Thursday, April 24, 2008

Toi.



Le saut …
le saut chaque fois répété.
Le passage …
le passage chaque fois recommencé.
Eux …
qui sont toujours à l'affût
Eux …
qui savent la porte fermée.
Le masque …
le masque mensonge infernal
le masque toujours transparent.
Toi …
toi qui apprend le saut
toi vers toi, enfant.
Puis toi …
toi de l'autre côté
passée enfin.
Mais revenue
pourtant
le vrai et le faux
ne se marient-ils jamais !




Le DIT pour une plainte
Toi.

( Rap__sodie pour un souffle à une voix, un récitant et un chœur )


Toi, caressante …
ta bouche qui scande
tes lèvres qui se rendent
miel enivrant.
Et puis …

Des années,
Et ces longs temps
puis l'attente.

Et puis ta bouche qui geint
cette main, transie …
qui s'approche et tout qui veut
et toi qui ne peut
tendresse in humaine
puis l'attente.

Des secondes,
Et ces longs temps
puis l'attente.

L'infiniment long
l'infiniment court
les faces du zéro.


Le saut …
le saut chaque fois répété.
Le passage …
le passage chaque fois recommencé.
Eux …
qui sont toujours à l'affût
Eux …
qui savent la porte fermée.
Le masque …
le masque mensonge infernal
le masque toujours transparent.
Toi …
toi qui apprend le saut
toi vers toi, enfance.
Puis toi …
toi de l'autre côté
passée enfin.

Toi, lascive …
ta nuque qui se roule
tes cheveux qui s'écroulent
val attirant.
Et puis …

Des phrases,
Et ces longues litanies
puis les prières.

Et puis ta nuque qui se plie
cette main, incitée …
qui tente et tout qui tient
et toi qui ne vient
ivresse in humaine
puis l'écoute.

Des mots,
Et ces longues litanies
puis les péchés.

L'infiniment léger
l'infiniment lourd
les faces du regret.


Le saut …
le saut chaque fois répété.
Le passage …
le passage chaque fois recommencé.
Eux …
qui sont toujours à l'affût
Eux …
qui savent la porte fermée.
Le masque …
le masque mensonge infernal
le masque toujours transparent.
Toi …
toi qui apprend le saut
toi vers toi, naissance.
Puis toi …
toi de l'autre côté
passée enfin.

Toi, épandue …
ton dos qui se perd
tes hanches qui espèrent
trait délirant.
Et puis …

Des dessins,
Et ces longues histoires
puis les peurs.

Et puis ton dos qui se curve
cette main, obstinée …
qui invente et tout qui attend
et toi qui suspend
détresse in humaine
puis l'angoisse.

Des traits,
Et ces longues histoires
puis les peurs.

L'infiniment fugace
l'infiniment affligeant
les faces du rêves.


Le saut …
le saut chaque fois répété.
Le passage …
le passage chaque fois recommencé.
Eux …
qui sont toujours à l'affût
Eux …
qui savent la porte fermée.
Le masque …
le masque mensonge infernal
le masque toujours transparent.
Toi …
toi qui apprend le saut
toi vers toi, connaissance.
Puis toi …
toi de l'autre côté
passée enfin.

Toi, abandonnée …
ton ventre qui se courbature
tes entrailles qui se contracturent.
Et puis …

Des univers,
Et ces longs espaces
puis la fuite.

Et puis ton ventre qui se tend
cettemain, apeurée …
qui s'arrête et tout qui va
et toi qui t'en va
caresse in humaine
puis l'oubli.

Des atomes,
Et ces longs espaces
puis la fuite.

L'infiniment grand
l'infiniment petit
les faces du miroir.


Le saut …
le saut chaque fois répété.
Le passage …
le passage chaque fois recommencé.
Eux …
qui sont toujours à l'affût
Eux …
qui savent la porte fermée.
Le masque …
le masque mensonge infernal
le masque toujours transparent.
Toi …
toi qui apprend le saut
toi vers toi, portance.
Puis toi …
toi de l'autre côté
passée enfin.

Toi, envoûtée …
ta danse qui s'indéfinit
tes jambes qui se dénient
emballement envoûtant.
Et puis …

Des vers,
Et ces longs adagios
puis le vacarme.

