Saturday, August 28, 2010

Jovana.



Des hommes
que Dieu ne sait pas
des hommes
que les hommes connaissent

Le DIT pour une vision
Jovana.

( Rap__sodie pour une cécité à deux voix, nul récitant et un chœur )


Jovana
toi la pure
toi la fille de srebrenica
debout
ce couteau tendu si près de ton cœur
ta bouche fermée sur l’horreur


Ecoute
Là-bas
dans les larmes de susnjari
ces mots déchirés

Ivana
son long cri d’agonie
son corps fouillé par l’immonde


Jovana
toi la pure
toi la fille de srebrenica
écroulée
ton corps encore chaud dénudé
ta bouche fermée sur l’horreur


Paris ces grands
qui se font porter
des corps de filles

Jovana
toi la pure
toi la fille de srebrenica
debout
ce couteau tendu si près de ton cœur
ta prière profanée par l’impossible


Ecoute
Là-bas
dans les pleurs de podgaj
ces mots piétinés

Natalya
son long cri d’agonie
son corps agoni par l’immonde


Jovana
toi la pure
toi la fille de srebrenica
écroulée
ton corps encore chaud labouré
ta prière profanée par l’impossible


Londres ces grands
qui se font servir
des corps de filles

Jovana
toi la pure
toi la fille de srebrenica
debout
ce couteau tendu si près de ton cœur
ton corps sidéré par l’immonde


Ecoute
Là-bas
dans les sanglots de suceska
ces mots crucifiés

Sotija
son long cri d’agonie
son corps étripé par l’immonde


Jovana
toi la pure
toi la fille de srebrenica
écroulée
ton corps encore chaud investi
ton corps sidéré par l’immonde


Madrid ces grands
qui se font tendre
des corps de filles

Jovana
toi la pure
toi la fille de srebrenica
debout
ce couteau enfoui si près de ton Dieu
ta foi enfuie à l’inassouvi


Ecoute
Là-bas
dans les agonies de slatina
ces mots ensanglantés

Tatjana
son long cri d’agonie
son corps lacéré par l’immonde


Jovana
toi la pure
toi la fille de srebrenica
écroulée
ton corps encore chaud empalé
ta foi enfuie à l’inassouvi


Rome ces grands
qui se font donner
des corps de filles

Jovana
toi la pure
toi la fille de srebrenica
debout
son Doigt tendu si près à toucher ton coeur
ta bouche aimée par les anges


Ecoute
Là-bas
dans les mondes ressurgis
ces mots éclatants

Toutes
cette liesse de renaître
leur âme embrasée par Lui


Jovana
toi la pure
toi la fille de srebrenica
relevée
ton corps encore froid glorifié
ta bouche aimée par les anges


Là ces grands
qui se font léguer
des corps de suies

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 août 2010

Friday, August 27, 2010

Elle a tué son bébé.



Le paradis
ne brille-t-il pas assez fort
Dieu
ne crie-t-il pas assez fort
Ces hommes sourds
Ces hommes aveugles

Le DIT pour une errance
Elle a tué son bébé.

( Rap__sodie pour un effroi à une voix, un récitant et sans chœur )


Un cri à figer les saints
Sur des vitraux en feu
Elle a tué son bébé


Pourtant Dieu ne s’est pas tu
Un monde enseveli
Les hommes crient si fort
Un monde de fracas
Les hommes ont peur du noir

Un hurlement à clouer les âmes
En haut de rochers de glace
Elle a tué son bébé


Pourtant Dieu ne s’est pas tu
Un monde enseveli
Les hommes crient si fort
Un monde de fracas
Les hommes ont peur du noir

Une folie à oublier les anges
Par des déserts de pluies
Elle a tué son bébé


Pourtant Dieu ne s’est pas tu
Un monde enseveli
Les hommes crient si fort
Un monde de fracas
Les hommes ont peur du noir

Un sanglot à noyer les paradis
Dans des abysses d’encre
Elle a tué son bébé


Pourtant Dieu ne s’est pas tu
Un monde enseveli
Les hommes crient si fort
Un monde de fracas
Les hommes ont peur du noir

Un râle à hébéter les hommes
Parmi des mondes inventés
Elle a tué son bébé


Pourtant Dieu ne s’est pas tu
Un monde enseveli
Les hommes crient si fort
Un monde de fracas
Les hommes ont peur du noir

Une plainte à oublier Dieu
Sur des icônes de sable
Elle a tué son bébé


Pourtant Dieu ne s’est pas tu
Un monde enseveli
Les hommes crient si fort
Un monde de fracas
Les hommes ont peur du noir

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 07 septembre 2010

Thursday, August 19, 2010

Nativité.



Un réseau
la mort
Le réseau
la Vie


--------- EN COURS D'ECRITURE ---------


Le DIT pour le Principe
Nativité.

( Rap__sodie pour une genèse à deux voix, un récitant et un chœur )


Une longue prière
puis tout devint néant
Un long sanglot
puis le chaos devint


Un long silence
puis tout devint noir
Un long cri
puis le réseau devint


Elle porte Dieu
elles portent Dieu


--------- EN COURS D'ECRITURE ---------


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 07 septembre 2010