui sont leurres vers elle


Deux corps qui s'entre prennent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut se noyer si près
Une vie, à toi, qui veut te charmer si loin


Une liberté tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Une prison tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les utopies
qui rend tout si idéal

Une simple transformée, une matrice
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut voler
Et moi, tes yeux qui sont chutes vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut céder
Et elle, mes yeux qui sont murs vers elle


Deux corps qui s'entre signent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut se blottir si près
Une vie, à toi, qui veut te bercer si loin


Un départ tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Une retour tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les dires
qui rend tout si poétique

Une simple transformée, une itération
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut sourire
Et moi, tes yeux qui sont blessures vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut feindre
Et elle, mes yeux qui sont acides vers elle


Deux corps qui s'entre cèdent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'éclairer si près
Une vie, à toi, qui veut te voiler si loin


Une stèle tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Un graffiti tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les infinités
qui rend tout si perpétuel

Une simple transformée, une récurrence
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut cesser
Et moi, tes yeux qui sont silences vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut promettre
Et elle, mes yeux qui sont cris vers elle


Deux corps qui s'entre mêlent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'enhardir si près
Une vie, à toi, qui veut t'entraver si loin


Une vérité tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Une illusion tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les sens
qui rend tout si paradoxal

Une simple transformée, une identité
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut abolir
Et moi, tes yeux qui sont aveux vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut avouer
Et elle, mes yeux qui sont oublis vers elle


Deux corps qui s'entre prient
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'absoudre si près
Une vie, à toi, qui veut te pardonner si loin


Un supplice tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Une plainte tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les forces
qui rend tout si suprême

Une simple transformée, une abstraction
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut guérir
Et moi, tes yeux qui sont invites vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut supporter
Et elle, mes yeux qui sont refus vers elle


Deux corps qui s'entre pillent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut se libérer si près
Une vie, à toi, qui veut t'altérer si loin


Une île tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Une escale tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les esprits
qui rend tout si vrai

Une simple transformée, une intégrale
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut fondre
Et moi, tes yeux qui sont églises vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut montrer
Et elle, mes yeux qui sont doutes vers elle


Deux corps qui s'entre vouent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'embraser si près
Une vie, à toi, qui veut t'exhiber si loin


Une femme tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Un homme tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les rois
qui rend tout si humain

Une simple transformée, un logarithme
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut naître
Et moi, tes yeux qui sont nimbés vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut refaire
Et elle, mes yeux qui sont aveuglés vers elle


Deux corps qui s'entre murent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'extasier si près
Une vie, à toi, qui veut t'invoquer si loin


Un éclair tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Une noirceur tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les chaînes
qui rend tout si unique

Une simple transformée, une mutation
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut mourir
Et moi, tes yeux qui sont néants vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut vivre
Et elle, mes yeux qui sont brûlures vers elle


Deux corps qui s'entre laissent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'enhardir si près
Une vie, à toi, qui veut te libérer si loin


Un soleil tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Un doute tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les genèses
qui rend tout si vivant

Une simple transformée, un épicentre
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut muer
Et moi, tes yeux qui sont à Dieu vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut rester
Et elle, mes yeux qui sont adieux vers elle


Deux corps qui s'entre posent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut se mystifier si près
Une vie, à toi, qui veut te croire si loin


Une enfant tout en haut
Toi qui n'est déjà plus là
Un fugitif tout en bas
Moi qui suis là

La fiction qui brave les Livres
qui rend tout si merveilleux

Une simple transformée, une eurythmie
L'esprit, réceptacle des vérités, englobe toutes choses
antivirus
La pensée, manipulatrice des réalités, farde chaque chose
virus

Une enfant jamais devenue, une enfant
qui veut passer
Et moi, tes yeux qui sont Christe vers moi
Une enfant déjà outre passée, une enfant
qui veut revenir
Et elle, mes yeux qui sont litanies vers elle


Deux corps qui s'entre jettent
Et la fiction mise à mal
Et la science enfin folies

