Sunday, April 25, 2010

Dîwân.



révolte
mot de fille
amour
mot de fille
poème
mots de fille

Le DIT pour une attente
Dîwân.

( Rap__sodie pour une éclosion à trois voix, un récitant et un chœur )


Tu écoutais les garçons
raconter
raconter les champs
raconter les fourrages
tu croyais les filles muettes

Ils disent
la première seconde
le temps était espace
l’espace était temps
il n’y avait pas de temps
il n’y avait pas d’espace

C’était
la dernière seconde

Toi, Ayla
la passante
tu dis des mots
des carillons de glace
des échos bleu bonheur

Mais il y a ces mots
des mots de mort
des mots de peur
murmureras-tu plus fort

Toi, Ayla
tu dis des mots
des cris d’amour
des larmes de joie

Tes mots
gribouillés par ces mots
tes mots
tracés en lettres de foi
je les entends

Toi, Ayla
tu dis des mots
du début des mondes d’avant
de la fin des temps d’après


Là-bas prés d’Alanya
des vielles femmes
cassées par les larmes
disent la grotte
la grotte des filles
elle t’entendent alors
et leur cœur sourit
enfin

Tu écoutais les garçons
raconter
raconter les pavés
raconter les néons
tu croyais les filles muettes

Ils disent
la première seconde
le zéro était infini
l’infini était zéro
il n’y avait pas de zéro
il n’y avait pas d’infini

C’était
la dernière seconde

Toi, Faysa
l’étoile
tu dis des mots
des chants de glace
des mirages bleu saveur

Mais il y a ces mots
des mots de mort
des mots de peur
chanteras-tu plus fort

Toi, Faysa
tu dis des mots
des cris d’amour
des larmes de joie

Tes mots
noircis par ces mots
tes mots
écrits en lettres de foi
je les entends

Toi, Faysa
tu dis des mots
du début des mondes d’avant
de la fin des temps d’après


Là-bas prés d’Antalaya
des vielles femmes
étranglées par la vie
disent ce minaret mutilé
l’ombre des flammes
elle t’entendent alors
et leur cœur sourit
enfin

Tu écoutais les garçons
raconter
raconter les voitures
raconter les fracas
tu croyais les filles muettes

Ils disent
la première seconde
le clonage était récurrence
la récurrence était clonage
il n’y avait pas de clonage
il n’y avait pas de récurrence

C’était
la dernière seconde

Toi, Nadiya
la douce
tu dis des mots
des baisers de glace
des ombres bleu rumeur

Mais il y a ces mots
des mots de mort
des mots de peur
pleureras-tu plus fort

Toi, Nadiya
tu dis des mots
des cris d’amour
des larmes de joie

Tes mots
tagués par ces mots
tes mots
confiés en lettres de foi
je les entends

Toi, Nadiya
tu dis des mots
du début des mondes d’avant
de la fin des temps d’après


Là-bas prés d’Adana
des vielles femmes
aveuglées par les demains
disent le pont des monarques
ces pierres lien d’une union
elle t’entendent alors
et leur cœur sourit
enfin

Tu écoutais les garçons
raconter
raconter les bals
raconter les filles
tu croyais les filles muettes

Ils disent
la première seconde
le futur était présent
le présent était futur
il n’y avait pas de futur
il n’y avait pas de présent

C’était
la dernière seconde

Toi, Najda
la passionnée
tu dis des mots
des étreintes de glace
des nuages bleu candeur

Mais il y a ces mots
des mots de mort
des mots de peur
chuchoteras-tu plus fort

Toi, Najda
tu dis des mots
des cris d’amour
des larmes de joie

Tes mots
déchirés par ces mots
tes mots
confessés en lettres de foi
je les entends

Toi, Najda
tu dis des mots
du début des mondes d’avant
de la fin des temps d’après


Là-bas prés d’Edirne
des vielles femmes
brisées par les oublis
disent les caravanes
les marchands si riches
elle t’entendent alors
et leur cœur sourit
enfin

Tu écoutais les garçons
raconter
raconter les noces
raconter les folies
tu croyais les filles muettes

