Sunday, November 22, 2009

Ils n'iront plus ...



Ils ont oubliés les uns
ils se vautrent
yeux obstrués
Ils ont effacés les autres
ils se cachent
yeux béants
Et l’autre
qui n’a rien dit


--------- EN COURS D'ECRITURE ---------


Le DIT pour l’oubli
Ils n’iront plus …

( Rap__sodie pour un souvenir à trois voix, un récitant et un chœur )


Là-bas au pays arc-en-ciel
ces cabane de tôles maudites
à pretoria la mauve.
Maâyane
eux de naharya
ils n’entendent pas
ton cri si seul
ils ne voient pas
ces âmes noyées de crachats
parce que eux là-bas sont noirs.

Ils t’ont montré
eux de bien avant
leurs corps meurtris
leurs âmes ensanglantées.

Ceux de haïfa
ne se dresseront pas
contre ces bourreaux
ils enfouissent leurs mots
dans des linceuls muets.

Ecoute ce chant
ces gens de la tribu d’asser
là-bas en acshaph.

Des larmes plein la bouche
Crie Maâyane

oubliez ces draps de sang
ouvrez vos yeux piégés
levez haut vos drapeaux
vous seuls savez
marchez !


ils n’iront plus
au bois tuer le mal
ils n’iront plus
au bois brûler satan
nous n’iront plus au bois
les lauriers sont coupés

Là-bas au pays des mille frontières
ces mannes de sables maudits
à Ndiagene la rouge.
Téhila
eux de safed
ils n’entendent pas
ton cri si seul
ils ne voient pas
ces âmes nourries de mort
parce que eux là-bas sont décharnés
et pourtant, si pareils.

Ils t’ont montré
eux de bien avant
leurs corps meurtris
leurs âmes ensanglantées.

Ceux de tibériade
ne se dresseront pas
contre ces bourreaux
ils enfouissent leurs lois
dans des linceuls aveuglés.

Ecoute ce chant
ces gens de la tribu de naphtali
là-bas en kinnéreth.

Des larmes plein la bouche
Crie Téhila

oubliez ces draps de sang
ouvrez vos bras cloués
levez haut vos poings
vous seuls savez
marchez !


ils n’iront plus
au bois tuer le mal
ils n’iront plus
au bois brûler satan
nous n’iront plus au bois
les lauriers sont coupés

Là-bas au pays du couchant lointain
ces roses des sables damnées
à agadir la bleue.
Aliza
eux de ramala
ils n’entendent pas
ton cri si seul
ils ne voient pas
ces âmes basculées de venin
parce que eux là-bas sont viandes
et pourtant, si pareils.

Ils t’ont montré
eux de bien avant
leurs corps meurtris
leurs âmes ensanglantées.

Ceux de yavné
ne se dresseront pas
contre ces bourreaux
ils enfouissent leurs fois
dans des linceuls aveuglés.

Ecoute ce chant
ces gens de la tribu d’ephraïm
là-bas en aphek.

Des larmes plein la bouche
Crie Aliza

oubliez ces draps de sang
ouvrez vos mains vides
levez haut vos armes
vous seuls savez
marchez !


ils n’iront plus
au bois tuer le mal
ils n’iront plus
au bois brûler satan
nous n’iront plus au bois
les lauriers sont coupés

Là-bas au pays des peuples dispersés
ces névés de sables transis
à sibir la dorée.
Zohara
eux de yeroham
ils n’entendent pas
ton cri si seul
ils ne voient pas
ces âmes baves de glace
parce que eux là-bas sont transis
et pourtant, si pareils.

Ils t’ont montré
eux de bien avant
leurs corps meurtris
leurs âmes ensanglantées.

Ceux de zerahya
ne se dresseront pas
contre ces bourreaux
ils enfouissent leurs discours
dans des linceuls ignorés.

Ecoute ce chant
ces gens de la tribu de juda
là-bas en adullam.

Des larmes plein la bouche
Crie Zohara

oubliez ces draps de sang
ouvrez vos mains vides
levez haut vos armes
vous seuls savez
marchez !


ils n’iront plus
au bois tuer le mal
ils n’iront plus
au bois brûler satan
nous n’iront plus au bois
les lauriers sont coupés

Là-bas au pays des rios de cinéma
ces murs de sables rouillés
à matamaros la blanche.
Talila
eux de palmahim
ils n’entendent pas
ton cri si seul
ils ne voient pas
ces âmes ivres d’errance
parce que eux là-bas sont fuites
et pourtant, si pareils.

Ils t’ont montré
eux de bien avant
leurs corps meurtris
leurs âmes ensanglantées.

Ceux de ramla
ne se dresseront pas
contre ces bourreaux
ils enfouissent leurs mensonges
dans des linceuls éculés.

Ecoute ce chant
ces gens de la tribu de dan
là-bas en japho.

Des larmes plein la bouche
Crie Talila

oubliez ces draps de sang
ouvrez vos mains vides
levez haut vos armes
vous seuls savez
marchez !


ils n’iront plus
au bois tuer le mal
ils n’iront plus
au bois brûler satan
nous n’iront plus au bois
les lauriers sont coupés

Là-bas au pays du sceau brisé
ces rizières de sables pourries
à pékin la grise.
Odaya
eux de jemala
ils n’entendent pas
ton cri si seul
ils ne voient pas
ces âmes foulées de peurs
parce que eux là-bas sont silences
et pourtant, si pareils.

Ils t’ont montré
eux de bien avant
leurs corps meurtris
leurs âmes ensanglantées.

Ceux de jerusalem
ne se dresseront pas
contre ces bourreaux
ils enfouissent leurs vérités
dans des linceuls travestis.