Et puis ta danse qui se démêle
cette main, éblouie …
qui se cache et tout qui se perd
et toi qui oublie
envie in humaine
puis la peur.

Des rimes,
Et ces longues adagios
puis le vacarme.

L'infiniment un
l'infiniment tout
les faces du monde.


Le saut …
le saut chaque fois répété.
Le passage …
le passage chaque fois recommencé.
Eux …
qui sont toujours à l'affût
Eux …
qui savent la porte fermée.
Le masque …
le masque mensonge infernal
le masque toujours transparent.
Toi …
toi qui apprend le saut
toi vers toi, puissance.
Puis toi …
toi de l'autre côté
passée enfin.

Toi, subjuguée …
ton portique qui s'infinit
tes pubes qui se renient
aiguail exaltant.
Et puis …

Des notes,
Et ces longues strophes
puis le silence.

Et puis ton portique qui se fond
cette main, aventureuse …
qui s'enhardit et tout qui se fait
et toi qui te laisse
vision in humaine
puis la lumière.

Des opéras,
Et ces longues strophes
puis le silence.

L'infiniment présent
l'infiniment absent
les faces du plaisir.


Le saut …
le saut chaque fois répété.
Le passage …
le passage chaque fois recommencé.
Eux …
qui sont toujours à l'affût
Eux …
qui savent la porte fermée.
Le masque …
le masque mensonge infernal
le masque toujours transparent.
Toi …
toi qui apprend le saut
toi vers toi, confiance.
Puis toi …
toi de l'autre côté
passée enfin.

Toi, éperdue …
ton cri qui s'avoue
tes larmes qui se dénouent
torrent déferlant.
Et puis …

Des rires,
Et ces longues douceurs
puis le bonheur.

Et puis ton cri qui se répercute
cette main, figée …
qui s'enfuit et tout qui se voile
et toi qui avoue
folie in humaine
puis la fin.

Des joies,
Et ces longues douceurs
puis le bonheur.

L'infiniment noir
l'infiniment blanc
les faces de l'homme.


Le saut …
le saut chaque fois répété.
Le passage …
le passage chaque fois recommencé.
Eux …
qui sont toujours à l'affût
Eux …
qui savent la porte fermée.
Le masque …
le masque mensonge infernal
le masque toujours transparent.
Toi …
toi qui apprend le saut
toi vers toi, résistance.
Puis toi …
toi de l'autre côté
passée enfin.

Toi, endormie …
ton corps qui s'enfonce
tes sens qui se dénoncent
repos apaisant.
Et puis …

Le chaos,
Et ces longues attentes
puis le commencement.

Et puis ta main qui se retire
ta main, rassasiée …
qui se tait et tout qui s'endort
et toi qui espère
absence in humaine
puis le néant.

Le vide,
Et ces longues attentes
puis le commencement.

L'infiniment toi
l'infiniment moi
les faces du paradis.


Le saut …
le saut chaque fois répété.
Le passage …
le passage chaque fois recommencé.
Eux …
qui sont toujours à l'affût
Eux …
qui savent la porte fermée.
Le masque …
le masque mensonge infernal
le masque toujours transparent.
Toi …
toi qui apprend le saut
toi vers toi, déviance.
Puis toi …
toi de l'autre côté
passée enfin.

Toi, passée …
ton âme qui s'émerveille
tes évidences qui s'ensommeillent
passage captivant.
Et puis …

Les réalités,
Et ces longues nostalgies
puis la continuation.

Et puis ton espoir qui se retire
cette main, repartie …
qui se cache et tout qui se détend
et toi qui défait
absence in humaine
puis la vie.

Toi,
Et ces longues nostalgies
puis la continuation.

L'infiniment faux
l'infiniment vrai
les faces du mensonge.


Le saut …
le saut chaque fois répété.
Le passage …
le passage chaque fois recommencé.
Eux …
qui sont toujours à l'affût
Eux …
qui savent la porte fermée.
Le masque …
le masque mensonge infernal
le masque toujours transparent.
Toi …
toi qui apprend le saut
toi vers toi, résilience.
Puis toi …
toi de l'autre côté
passée enfin.

