Monday, April 25, 2011

Pâques.



Un amour inouï
Un amour transcendé
Il L’a voulu homme
A-t-il voulu cet amour
L’amour et Dieu
même source

Le DIT pour un Chemin
Pâques.

( Rap__sodie pour leur amour à une voix, un récitant et un chœur )


Accusé
par ces maîtres d’alors
ceLui fait homme
Magdalena
ce disciple renié
cet amour si doux
cet amour si humain


Magdalena à genoux
Infiniment là
sous la vindicte des juges
ton corps meurtri
ton âme abandonnée
Toi et Lui
ce mystère parmi les hommes


Lui Homme
Elle femme
homme et femme


L’amour est mystère par Dieu
qui sait l’amour sait l’après
qui sait l’amour sait le paradis
qui sait l’amour n’a plus peur

Flagellé
par ces exécuteurs d’alors
ceLui fait homme
Magdalena
ce disciple oublié
cet amour si doux
cet amour si humain


Magdalena à genoux
Infiniment là
sous la hargne des rustres
ton corps bleui
ton âme abandonnée
Toi et Lui
ce mystère parmi les hommes


Lui Homme
Elle femme
homme et femme


L’amour est mystère par Dieu
qui sait l’amour sait l’après
qui sait l’amour sait le paradis
qui sait l’amour n’a plus peur

Conspué
par cette foule d’alors
ceLui fait homme
Magdalena
ce disciple effacé
cet amour si doux
cet amour si humain


Magdalena à genoux
Infiniment là
sous la bave de la populace
ton corps sali
ton âme abandonnée
Toi et Lui
ce mystère parmi les hommes


Lui Homme
Elle femme
homme et femme


L’amour est mystère par Dieu
qui sait l’amour sait l’après
qui sait l’amour sait le paradis
qui sait l’amour n’a plus peur

Crucifié
par ces bourreaux d’alors
ceLui fait homme
Magdalena
ce disciple renoncé
cet amour si doux
cet amour si humain


Magdalena à genoux
Infiniment là
sous la violence des soudards
ton corps banni
ton âme abandonnée
Toi et Lui
ce mystère parmi les hommes


Lui Homme
Elle femme
homme et femme


L’amour est mystère par Dieu
qui sait l’amour sait l’après
qui sait l’amour sait le paradis
qui sait l’amour n’a plus peur

Enseveli
par ces croyants d’alors
ceLui fait homme
Magdalena
ce disciple écarté
cet amour si doux
cet amour si humain


Magdalena à genoux
Infiniment là
sous la prudence des apôtres
ton corps démis
ton âme abandonnée
Toi et Lui
ce mystère parmi les hommes


Lui Homme
Elle femme
homme et femme


L’amour est mystère par Dieu
qui sait l’amour sait l’après
qui sait l’amour sait le paradis
qui sait l’amour n’a plus peur

Ressurgi
par ces mystères d’alors
ceLui fait homme
Magdalena
ce disciple évadé
cet amour si doux
cet amour si humain


Magdalena à genoux
Infiniment là
sous le doigt du Christ
ton corps béni
ton âme abandonnée
Toi et Lui
ce mystère parmi les hommes


Lui Homme
Elle femme
homme et femme


L’amour est mystère par Dieu
qui sait l’amour sait l’après
qui sait l’amour sait le paradis
qui sait l’amour n’a plus peur

Retourné
par ces bibles d’alors
ceLui fait homme
Magdalena
ce disciple abandonné
cet amour si doux
cet amour si humain


Magdalena à genoux
Infiniment là
sous la brume des livres
ton corps marri
ton âme retrouvée
Toi et Lui
ce mystère parmi les hommes


Lui Homme
Elle femme
homme et femme


L’amour est mystère par Dieu
qui sait l’amour sait l’après
qui sait l’amour sait le paradis
qui sait l’amour n’a plus peur

Christ
par les Vouloirs d’avant
ceLui qui fût homme
Magdalena
cette autre appelée
cet amour si doux
cet amour si humain


Magdalena à genoux
Infiniment là
sous la gloire de Dieu
ton corps guéri
ton âme libérée
Toi et Lui
ce mystère parmi les hommes


Lui Christ
Elle Femme
Magdalena et Jésus


L’amour est mystère par Dieu
qui sait l’amour sait l’après
qui sait l’amour sait le paradis
qui sait l’amour n’a plus peur

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 mai 2011

Au commencement.



Dieu créateur
l’âme enfin augurée
lui puissance incantatrice
elle douceur exploratrice
Pourtant Sa préférence oubliée
flamme indélébile

Le DIT pour la source
Au commencement.