Une âme, à moi, qui veut s'unir si près
Une vie, à toi, qui veut te joindre si loin



Soleil plein les yeux
Nul humain ne peut voir le passant
Silences d'éternité
Nul humain ne peut voir le revenant
Le vide détenu
Peut-être peut-on passer
Le néant revenu
Peut-être peut-on revenir


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 13 juillet 2007

Saturday, June 16, 2007

La Fiction Magnifique (reloaded)





Pure émanation de l'imagination
la fiction est ainsi beauté pure.
Echappée à l'expérimentation
la fiction est alors beauté éternelle.
( mg )


Le DIT pour un mythe
La Fiction Magnifique ( reloaded )

( Rap__sodie révélée à deux voix, un récitant et un chœur )



Peut-être l'obscurité,
le noir tarissant.
Sûrement la lumière,
la pureté initiale.

Ainsi,
un premier pas.
Peut-être le sable
sûrement l'esprit.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est noiements
Eux savent le monde, ce monde est conception.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être le vide,
le creux inexistant.
Sûrement le néant,
le tout entier.

Ainsi,
un premier pas.
Peut-être le rien
sûrement l'infini.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est inepties
Eux savent le monde, ce monde est création.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être le point,
le dit encensé.
Sûrement le chaos,
L'ambiguïté reconnue.

Ainsi,
un autre pas.
Peut-être l'unique
sûrement l'ensemble.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est riens
Eux savent le monde, ce monde est tous.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être la fission,
la guerre récusée.
Sûrement la fusion,
L'amour fondateur.

Ainsi,
un double pas.
Peut-être l'incendie
sûrement l'alliance.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est destructions
Eux savent le monde, ce monde est racine.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être le désordre,
le pouvoir félon.
Sûrement la cohérence,
La liberté enfantée.

Ainsi,
un seul pas.
Peut-être l'affliction
sûrement l'avenir.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est folies
Eux savent le monde, ce monde est croyance.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être l'unicité,
le mensonge politique.
Sûrement la complexité,
L'énergie vitale.

Ainsi,
Encore un pas.
Peut-être le vent
sûrement la ferveur.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est discours
Eux savent le monde, ce monde est confession.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être les sigles,
la brûlure barbare.
Sûrement les écritures,
le trait consacré.

Ainsi,
un petit pas.
Peut-être l'encre
sûrement la plume.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est flammes
Eux savent le monde, ce monde est parole.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être l'ineptie,
la gloire garrottée.
Sûrement le sens,
la bonté humanisée.

Ainsi,
un grand pas.
Peut-être la lumière
sûrement la vérité.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est mirages
Eux savent le monde, ce monde est singularité.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être la confusion,
le mensonge édifié.
Sûrement l'évidence,
le savoir spontané.

Ainsi,
un pas à pas.
Peut-être le trouble
sûrement le sang.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est entrelacs
Eux savent le monde, ce monde est berceau.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être le trivial,
la morve obsédante.
Sûrement le merveilleux,
l'aboutissement primal.

Ainsi,
un plein de pas.
Peut-être la boue
sûrement l'espérance.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est corruptions
Eux savent le monde, ce monde est intelligence.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.


Peut-être les limites,
le mur factice.
Sûrement l'infini,
la dessein magnifique.

Ainsi,
un ultime pas.
Peut-être le masque
sûrement la liberté.

L'un qui noie l'autre, l'autre qui écrase l'un.
L'un qui se ressemence sans fin recréé,
L'autre qui se déshumanise sans fin décréé.

Ils veulent un monde, mais ce monde est idolâtries
Eux savent le monde, ce monde est création.
Il y a ce monde achevé, réalité dénoncée
et il y a un autre monde, fiction renoncée.



Au début l'infiniment commencement
En fin l'infiniment finissement
Tous se noient dans l'infiniment petit
L'infiniment tendu, black hole
L'infiniment pesant, black steam
Tous se fondent dans l'infiniment grand
L'infiniment distendu, white hole
L'infiniment apaisé, white steam



Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 23 juin 2007