Ils disent
la première seconde
l’hier était demain
le demain était hier
il n’y avait pas d’hier
il n’y avait pas de demain

C’était
la dernière seconde

Toi, Zaara
l’enflammée
tu dis des mots
des danses de glace
des contes bleu fraîcheur

Mais il y a ces mots
des mots de mort
des mots de peur
imploreras-tu plus fort

Toi, Zaara
tu dis des mots
des cris d’amour
des larmes de joie

Tes mots
labourés par ces mots
tes mots
sculptés en lettres de foi
je les entends

Toi, Zaara
tu dis des mots
du début des mondes d’avant
de la fin des temps d’après


Là-bas prés de Konya
des vielles femmes
égarées parmi les pierres
disent le déluge
la première parmi les eaux
elle t’entendent alors
et leur cœur sourit
enfin

Tu écoutais les garçons
raconter
raconter les peurs
raconter les coups
tu croyais les filles muettes

Ils disent
la première seconde
la naissance était mort
la mort était naissance
il n’y avait pas de naissance
il n’y avait pas de mort

C’était
la dernière seconde

Toi, Samara
l’effacée
tu dis des mots
des farandoles de glace
des croyances bleu clameur

Mais il y a ces mots
des mots de mort
des mots de peur
prieras-tu plus fort

Toi, Samara
tu dis des mots
des cris d’amour
des larmes de joie

Tes mots
éventrés par ces mots
tes mots
dépeints en lettres de foi
je les entends

Toi, Samara
tu dis des mots
du début des mondes d’avant
de la fin des temps d’après


Là-bas prés de Bodrum
des vielles femmes
courbées par les statues
disent Artémise
le mausolée appelé merveille
elle t’entendent alors
et leur cœur sourit
enfin

Tu écoutais les garçons
raconter
raconter la mort
raconter les balles
tu croyais les filles muettes

Ils disent
la première seconde
la création était mensonge
le mensonge était création
il n’y avait pas de création
il n’y avait pas de mensonge

C’était
la dernière seconde

Toi, Zoya
la pacifique
tu dis des mots
des feux de glace
des évasions bleu langueur

Mais il y a ces mots
des mots de mort
des mots de peur
gronderas-tu plus fort

Toi, Zoya
tu dis des mots
des cris d’amour
des larmes de joie

Tes mots
fissurés par ces mots
tes mots
scellés en lettres de foi
je les entends

Toi, Zoya
tu dis des mots
du début des mondes d’avant
de la fin des temps d’après


Là-bas prés d’Izmir
des vielles femmes
tournées vers Marie
disent l’apocalypse
le château aux flammes bénies
elle t’entendent alors
et leur cœur sourit
enfin

Tu écoutais les garçons
raconter
raconter le sexe
raconter les chimères
tu savais les filles initiées

Ils disent
la première seconde
l’enfer est paradis
le paradis est enfer
il n’y a pas d’enfer
il n’y a pas de paradis

C’est
la seconde infinie

Toi, femme
fille d’Anatolie
tu dis des mots
des poèmes de glace
des soleils bleu blancheur

Mais il y a ces mots
des mots de prison
des mots de folie
seras-tu plus forte

Toi, belle
tu dis des mots
des cris d’amour
des larmes de joie

Tes mots
sauvés de ces mots
tes mots
épelés en lettres de foi
je les entends

Toi, belle
tu dis des mots
du début du monde d’ailleurs
de la fin des temps d’ici


Là-bas prés d’un lac
des vielles femmes
noyées à tes lèvres
chantent tes vers
la barque au capitaine muet
elle t’entendent alors
et leur cœur repose
toujours

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 17 mai 2010

Thursday, April 22, 2010

Femme.



Créations
acte sans hier
acte sans demain
Improvisations
acte d’hier
acte de demain
Inventions
acte pour hier
acte pour demain
Dieu le croira-t-Il

Le DIT pour elle
Femme.