( Rap__sodie pour une légende à une voix, un récitant et un chœur )


Partout était le silence
à l’infini la solitude
itération muette

Puis Il fit les mots
son Doigt le toucha lui
soudain Contact
son Doigt la toucha elle
étrange Caresse
récurrence révélée

Alors
l’homme parla
il dit son territoire
il dit son pouvoir

Elle donna les mots de la vie
Elle donna les mots de l’univers
Soudain il s’arrêta de parler


Partout était le débat
à l’infini le bruit
itération inerte

Puis Il fit les rêves
son Doigt le toucha lui
soudain Contact
son Doigt la toucha elle
étrange Caresse
récurrence révélée

Alors
l’homme rêva
il dit son ambition
il dit son pouvoir

Elle donna les rêves de la vie
Elle donna les rêves de l’univers
Soudain il s’arrêta de rever
il oublia Dieu


Partout était l’illusion
à l’infini le mensonge
itération stérile

Puis Il fit les Lois
son Doigt le toucha lui
soudain Contact
son Doigt la toucha elle
étrange Caresse
récurrence révélée

Alors
l’homme prêcha
il dit sa certitude
il dit son pouvoir

Elle donna les lois de la vie
Elle donna les lois de l’univers
Soudain il s’arrêta d'obéir
il oublia Dieu


Partout était l’interprétation
à l’infini le prêche
itération criarde

Puis Il fit la foi
son Doigt le toucha lui
soudain Contact
son Doigt la toucha elle
étrange Caresse
récurrence révélée

Alors
l’homme guerroya
il dit ses victoires
il dit son pouvoir

Elle donna la foi de la vie
Elle donna la foi de l’univers
Soudain il s’arrêta de prier
il oublia Dieu


Partout était la violence
à l’infini les armes
itération sanglante

Puis Il donna son Fils
son Doigt le toucha lui
soudain Contact
son Doigt la toucha elle
étrange Caresse
récurrence révélée

Alors
l’homme réfuta
il dit sa pauvreté
il dit son pouvoir

Elle donna les souvenirs de la vie
Elle donna les souvenirs de l’univers
Soudain il s’arrêta de croire
il oublia Dieu


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 mai 2011

Référentiels.



Toutes ces traces
l’invisible imprenable
Acteur
aveugle à jamais
Observateur
paralysé à jamais
L’infiniment petit
mirage de l’infiniment grand
L’infiniment vite
mirage de l’infiniment immobile

Le DIT pour une utopie
Référentiels.

( Rap__sodie pour une métamorphose à deux voix, nul récitant et un chœur )


Ils tracent l’invisible
extraordinaires intuitions
Ils devinent des horizons autres
singulières paralysies
L’observation
se joue des frontières ignorées
L’action
se cogne aux murs d’énergies


Référentiel imbu
cécité inhérente

Rephera surprise de ce monde ci
toi qui m’a montré ton monde
toi qui m’a offert ton principe
à jamais inaccessible
je rêve tes mots
miellat enivrant


Rephera éprise de ce monde là
toi qui m’a convié à ton monde
me voilà sans consistance
me voilà sans limite
le néant qui replie l’infini
l’infini qui déplie le néant


Ils pensent l’invisible
extraordinaires déductions
Ils prévoient des rivages autres
singulières paralysies
L’observation
se joue des frontières ignorées
L’action
se cogne aux murs des énergies


Référentiel imbu
cécité inhérente

Rephera surprise de ce monde ci
toi qui m’a montré ton monde
toi qui m’a offert ton savoir
à jamais inaccessible
je rêve tes mots
mannes enivrantes


Rephera éprise de ce monde là
toi qui m’a convié à ton monde
me voilà sans consistance
me voilà sans limite
le néant qui replie l’infini
l’infini qui déplie le néant


Ils calculent l’invisible
extraordinaires équations
Ils démontrent des rêves autres
singulières paralysies
L’observation
se joue des frontières ignorées
L’action
se cogne aux murs des énergie


Référentiel imbu
cécité inhérente

Rephera surprise de ce monde ci
toi qui m’a montré ton monde
toi qui m’a offert ta force
à jamais inaccessible
je rêve tes mots
étreinte enivrante


Rephera éprise de ce monde là
toi qui m’a convié à ton monde
me voilà sans consistance
me voilà sans limite
le néant qui replie l’infini
l’infini qui déplie le néant


Ils tracent l’invisible
extraordinaires explorations
Ils dessinent des horizons autres
singulières paralysies
L’observation
se joue des frontières ignorées
L’action
se cogne aux murs des énergies


Référentiel imbu
cécité inhérente

Rephera surprise de ce monde ci
toi qui m’a montré ton monde
toi qui m’a offert ton refuge
à jamais inaccessible
je rêve tes mots
caresse enivrante


Rephera éprise de ce monde là
toi qui m’a convié à ton monde
me voilà sans consistance
me voilà sans limite
le néant qui replie l’infini
l’infini qui déplie le néant


Ils déraisonnent l’invisible
affligeantes dévotions
Ils mentent des futurs autres
singulières paralysies
L’observation
se joue des frontières ignorées
L’action
se cogne aux murs des énergies


Référentiel imbu
cécité inhérente

Rephera surprise de ce monde ci
toi qui m’a montré ton monde
toi qui m’a offert ta vie
à jamais inaccessible
je rêve tes mots
abandon enivrant


Rephera éprise de ce monde là
toi qui m’a convié à ton monde
me voilà sans consistance
me voilà sans limite
le néant qui replie l’infini
l’infini qui déplie le néant


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2011

Sunday, April 17, 2011

Japan.



