Friday, April 11, 2014

Je veux mourir … .

Mourir
sables émouvants
Mourir
souffles captivants

Le DIT pour un charme
Je veux mourir … .

( Rap__sodie pour une hypnose à une voix, un récitant et deux chœurs )


Je veux mourir …
ni sur terre ni sur mer
vous irez jeter mes cendres
sur cette falaise
là où passent ces vents de folies

Des vents inconnus
qu’on ne sait d’où ils viennent
des vents orphelins
qu’on ne sait d’où ils vont


Tu me diras ce présent
où il est ce rien
tu me diras cet avant
où il est ce tout
tu me diras cet après
où il est cet infini

Tu me diras la matière
mirage du diable
tu me diras l’âme
rêve de Dieu


Je veux mourir …
ni sur terre ni sur mer
vous irez jeter mes cendres
sur ces cimes
là où fuient ces neiges d’éternité

Des neiges insurgées
qu’on ne sait d’où elles viennent
des neiges funestes
qu’on ne sait d’où elles vont


Tu me diras ce présent
où il est ce rien
tu me diras cet avant
où il est ce tout
tu me diras cet après
où il est cet infini

Tu me diras la matière
mirage du diable
tu me diras l’âme
rêve de Dieu


Je veux mourir …
ni sur terre ni sur mer
vous irez jeter mes cendres
sur ces lacs
là où luisent ces glaces d’infinité

Des glaces décapitées
qu’on ne sait d’où elles viennent
des glaces affligées
qu’on ne sait d’où elles vont


Tu me diras ce présent
où il est ce rien
tu me diras cet avant
où il est ce tout
tu me diras cet après
où il est cet infini

Tu me diras la matière
mirage du diable
tu me diras l’âme
rêve de Dieu


Je veux mourir …
ni sur terre ni sur mer
vous irez jeter mes cendres
sur ces sables
là où bruissent ces oueds d’irréalité

Des oueds miraculés
qu’on ne sait d’où ils viennent
des oueds désemparés
qu’on ne sait d’où ils vont


Tu me diras ce présent
où il est ce rien
tu me diras cet avant
où il est ce tout
tu me diras cet après
où il est cet infini

Tu me diras la matière
mirage du diable
tu me diras l’âme
rêve de Dieu


Je veux mourir …
ni sur terre ni sur mer
vous irez jeter mes cendres
sur ces buchers
là où meurent ces livres d’inutilité

Des livres immaculés
qu’on ne sait d’où ils viennent
des livres funambules
qu’on ne sait d’où ils vont


Tu me diras ce présent
où il est ce rien
tu me diras cet avant
où il est ce tout
tu me diras cet après
où il est cet infini

Tu me diras la matière
mirage du diable
tu me diras l’âme
rêve de Dieu


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2014

Monday, April 07, 2014

Folies.

La folie des mots
la folie des hommes
soudain
la vérité

Le DIT pour une sentence
Folie.

( Rap__sodie pour une fulgurance à une voix, un récitant et un chœur )


Ce savant fou
d’avoir cherché
sa naissance et sa mort

Dis-lui
toi venue des en-delà
dis-lui
l’austraphérence plénissante

de ces vallées
faites d’immortelles rosées
emplies de chants ensevelis
par-delà
l’aumérance pléthaureuse


Cet écrivain fou
d’avoir cherché
son destin et son origine

Dis-lui
toi venue des en-delà
dis-lui
la rétrocérance frénitude

de ces montagnes
faites d’irréelles crevasses
emplies de mots ressurgis
par-delà
l’ipériose galatinée


Cet amant fou
d’avoir cherché
sa finitude et sa source

Dis-lui
toi venue des en-delà
dis-lui
la ténécitude maliteuse

de ces rivières
faites d’insondables diamants
emplies de rêves érudits
par-delà
l’urticèse balsugée


Ce poète fou
d’avoir cherché
ses appels et ses croyances

Dis-lui
toi venue des en-delà
dis-lui
la vèrénité instimine

de ces icônes
faites d’indicibles métaux
écrites de roses démenties
par-delà
l’oramine extancée


Ce dieu fou
d’avoir cherché
son autel et sa croix

Dis-lui
toi venue des en-delà
dis-lui
la crénirale deltigie

de ces prières
faites d’incertaines gloires
noyées de mensonges entremis
par-delà
l’esticale mélinée


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 mars 2014

Sunday, April 06, 2014

Éphémères.

Mère porteuse
deux cellules
un cri
Mère porteuse
deux cécités
deux chemins

Le DIT pour une collision
Éphémères.