( Rap__sodie pour une éternité à une voix, un récitant et un chœur )


Femme
des années futures
d’ores et déjà dites
Tu me diras
des mots d’hier
sans les mensonges
des mots de demain
sans les mensonges

Arrivée dans le sang
morte dans la boue
Née dans le monde des hommes
ton chemin de croix
Revenue dans le monde des inventeurs
ton chemin de foi

Femme
des années d’hier
pas encore dites
Tu es ces mots d’hier
tu es ces mots de demain
vérités infinies


L’univers
trame sans passé
trame sans futur
univers éternel
Un tableau
toile sans passé
toile sans futur
Média éternel
traits si mortels
tonalités si mortelles

Femme
des années futures
d’ores et déjà finies
Tu me diras
des mots d’hier
sans les mirages
des mots de demain
sans les mirages

Arrivée dans la peur
morte dans la boue
Née dans le monde des hommes
ton chemin de pierres
Revenue dans le monde des inventeurs
ton chemin de fers

Femme
des années d’hier
pas encore finies
Tu es ces mots d’hier
tu es ces mots de demain
vérités infinies


L’univers
trame sans passé
trame sans futur
univers éternel
Une statue
pierre sans passé
pierre sans futur
Média éternel
moules si mortels
bronzes si mortels

Femme
des années futures
d’ores et déjà données
Tu me diras
des mots d’hier
sans les violences
des mots de demain
sans les violences

Arrivée dans les cris
morte dans la boue
Née dans le monde des hommes
ton chemin de suies
Revenue dans le monde des inventeurs
ton chemin de pluies

Femme
des années d’hier
pas encore données
Tu es ces mots d’hier
tu es ces mots de demain
vérités infinies


L’univers
trame sans passé
trame sans futur
univers éternel
Un discours
mots sans passé
mots sans futur
Média éternel
écrits si mortels
sonnances si mortelles

Femme
des années futures
d’ores et déjà passées
Tu me diras
des mots d’hier
sans les errances
des mots de demain
sans les errances

Arrivée dans les fracas
morte dans la boue
Née dans le monde des hommes
ton chemin de laves
Revenue dans le monde des inventeurs
ton chemin de baves

Femme
des années d’hier
pas encore passées
Tu es ces mots d’hier
tu es ces mots de demain
vérités infinies


L’univers
trame sans passé
trame sans futur
univers éternel
Une danse
geste sans passé
geste sans futur
Média éternel
gestes si mortels
arabesques si mortelles

Femme
des années futures
d’ores et déjà effacées
Tu me diras
des mots d’hier
sans les silences
des mots de demain
sans les silences

Arrivée dans la nuit
morte dans la boue
Née dans le monde des hommes
ton chemin de feus
Revenue dans le monde des inventeurs
ton chemin de peus

Femme
des années d’hier
pas encore effacées
Tu es ces mots d’hier
tu es ces mots de demain
vérités infinies


L’univers
trame sans passé
trame sans futur
univers éternel
La musique
note sans passé
note sans futur
Média éternel
Mélodies si mortelles
mélopées si mortelles

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 17 mai 2010

Notre Père.



Un rêve
infini
Un rêve
éternel
Un rêve
oublié

Le DIT pour un paradis
Notre Père.

( Rap__sodie pour un rêve à une voix, deux récitants et un chœur )


Notre Père
qui es aux cieux
où va t’on après
Toi
derrière ton doudou
après
c’est comme tu veux
après c’est comme tu crois


Des doudous si doux
à croire aux paradis
Des caresses si tendres
à inventer les paradis
Des baisers si purs
à dessiner les paradis

Il y aura des lumières
des larmes de soleils
des pleurs de miels
Il y aura des réjouissances
des éclairs d’allégresses
des prières de diamants

Il n’y a pas d’infini
l’infini c’est le commencement
Il n’y a pas d’éternité
l’éternité c’est la création


Notre Père
qui es aux cieux
où va t’on après
Toi
dans ton aube de communiée
après
c’est comme tu veux
après c’est comme tu crois


Des hosties si blanches
à croire aux paradis
Des roses si parfumées
à inventer les paradis
Des orgues si fières
à dessiner les paradis

Il y aura des lumières
des larmes de soleils
des pleurs de miels
Il y aura des réjouissances
des éclairs d’allégresses
des prières de diamants

Il n’y a pas d’infini
l’infini c’est le commencement
Il n’y a pas d’éternité
l’éternité c’est la création