La grande mutation
mutants
pour survivre
Génie nucléaire des hommes
Tempêtes nucléaires des univers
demains

Le DIT pour la mutation
Japan.

( Rap__sodie pour des survivants à deux voix, un récitant et deux chœurs )


Nijika enfant ressurgie
crachée par les morts d’Ishinomaki
sa main si petite
dans cette main si ridée
peut-être un grand-père
peut-être son grand-père
deux infinis

Nijika cette larme de vie
si petite et bientôt si seule
son regard au-delà des eaux
noyée dans leurs silences

Il n’y a rien à voler
juste à donner
les maîtres ont des fusils
Il n’y a personne à asservir
juste à aimer
les maîtres n’ont pas de pain
Ils ne viendront pas


L’eau et le feu
corps à corps
mort à mort
pour une vie ensevelie
dans la boue vénéneuse

Ils sont brûlés
Ils sont consacrés
Les premiers mutants
les maudits qui survivront
les sacrés qui transmettront
Alors Nijika tu sauras


Ils disent
suivant que vous êtes pauvre dans un pays riche
Ils disent
suivant que vous êtes riche dans un pays pauvre
Et Lui
que disait-Il ?

j’ai oublié
ou peut-être n’a-t-Il rien dit !

Kinumi mère concédée
abandonnée par les murs de Matsushima
sa main si triste
sur cette épaule si tiède
peut-être une petite fille
peut-être sa petite fille
deux mirages

Kinumi cette larme de vie
si chaude et bientôt si froide
son regard au-delà des eaux
noyée dans leurs absences

Il n’y a rien à voler
juste à donner
les maîtres ont des fusils
Il n’y a personne à asservir
juste à aimer
les maîtres n’ont pas de pain
Ils ne viendront pas


L’eau et le feu
corps à corps
mort à mort
pour une vie ensevelie
dans la boue vénéneuse

Ils sont brûlés
Ils sont consacrés
Les premiers mutants
les maudits qui survivront
les sacrés qui transmettront
Alors Kinumi tu sauras


Ils disent
suivant que vous êtes pauvre dans un pays riche
Ils disent
suivant que vous êtes riche dans un pays pauvre
Et Lui
que disait-Il ?

j’ai oublié
ou peut-être n’a-t-Il rien dit !

Asuka femme décelée
arrachée aux gravats d’Achinohe
son épaule si tendre
contre ce bras si fort
peut-être un époux
peut-être son époux
deux rgrest

Asuka cette larme de vie
si petite et bientôt si seule
son regard au-delà des eaux
noyée dans leurs indécences

Il n’y a rien à voler
juste à donner
les maîtres ont des fusils
Il n’y a personne à asservir
juste à aimer
les maîtres n’ont pas de pain
Ils ne viendront pas


L’eau et le feu
corps à corps
mort à mort
pour une vie ensevelie
dans la boue vénéneuse

Ils sont brûlés
Ils sont consacrés
Les premiers mutants
les maudits qui survivront
les sacrés qui transmettront
Alors Asuka tu sauras


Ils disent
suivant que vous êtes pauvre dans un pays riche
Ils disent
suivant que vous êtes riche dans un pays pauvre
Et Lui
que disait-Il ?

j’ai oublié
ou peut-être n’a-t-Il rien dit !

Emika sœur débattue
déracinée des boues de Sendai
son bras si timide
lié à ce bras si proche
peut-être un frère
peut-être son frère
deux néants

Emika cette larme de vie
si petite et bientôt si seule
son regard au-delà des eaux
noyée dans leurs réticences

Il n’y a rien à voler
juste à donner
les maîtres ont des fusils
Il n’y a personne à asservir
juste à aimer
les maîtres n’ont pas de pain
Ils ne viendront pas


L’eau et le feu
corps à corps
mort à mort
pour une vie ensevelie
dans la boue vénéneuse

Ils sont brûlés
Ils sont consacrés
Les premiers mutants
les maudits qui survivront
les sacrés qui transmettront
Alors Emika tu sauras


Ils disent
suivant que vous êtes pauvre dans un pays riche
Ils disent
suivant que vous êtes riche dans un pays pauvre
Et Lui
que disait-Il ?

j’ai oublié
ou peut-être n’a-t-Il rien dit !