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2008

Monday, April 14, 2008

Vingt regards sur la Croix.



Elles.
Leur futur,
elles ont entendu
Leur pouvoir,
elles ont reçu
Leur évasion,
elles ont enfanté
Leur monde,
elles ont accompli
elles ont vécu.
Eux.
Leurs regards,
ils regardent
Leurs peurs,
ils n'ont rien
Leurs chaînes,
ils ont
Leurs murs,
ils ont menti
ils ont perdu.
( mg )




Le DIT pour un répons à " Bon Dieu regarde … "
Vingt regards sur la Croix.

( Rap__sodie pour un dévouement à deux voix, un récitant et un chœur )


Et là …
Cette fille noire plus belle que tes anges
et en elle cette croix sombre, sables brûlés
si loin …
de l'Autre, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille noire plus belle que tes anges
et en elle ces stigmates à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être promise.

L’image est cathédrale de sables
La réalité est vérité de fumées.

Tous ces pleurs,
Qui seront prières de sang,
Tous ces chemins,
Qui gagneront l’enfer.

Sa folie est de croire
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de croire
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de croire.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est la mort.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.


Et là …
Cette fille russe plus belle que tes icônes
et en elle cette croix transie, glaces rompues
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille russe plus belle que tes icônes
et en elle ces morsures à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être entre dite.

L’image est tombeau de neiges
La réalité est vérité de nuées.

Tous ces aciers,
Qui seront épines de sang,
Toutes ces vies,
Qui noieront l’enfer.

Sa folie est de savoir
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de savoir
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de savoir.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est la vie.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.


Et là …
Cette fille d’ici plus belle que tes saintes
et en elle cette croix exaltée, adorations foulées
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille d’ici plus belle que tes saintes
et en elle ces sanglots à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être attendue.

L’image est tour de pierres
La réalité est vérité de fictions.

Tous ces coups,
Qui seront mots de sang,
Toutes ces fuites,
Qui broieront l’enfer.

SSa folie est de dire
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de dire
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de dire.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est l’après.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.


Et là …
Cette fille afghane plus belle que tes chants
et en elle cette croix brûlante, sables putréfiés
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille afghane plus belle que tes chants
et en elle ces peurs à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être espérée.

L’image est oasis de boues
La réalité est vérité de rêves.

Toutes ces clameurs,
Qui seront goûts de sang,
Tous ces retours,
Qui iront par l’enfer.

Sa folie est de songer
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de songer
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de songer.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est l'instant.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie


Et là …
Cette fille béninoise plus belle que tes ave
et en elle cette croix délabrée, natures défigurées
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille béninoise plus belle que tes ave
et en elle ces outrages à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être dé mise.

L’image est parole de suies
La réalité est vérité de rosées.

Tous ces blasphèmes,
Qui seront voiles de sang,
Tous ces succès,
Qui ouvriront l’enfer.

Sa folie est d'écrire
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est d'écrire
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est d'écrire.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est l'hier.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Et là …
Cette fille d’ici plus belle que tes psaumes
et en elle cette croix en tachée, poisons en noblis
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille d’ici plus belle que tes psaumes
et en elle ces regrets à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être réfutée.

L’image est radeau de mousses
La réalité est vérité de folies.

Tous ces discours,
Qui seront fleuves de sang,
Tous ces rires,
Qui masqueront l’enfer.

Sa folie est de chanter
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de chanter
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de chanter.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est le demain.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Et là …
Cette fille de bassora plus belle que tes encens
et en elle cette croix violentée, orages délacés
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille de bassora plus belle que tes encens
et en elle ces désespoirs à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être entre mise.

L’image est rempart de papiers
La réalité est vérité de chérubins.

Tous ces mondes,
Qui seront nuages de sang,
Toutes ces danses,
Qui fleuriront l’enfer.

Sa folie est de psalmodier
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de psalmodier
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de psalmodier.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est l'avant.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Et là …
Cette fille d’italie plus belle que tes autels
et en elle cette croix saccagée, ruines englouties
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille d’italie plus belle que tes autels
et en elle ces silences à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être entre prise.