Notre Père
qui es aux cieux
où va t’on après
Toi
dans ta robe d’épousée
après
c’est comme tu veux
après c’est comme tu crois


Des rires si bleus
à croire aux paradis
Des danses si gaies
à inventer les paradis
Des regards si purs
à dessiner les paradis

Il y aura des lumières
des larmes de soleils
des pleurs de miels
Il y aura des réjouissances
des éclairs d’allégresses
des prières de diamants

Il n’y a pas d’infini
l’infini c’est le commencement
Il n’y a pas d’éternité
l’éternité c’est la création


Notre Père
qui es aux cieux
où va t’on maintenant
Toi
dans ton lin de passée
maintenant
c’est comme tu veux
maintenant c’est comme tu crois


Des silences si blancs
à voir les paradis
Des infinis si proches
à dire les paradis
Des poèmes si sages
à toucher les paradis

Il y a des lumières
des larmes de soleils
des pleurs de miels
Il y a des réjouissances
des éclairs d’allégresses
des prières de diamants

Il n’y a pas d’infini
l’infini c’est le commencement
Il n’y a pas d’éternité
l’éternité c’est la création


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 17 mai 2010

Thursday, April 15, 2010

Litanies.



mots
infinis
cris
éternels
espoir
oublié

Le DIT pour des mots
Litanies.

( Rap__sodie pour un musique à une voix, aucun récitant et un chœur )


Il y aura la tempête
Il y aura la punition
puis la tempête sera la punition
Il y aura la foi
puis la foi sera la punition

le chaos crée la vie
tout est là
l’instancié est un
le chaos dessine la vie
tout est dit
l’instancié est un
le chaos est la vie
tout est fait
l’instancié est un
Trembler
faut-il trembler
péché originel
Il y a un ruisseau
puis un ruisseau sera le début
Il y a la genèse
puis la genèse sera la fin


Dieu sait-Il nos évangiles
peurs
Dieu sait-Il nos messes
silences
Dieu sait-Il nos confessions
cris

Il y aura le malheur
Il y aura la punition
puis le malheur sera la punition
Il y aura la foi
puis la foi sera la punition

le chaos crée la vie
tout est là
l’instancié est un
le chaos dessine la vie
tout est dit
l’instancié est un
le chaos est la vie
tout est fait
l’instancié est un
Maudire
faut-il maudire
péché originel
Il y a une larme
puis une larme sera le début
Il y a la genèse
puis la genèse sera la fin


Dieu sait-Il nos évangiles
peurs
Dieu sait-Il nos messes
silences
Dieu sait-Il nos confessions
cris

Il y aura le deuil
Il y aura la punition
puis le deuil sera la punition
Il y aura la foi
puis la foi sera la punition

le chaos crée la vie
tout est là
l’instancié est un
le chaos dessine la vie
tout est dit
l’instancié est un
le chaos est la vie
tout est fait
l’instancié est un
Douter
faut-il douter
péché originel
Il y a un souffle
puis un souffle sera le début
Il y a la genèse
puis la genèse sera la fin


Dieu sait-Il nos évangiles
peurs
Dieu sait-Il nos messes
silences
Dieu sait-Il nos confessions
cris

Il y aura l’enfer
Il y aura la punition
puis l’enfer sera la punition
Il y aura la foi
puis la foi sera la punition

le chaos crée la vie
tout est là
l’instancié est un
le chaos dessine la vie
tout est dit
l’instancié est un
le chaos est la vie
tout est fait
l’instancié est un
Entrer
faut-il entrer
péché originel
Il y a un cri
puis un cri sera le début
Il y a la genèse
puis la genèse sera la fin


Dieu sait-Il nos évangiles
peurs
Dieu sait-Il nos messes
silences
Dieu sait-Il nos confessions
cris

Il y aura le paradis
Il y aura la punition
puis le paradis sera la punition
Il y aura la foi
puis la foi sera la punition

le chaos crée la vie
tout est là
l’instancié est un
le chaos dessine la vie
tout est dit
l’instancié est un
le chaos est la vie
tout est fait
l’instancié est un
Errer
faut-il errer
péché originel
Il y a un rire
puis un rire sera le début
Il y a la genèse
puis la genèse sera la fin


Dieu sait-Il nos évangiles
peurs
Dieu sait-Il nos messes
silences
Dieu sait-Il nos confessions
cris

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2010

Tuesday, April 13, 2010

Si c'était vrai ...



un mythe
si grand
une femme
si pure
un homme
si simple

Le DIT pour une histoire
Si c’était vrai ...