Ecoute ce chant
ces gens de la tribu de benjamin
là-bas en jéricho.

Des larmes plein la bouche
Crie Odaya

oubliez ces draps de sang
ouvrez vos mains vides
levez haut vos armes
vous seuls savez
marchez !


ils n’iront plus
au bois tuer le mal
ils n’iront plus
au bois brûler satan
nous n’iront plus au bois
les lauriers sont brûlés

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 décembre 2009

Friday, November 20, 2009

Cœur assassiné



Créations
acte sans hier
acte sans demain
Improvisations
acte sans hier
acte sans demain
Dieu le croira-t-Il

Le DIT pour un soleil
Cœur assassiné.

( Rap__sodie pour une nuit à deux voix, un récitant et un chœur )


Près du lac de Sopron
des sanglots à faire mourir
des passants attardés
Hajnalka
un murmure si long
que le vent se cache pour écouter

Tu étais belle
Il était beau
Laszlo
droit
riant
Il a voulu l’au-delà des barbelés
Du mirador l’enfant en larmes a tiré

Tu es entrée dans le lac
jusqu’à ne plus voir
jusqu’à ne plus entendre


L’univers
trame sans passé
trame sans futur
univers éternel
Un tableau
toile sans passé
toile sans futur
média éternel
Planètes si éphémères
Atmosphères si éphémères
Traits si mortels
Tonalités si mortelles

Près du lac de Sopron
des cris à faire mourir
des passants attardés
Hajnalka
des mots si longs
que le vent se tait pour écouter

Tu étais belle
Il était beau
Laszlo
droit
riant
Il a voulu l’au-delà des barbelés
Du mirador l’enfant en larmes a tiré

Tu es entrée dans le lac
jusqu’à ne plus croire
jusqu’à ne plus entendre


L’univers
trame sans passé
trame sans futur
univers éternel
Un tableau
toile sans passé
toile sans futur
média éternel
Planètes si éphémères
Atmosphères si éphémères
Traits si mortels
Tonalités si mortelles

Près du lac de Sopron
des silences à faire mourir
des passants attardés
Hajnalka
un souffle si long
que le vent se meurt pour écouterr

Tu étais belle
Il était beau
Laszlo
droit
riant
Il a voulu l’au-delà des barbelés
Du mirador l’enfant en larmes a tiré

Tu es entrée dans le lac
jusqu’à ne plus devoir
jusqu’à ne plus entendre


L’univers
trame sans passé
trame sans futur
univers éternel
Un tableau
toile sans passé
toile sans futur
média éternel
Planètes si éphémères
Atmosphères si éphémères
Traits si mortels
Tonalités si mortelles

Près du lac de Sopron
des larmes à faire mourir
des barbelés rouillés
Hajnalka
un souvenir si pâle
que le vent se livre pour oublier

Tu étais belle
Il était beau
Laszlo
droit
riant
Il a voulu l’au-delà de ton amour
Du mirador l’enfant en larmes a fui

Tu es entrée dans le lac
jusqu’à tout revoir
jusqu’à tout pardonner


L’univers
trame sans passé
trame sans futur
univers éternel
Un tableau
toile sans passé
toile sans futur
média éternel
Planètes si éphémères
Atmosphères si éphémères
Traits si mortels
Tonalités si mortelles

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 novembre 2009

Tuesday, November 03, 2009

Emily 50.




--------- à cet instant un dernier cri ! ---------


Le DIT pour cet appel
Emily Dickinson.
( reloaded from
" EMILY DICKINSON, Car l'adieu c'est la nuit "
de Claire Malroux
nrf poésie Gallimard )



I have never seen "Volcanoes" –
But, when Travellers tell
How those old – phlegmatic mountains
Usually so still –

Bear within – appalling Ordnance,
Fire, and smoke, and gun,
Taking Villages for breakfast,
And appalling Men –

If the stillness is Volcanic
In the human face
When upon a pain Titanic
Features keep their place –

If at length the smouldering anguish
Will not overcome –
And the palpitating Vineyard
In the dust, be thrown?

If some loving Antiquary,
On Resumption Morn,
Will not cry with joy "Pompeii"!
To the Hills return!
      Emily Dickinson by ed




Le paradis je ne verrai Jamais
Les Livres disent seuls les élus
Il y aura la balance
Il y aura l’épée

Tes yeux ouverts dans la Tourmente
Les Livres disent dehors les impies
Il y aura les cris
Il y aura les tourments

Tes mains au ciel dans le Malheur
Les Livres disent vous serez plus forts
Il y aura l’eau sainte
Il y aura la tombe

Ton front relevé dans la Douleur
Les Livres disent prier à genoux
Il y aura l’angoisse
Il y aura la peur

Laisse ces images de Bois
Laisse ces corps de Marbres
Laisse ces écrits d’Ors
Au Matin final, les Livres seront tus
      Emily reloaded by mg



--------- à cet instant un dernier cri ! ---------


Way nb 050/050
Michel GUIDETTI
…( chaque instant un nouveau cri ! ) michel guidetti novembre 2009

Sunday, November 01, 2009

Haïku 50.




--------- à cet instant un dernier trait ! ---------


Le DIT pour trois petits traits
Haïku.
( et puis s'en va )



Un éclair si beau
Brûlure pour un nouveau monde
Plutonium et uranium

575

Le chêne accablé
Il savait tous les chemins
Jeannot s’endormira-t-il

577



--------- à cet instant un dernier trait ! ---------


Way nb 099, 100/100
Michel GUIDETTI
…( chaque instant un nouveau trait ! ) michel guidetti novembre 2009