L’image est vestige de poussières
La réalité est vérité des ombres.

Tous ces alléluias,
Qui seront larmes de sang,
Tous ces écrits,
Qui paraferont l’enfer.

Sa folie est de murmurer
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de murmurer
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de murmurer.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est le pourquoi.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Et là …
Cette fille d’ici plus belle que tes apparitions
et en elle cette croix apeurée, sueurs corrompues
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille d’ici plus belle que tes apparitions
et en elle ces vacarmes à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être reconnue.

L’image est cendre de montagnes
La réalité est vérité de mirages.

Tous ces poèmes,
Qui seront laves de sang,
Toutes ces morts,
Qui ratureront l’enfer.

Sa folie est d'annoncer
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est d'annoncer
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est d'annoncer.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est la vie.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Et là …
Cette fille volée d’ailleurs plus belle que tes prières
et en elle cette croix déchirée, morsures en ragées
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille volée d’ailleurs plus belle que tes prières
et en elle ces révoltes à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être dé vêtue.

L’image est empire de doutes
La réalité est vérité de visions.

Toutes ces insultes,
Qui seront lames de sang,
Toutes ces âmes,
Qui creuseront l’enfer.

Sa folie est de vouloir
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de vouloir
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de vouloir.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est le comment.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Et là …
Cette fille d’israel plus belle que tes chœurs
et en elle cette croix psalmodiée, pardons violés
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille d’israel plus belle que tes chœurs
et en elle ces vengeances à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être dés espérée.

L’image est statue de vents
La réalité est vérité de lumières.

Tous ces principes,
Qui seront écrits de sang,
Tous ces codes,
Qui écriront l’enfer.

Sa folie est de prier
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de prier
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de prier.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est le parce que.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Et là …
Cette fille d’ici plus pure que ton eau bénite
et en elle cette croix ensablée, masques ahuris
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille d’ici plus pure que ton eau bénite
et en elle ces prières à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être re foulée.

L’image est fantasme de peurs
La réalité est vérité de murmures.

Toutes ces médailles,
Qui seront marques de sang,
Toutes ces plaies,
Qui zébreront l’enfer.

Sa folie est de prêcher
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de prêcher
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de prêcher.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est le peut-être.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Et là …
Cette fille de palestine plus belle que tes étendards
et en elle cette croix blafarde, théories incendiées
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille de palestine plus belle que tes étendards
et en elle ces refus à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être em brassée.

L’image est tanière de spectres
La réalité est vérité de convictions.

Toutes ces menaces,
Qui seront crachats de sang,
Tous ces forcenés,
Qui mériteront l’enfer.

Sa folie est d'entrevoir
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est d'entrevoir
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est d'entrevoir.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est l'oubli.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Et là …
Cette fille tutsi plus belle que tes alléluias
et en elle cette croix ébranchée, croyances dévoyées
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille tutsi plus belle que tes alléluias
et en elle ces visions à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être re tardée.

L’image est mimique d'aveugles
La réalité est vérité d'espoirs.

Tous ces calvaires,
Qui seront cairns de sang,
Tous ces supplices,
Qui envahiront l’enfer.

Sa folie est de décider
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est de décider
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est de décider.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est la vie.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Et là …
Cette fille d’ici plus belle que tes chérubins
et en elle cette croix fagotées, craintes assourdies
si loin …
de Sa Croix, pénétrée par la colère de Dieu.
Cette fille d’ici plus belle que tes chérubins
et en elle ces dénouements à vie,
si loin …
de cette résurrection peut-être dé passée.

L’image est paradis de mensonges
La réalité est vérité des infinis.

Toutes ces idées,
Qui seront fleurs de sang,
Tous ces visages,
Qui farderont l’enfer.

Sa folie est d'admettre
que la liberté est de pardonner.
Sa folie est d'admettre
que la liberté est d’aimer.
Sa folie est d'admettre.

L’amour,
à elle donné par Dieu,
c’est le toujours.

Regarde !
Cette Croix, peut-être aberration apocryphe,
cette Croix, peut-être ravissement recommencé,
Elle absout tout,
elle défait tout,
elle confère la vie.

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 20 avril 2008