( Rap__sodie pour un mirage à trois voix, un récitant et un chœur )


Si c’était vrai ...
cette fille
appelée Jeanne
cette fille de Donrémi
si c’était vrai

ce serait bien

Toi
infiniment une
infiniment infinie
des équations aveugles
tout est caché


L’homme si petit
l’un et l’infini disjoints
L’Homme si grand
l’un et l’infini unis

Si c’était vrai ...
ce savant
appelé Pasteur
ce savant de France
si c’était vrai

ce serait bien

Toi
infiniment une
infiniment infinie
des vecteurs forgés
tout est démonté


L’homme si petit
l’un et l’infini disjoints
L’Homme si grand
l’un et l’infini unis

Si c’était vrai ...
ce noir
appelé Martin
ce noir plein d’un rêve
si c’était vrai

ce serait bien

Toi
infiniment une
infiniment infinie
des transformées orphelines
tout est celé


L’homme si petit
l’un et l’infini disjoints
L’Homme si grand
l’un et l’infini unis

Si c’était vrai ...
cet américain
appelé Amstrong
cet américain sur la lune
si c’était vrai

ce serait bien

Toi
infiniment une
infiniment infinie
des critères démembrés
tout est noyé


L’homme si petit
l’un et l’infini disjoints
L’Homme si grand
l’un et l’infini unis

Si c’était vrai ...
ce président
appelé Obama
ce président d’Amérique
si c’était vrai

ce serait bien

Toi
infiniment une
infiniment infinie
des invariants subjectifs
tout est menti


L’homme si petit
l’un et l’infini disjoints
L’Homme si grand
l’un et l’infini unis

Si c’était vrai ...
ces gens
appelés les Justes
ces gens de petits noms
si c’était vrai

ce serait bien

Toi
infiniment une
infiniment infinie
des déterminants abusifs
tout est effacé


L’homme si petit
l’un et l’infini disjoints
L’Homme si grand
l’un et l’infini unis

Si c’était vrai ...
cet homme
appelé Jésus
cet homme de miracles
si c’était vrai

ce serait bien

Toi
infiniment une
infiniment infinie
des limites discrètes
tout est transi


L’homme si petit
l’un et l’infini disjoints
L’Homme si grand
l’un et l’infini unis

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2010

Sunday, April 11, 2010

Je te donnerai.



Un doigt
posé
Un regard
donné
Une vie
prêtée

Le DIT pour une évasion
Je te donnerai …

( Rap__sodie pour un complice à une voix, un récitant et un chœur )


Je te donnerai
des mots disparus
des brumes de vies
de gens retournés
d’on ne sait où

Et toi
choyée par ces mots
tu croiras

Je te donnerai
des rêves réalisés
des bouts de ciels
de gens repartis
on ne sait où

Et toi
chérie par ces rêves
tu vivras

Je te donnerai
des chants travestis
des orages de vies
de gens revenus
d’on ne sait où

Et toi
portée par ces chants
tu diras

Je te donnerai
des prières apaisées
des larmes de ciels
de gens enfuis
on ne sait où

Et toi
envoûtée par ces rêves
tu inventeras

Je te donnerai
des poèmes entrevus
des cristaux de vies
de gens resurgis
d’on ne sait où

Et toi
entourée par ces poèmes
tu parleras

Je te donnerai
des demains surpassés
des bannières de ciels
de gens échappés
on ne sait où

Et toi
happée par ces demains
tu oublieras

Je te donnerai
des histoires accomplies
des mirages de vies
des gens miraculés
d’on ne sait où

Et toi
réalisée par ces histoires
tu mentiras

Je te donnerai
des réalités survenues
des traces de ciels
des gens exilés
on ne sait où

Et toi
happée par ces réalités
tu rêveras

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2010