Thursday, May 25, 2017

Dialogue déconcerté.


L’artiste peintre
peut-elle rencontrer
le poète
Le poète
Peut-il entendre
l’artiste
Le poème et ses couleurs
le poème et ses traits
et du blanc,
ces couleurs qui assourdissent
Le tableau et ses mots
le tableau et ses phrases
et du silence,
ces mots qui éblouissent

Le DIT pour un adagio à quatre mains
Dialogue déconcerté.

( Rap__sodie pour un chant à deux voix, deux récitant et deux chœurs )


Et pourtant
tu riais
alors
tu dansais
aussi
tu aimais


Mon âme et ton âme
Mon corps et ton corps
Un plus un
Un pour un
proches
si éloignés


Ton corps qui s’accroche
à ces phrases délirées
tes doigts qui racontent
les vies de mes poèmes.

Ton âme qui s’enchaîne
à ton corps
ton corps aux paradis
transparus.
Laisse le parler.
Mon corps qui se pend
à ces tags répétés
ma plume qui écrit
les mots de tes tableaux.

Mon corps qui se rallie
à mon âme
mon âme aux doutes
revenus.
Laisse la écouter.

Des bleus et ton souffle
qui attend
des blancs et ton cœur
qui s’arrête.
Ta main qui écrit
ta main qui souligne
toi qui peint.

La science qui démontre
la science qui ment
tortures vaines.
La science qui raconte
la science qui croit
croyances infécondes.
Des mots et mon souffle
qui s’égare
des silences et mon cœur
qui s’emballe.
Ma main qui peint
ma main qui trace
moi qui écrit.


Sourd je lirai tes mots, senteurs …
Silences ! furioso
Aveugle je crierai tes mots, arômes …
Silences ! andante
Muet je taguerai tes mots, chuchotis …
Silences ! allegro

Ce poème qui devient ta voix
ce poème qui devient ton âme
ce poème et ton âme désunis à toi
ce poème et ton âme unis vers moi.

Un poème, …
lien infini, lie et délie
de l’un à l’autre, de toi à moi.
Ton corps, …
toi infinie, me lie et me délie
de corps à corps, d’âme à âme.
ton corps, mon corps
ton âme, mon âme.
une partition, feuille vierge …
des mots
un poème, feuille vierge …
des silences
une icône, feuille vierge …
des blancs


Ton corps qui s’effiloche
à ces bribes renoncées
tes yeux qui pastèlent
les rythmes de mes poèmes.

Ton âme qui s’unit
à ton corps
ton corps aux bonheurs
disparus.
Laisse le révéler.
Mon corps qui s’aveugle
à ces lumières assénées
mes strophes qui raconte
les plaies de tes tableaux.

Mon corps qui se pend
à mon âme
mon âme aux doutes
parvenus.
Laisse la regarder.

Des bleus et ton souffle
qui s’apaise
des blancs et ton cœur
qui s’éprend.
Ta main qui écrit
ta main qui souligne
toi qui peint.

La science qui calcule
la science qui trompe
tortures vaines.
La science qui imagine
la science qui entrevoit
croyances infécondes.
Des phrases et mon souffle
qui se pose
des silences et mon cœur
qui s’empare.
Ma main qui peint
ma main qui trace
moi qui écrit.


Sourd je lirai tes mots, senteurs …
Silences ! furioso
Aveugle je crierai tes mots, arômes …
Silences ! andante
Muet je taguerai tes mots, chuchotis …
Silences ! allegro

Ce poème qui devient ta voix
ce poème qui devient ton âme
ce poème et ton âme désunis à toi
ce poème et ton âme unis vers moi.

Un poème, …
lien infini, lie et délie
de l’un à l’autre, de toi à moi.
Ton corps, …
toi infinie, me lie et me délie
de corps à corps, d’âme à âme.
ton corps, mon corps
ton âme, mon âme.
une partition, feuille vierge …
des mots
un poème, feuille vierge …
des silences
une icône, feuille vierge …
des blancs


Ton corps qui s’arcboute
à ces mots arpégés/> tes mains qui pétrissent
les terres de mes poèmes.

Ton âme qui s’égare
à ton corps
ton corps aux nostalgies
prévenues.
Laisse le cacher.
Mon corps qui se rend
à ces pastels recréés
mes rimes qui estompent
les larmes de tes tableaux.

Mon corps qui se veut
à mon âme
mon âme aux doutes
reparus.
Laisse la toucher.

Des bleus et ton souffle
qui suspend
des blancs et ton cœur
qui dément.
Ta main qui écrit
ta main qui souligne
toi qui peint.