( Rap__sodie pour une absence à une voix, un récitant et un chœur )


Te voilà, rien
une petite chose venue d’outre-corps
une petite chose reçue d’outre-Dieu
mon Dieu qui te murmure

Te voilà, larme
une petite étincelle venue d’outre-âme
une petite étincelle reçue d’outre-Dieu
mon âme qui t’admet

Te voilà, ange
un petit mot surgi d’outre-ventre
un petit mot béni d’outre-Dieu
mon ventre qui te reconnait

Collision
matière transfugée
stigmate électronique
prurit pixélisé

Voilà qu’ils voient le monde
Voilà qu’ils voient Dieu
pour une fortune
voilà que la trace devient parole
voilà que la trace devient évangile


Te voilà, frôlement
un petit amas venu d’outre-corps
un petit amas reçu d’outre-Dieu
mon Dieu qui te murmure

Te voilà, caresse
un petit souffle venu d’outre-âme
un petit souffle reçue d’outre-Dieu
mon âme qui t’admet

Te voilà, icône
un petit trait surgi d’outre-ventre
un petit trait béni d’outre-Dieu
mon ventre qui te reconnait

Collision
matière transformatée
stigmate électronique
prurit pixélisé

Voilà qu’ils voient le monde
Voilà qu’ils voient Dieu
pour une fortune
voilà que la trace devient parole
voilà que la trace devient évangile


Te voilà, mouvement
un petit bruissement venu d’outre-corps
un petit bruissement reçu d’outre-Dieu
mon Dieu qui te murmure

Te voilà, présence
un petit appel venu d’outre-âme
un petit appel reçue d’outre-Dieu
mon âme qui t’admet

Te voilà, histoire
un petit conte surgi d’outre-ventre
un petit conte béni d’outre-Dieu
mon ventre qui te reconnait

Collision
matière transfigurée
stigmate électronique
prurit pixélisé

Voilà qu’ils voient le monde
Voilà qu’ils voient Dieu
pour une fortune
voilà que la trace devient parole
voilà que la trace devient évangile


Te voilà, trésor
un petit diamant venu d’outre-corps
un petit diamant reçu d’outre-Dieu
mon Dieu qui te murmure

Te voilà, réalité
un petit mal venu d’outre-âme
un petit mal reçue d’outre-Dieu
mon âme qui t’admet

Te voilà, prière
un petit serment surgi d’outre-ventre
un petit serment béni d’outre-Dieu
mon ventre qui te reconnait

Collision
matière transpercée
stigmate électronique
prurit pixélisé

Voilà qu’ils voient le monde
Voilà qu’ils voient Dieu
pour une fortune
voilà que la trace devient parole
voilà que la trace devient évangile


Te voilà, mon sang
un petit vide révolu d’outre-corps
un petit vide dévolu d’outre-Dieu
mon Dieu qui te murmure

Te voilà, ma vie
une petite cicatrice révolue d’outre-âme
une petite cicatrice dévolue d’outre-Dieu
mon âme qui t’admet

Te voilà, mon âme
un petit stigmate contrit d’outre-ventre
un petit stigmate flétri d’outre-Dieu
mon ventre qui te reconnait

Collision
matière transdamnée
stigmate électronique
prurit pixélisé

Voilà qu’ils voient le monde
Voilà qu’ils voient Dieu
pour une fortune
voilà que la trace devient parole
voilà que la trace devient évangile


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 mars 2014

Wednesday, April 02, 2014

Survivance.

Tous
pour survivre
Un
pour survivre

Le DIT pour une communion
Survivance.

( Rap__sodie pour une échéance à deux voix, un récitant et un chœur )


Toi ressurgie
revenue des insultes
toi si petite
Toi devenue
infinie de la vie
toi si grande
Toi survivante
qui me dit la vie
Moi survivant
de par toi


Si Dieu
n’y pouvait plus rien

Le monde condamné
des équations sans vie
discriminants dérobés
Le monde condamné
des trous noirs rédempteurs


Toi ressurgie
revenue des coups
toi si petite
Toi devenue
infinie de la vie
toi si grande
Toi survivante
qui me dit la vie
Moi survivant
de par toi


Si Dieu
n’y disait plus rien

Le monde condamné
des solutions sans vie
systèmes dérobés
Le monde condamné
des trous noirs annonciateurs


Toi ressurgie
revenue des viols
toi si petite
Toi devenue
infinie de la vie
toi si grande
Toi survivante
qui me dit la vie
Moi survivant
de par toi


Si Dieu
n’y savait plus rien

Le monde condamné
des espaces sans vie
plans dérobés
Le monde condamné
des trous noirs révélateurs


Toi ressurgie
revenue des meurtres
toi si petite
Toi devenue
infinie de la vie
toi si grande
Toi survivante
qui me dit la vie
Moi survivant
de par toi


Si Dieu
n’y devait plus rien

Le monde condamné
des matrices sans vie
théorèmes dérobés
Le monde condamné
des trous noirs prédateurs


Toi ressurgie
revenue des paradis
toi si petite
Toi devenue
infinie de la vie
toi si grande
Toi survivante
qui me dit la vie
Moi survivant
de par toi


Si Dieu
n’y croyait plus rien

Le monde condamné
des dogmes sans vie
cierges dérobés
Le monde condamné
des trous noirs accusateurs


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 février 2014