Itsuka fille déroutée
vomie des eaux de Kidgi
son cœur si apeuré
tendu vers ce cœur si las
peut-être un fiancé
peut-être son fiancé
deux oublis

Itsuka cette larme de vie
si petite et bientôt si seule
son regard au-delà des eaux
noyée dans leurs indigence

Il n’y a rien à voler
juste à donner
les maîtres ont des fusils
Il n’y a personne à asservir
juste à aimer
les maîtres n’ont pas de pain
Ils ne viendront pas


L’eau et le feu
corps à corps
mort à mort
pour une vie ensevelie
dans la boue vénéneuse

Ils sont brûlés
Ils sont consacrés
Les premiers mutants
les maudits qui survivront
les sacrés qui transmettront
Alors Itsuka tu sauras


Ils disent
suivant que vous êtes pauvre dans un pays riche
Ils disent
suivant que vous êtes riche dans un pays pauvre
Et Lui
que disait-Il ?

j’ai oublié
ou peut-être n’a-t-Il rien dit !

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2011

Autistes.



Des murs
si clos
qu’on ne les voit pas
Des murs
si haut
qu’on ne les croit pas
Des yeux
si beaux
qu’on n'espère plus

Le DIT pour un mur
Autistes.

( Rap__sodie pour une porte à deux voix, un récitant et deux chœurs )


Dana
petite emmurée
tes yeux fugitifs
ton âme si implorante


Tous ces bruits
toi aveuglée
Tous ces éclairs
toi assourdie

Je voulais te donner
des mots de papiers déchirés
Je voulais te donner
des mots de crayons cassés


Ils voulaient les papiers
ils voulaient les crayons
j’ai jeté les papiers
j’ai jeté les crayons
Dana
toi restée si loin
toi oubliée si fort
pardon

Enfant
un mur plein de fenêtres
des fenêtres à l’infini
des fenêtres qui ne s’ouvrent pas
là peut-être une lueur
noyée dans vos mots
Ne pas naître
une lueur à portée de voix
à toucher
maintenant la tiédeur


Lila
petite cloîtrée
tes yeux effacés
ton âme si implorante


Tous ces bruits
toi aveuglée
Tous ces éclairs
toi assourdie

Je voulais te donner
des phrases de papiers collés
Je voulais te donner
des phrases de crayons couleurs


Ils voulaient les papiers
ils voulaient les crayons
j’ai jeté les papiers
j’ai jeté les crayons
Lila
toi restée si loin
toi oubliée si fort
pardon

Enfant
un mur plein de yeux
des yeux à l’infini
des yeux qui ne regardent pas
là peut-être un appel
étouffé dans vos phrases
Ne pas être
un appel à portée de main
à comprendre
maintenant l’asphyxie


Vera
petite écrouée
tes yeux voilés
ton âme si implorante


Tous ces bruits
toi aveuglée
Tous ces éclairs
toi assourdie

Je voulais te donner
des histoires de papiers croisés
Je voulais te donner
des histoires de crayons apeurés


Ils voulaient les papiers
ils voulaient les crayons
j’ai jeté les papiers
j’ai jeté les crayons
Vera
toi restée si loin
toi oubliée si fort
pardon

Enfant
un mur plein de bouches
des bouches à l’infini
des bouches qui ne disent pas
là peut-être un signe
broyé dans vos histoires
Ne pas vivre
un signe à portée de lèvres
à rêver
maintenant le sable


Ana
petite internée
tes yeux égarés
ton âme si implorante


Tous ces bruits
toi aveuglée
Tous ces éclairs
toi assourdie

Je voulais te donner
des prières de papiers brouillés
Je voulais te donner
des prières de crayons perdus


Ils voulaient les papiers
ils voulaient les crayons
j’ai jeté les papiers
j’ai jeté les crayons
Ana
toi restée si loin
toi oubliée si fort
pardon

Enfant
un mur plein d’oreilles
des oreilles à l’infini
des oreilles qui n’écoutent pas
là peut-être un souffle
sali dans vos prières
Ne pas aimer
un souffle à portée de cœur
à respirer
maintenant la boue


Lisa
petite enchainée
tes yeux «éperdus
ton âme si implorante


Tous ces bruits
toi aveuglée
Tous ces éclairs
toi assourdie

Je voulais te donner
des souvenirs de papiers dorés
Je voulais te donner
des souvenirs de crayons arc-en-ciel


Ils voulaient les papiers
ils voulaient les crayons
j’ai jeté les papiers
j’ai jeté les crayons
Lisa
toi restée si loin
toi oubliée si fort
pardon

Enfant
un mur plein de murs
des murs à l’infini
des murs qui se démontent
là peut-être un rire
surgi de vos souvenirs
Ne pas prier
un rire à portée d’âme
à effacer
maintenant le froid


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2011