La science qui dépose
la science qui joue
tortures vaines.
La science qui démonte
la science qui doit
croyances infécondes
Des rimes et mon souffle
qui se pare
des silences et mon cœur
qui s’égare.
Ma main qui peint
ma main qui trace
moi qui écrit.


Sourd je lirai tes mots, senteurs …
Silences ! furioso
Aveugle je crierai tes mots, arômes …
Silences ! andante
Muet je taguerai tes mots, chuchotis …
Silences ! allegro

Ce poème qui devient ta voix
ce poème qui devient ton âme
ce poème et ton âme désunis à toi
ce poème et ton âme unis vers moi.

Un poème, …
lien infini, lie et délie
de l’un à l’autre, de toi à moi.
Ton corps, …
toi infinie, me lie et me délie
de corps à corps, d’âme à âme.
ton corps, mon corps
ton âme, mon âme.
une partition, feuille vierge …
des mots
un poème, feuille vierge …
des silences
une icône, feuille vierge …
des blancs


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 juin2017

Tuesday, May 23, 2017

Avec le temps, tout devient.


En deçà de la fission
la fusion.
En delà de la relativité
la méconnaissance.
Le passé, le futur, le présent
et le doute.
L'éternité, l’indéfini, l’illimité
et la certitude.
En delà de notre monde
le vide.
Outre notre monde
le monde.

Le DIT pour la fatalité
Avec le temps, tout devient.

( Rap__sodie pour une périple à quatre voix, un récitant et un chœur )


Le néant
et rien …
le néant
et tout …
puis la fusion.

Tous ces mondes premiers.
Et ces longs moments
puis la fission.


Puis la chute,
une avalanche vers le néant.
Alors tout recommence
tout s’amenuise
la récurrence est usure.

Ils vivaient dans les racines
mais ils ont tout ravagé
mais ils ont tout brûlé.

Un long étirement …
La folie de la relativité.
où l’observation est vérité
où l’observation est mirage
où la réalité est cachée.
Un étirement si long …
La gloire de l'éternité,
où l’action est mirage
où l’action est vérité
où la réalité est survenue.
L’advenue d’un tétra monde
où l’hyperespace est refuges
où l’hyperespace est infinis
où l’hyperconnaissance est une.
Un autre monde
un monde multiploïde
est là…, derrière.

Le néant
et rien …
le néant
et tout …
puis la fusion.

Tous ces mondes fortifiés.
Et ces longs efforts
puis la fission.


Puis la fin,
un sursaut vers le néant.
Alors tout recommence
tout s’étire
la récurrence est corrosion.

Ils vivaient dans les rochers
mais ils ont tout oublié
mais ils ont tout embrasé.

Un long étirement …
La folie de la relativité.
où l’observation est vérité
où l’observation est mirage
où la réalité est cachée.
Un étirement si long …
La gloire de l'éternité,
où l’action est mirage
où l’action est vérité
où la réalité est survenue.
L’advenue d’un tétra monde
où l’hyperespace est refuges
où l’hyperespace est infinis
où l’hyperconnaissance est une.
Un autre monde
un monde multiploïde
est là…, derrière.

Le néant
et rien …
le néant
et tout …
puis la fusion.

Tous ces mondes naissants.
Et ces longues éternités
puis la fission.


Puis la nuit,
un vertige vers le rêve.
Alors tout recommence
tout se flétrit
la récurrence est brûlis.

Ils vivaient dans les masures
mais ils ont tout bêtifié
mais ils ont tout sclérosé.

Un long étirement …
La folie de la relativité.
où l’observation est vérité
où l’observation est mirage
où la réalité est cachée.
Un étirement si long …
La gloire de l'éternité,
où l’action est mirage
où l’action est vérité
où la réalité est survenue.
L’advenue d’un tétra monde
où l’hyperespace est refuges
où l’hyperespace est infinis
où l’hyperconnaissance est une.
Un autre monde
un monde multiploïde
est là…, derrière.

Le néant
et rien …
le néant
et tout …
puis la fusion.

Tous ces mondes mourants.
Et ces courts devenirs
puis la fusion.


Puis la mort,
un cri vers le brisant.
Alors tout recommence
tout se rétracte
la récurrence est destinée.

Ils vivaient dans les enfers
mais ils ont tout encensé
mais ils ont tout glorifié.

Un long étirement …
La folie de la relativité.
où l’observation est vérité
où l’observation est mirage
où la réalité est cachée.
Un étirement si long …
La gloire de l'éternité,
où l’action est mirage
où l’action est vérité
où la réalité est survenue.
L’advenue d’un tétra monde
où l’hyperespace est refuges
où l’hyperespace est infinis
où l’hyperconnaissance est une.
Un autre monde
un monde multiploïde
est là…, derrière.

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 mai 2017