Sefer.

Elle
L’Elue
Elles
élues
Ce livre
infiniment dans le temps
infiniment dans l’espace
Là sont les dimensions
Là sont les chemins
Là sont les entrées

Le DIT pour le Livre
Sefer.
( Rap__sodie pour une survie à trois voix, un récitant et un chœur )


Ces mots qui arrivent
ces mots que tu pénètres
je les dis raison fermée
Écoute au fond de toi
ce chant
cette lumière
fabuleux écho
Le livre
le Livre parfait
Tu as embrassé l’arbre
et la connaissance fut
en toi
ta liberté sera
D’une à une elles porteront
D’une à une elles donneront
la vérité
mais Lui cachera
L’ange envoyé
sa marque bénie

Et Il lui dit
Va de par les temps
multipliée tu seras le Livre
à jamais Celé
à jamais délivré
à qui Je tairais
à qui tu donneras

Fusion infinie
Eve regardait Dieu
Adam regardait Adam

Ces mots qui existent
ces mots que tu pénètres
je les dis raison tue
Écoute au fond de toi
ce cri
cette lueur
fabuleuse image
Le livre
le Livre parfait
Tu as aimé l’arbre
et la connaissance fut
en toi
ta liberté sera
D’une à une elles porteront
D’une à une elles donneront
la vérité
mais Lui taira
L’ange envoyé
sa marque bénie

Et Il lui dit
Va de par les temps
multipliée tu seras le Livre
à jamais Celé
à jamais délivré
à qui Je tairais
à qui tu donneras

Fission annoncée
Eve les regardait elles
Adam regardait Adam

Ces mots qui survivent
ces mots que tu pénètres
je les dis raison celée
Écoute au fond de toi
ce psaume
cet éclair
fabuleux reflet
Le livre
le Livre parfait
Tu as rencontré l’arbre
et la connaissance fut
en toi
ta liberté sera
D’une à une elles porteront
D’une à une elles donneront
la vérité
mais Lui dissimulera
L’ange envoyé
sa marque bénie

Et Il lui dit
Va de par les temps
multipliée tu seras le Livre
à jamais Celé
à jamais délivré
à qui Je tairais
à qui tu donneras

Fission répétée
Eve les regardait elles
Adam regardait Adam

Ces mots qui transitent
ces mots que tu pénètres
je les dis raison cousue
Écoute au fond de toi
ce récit
cette foudre
fabuleuse vision
Le livre
le Livre parfait
Tu as étreint l’arbre
et la connaissance fut
en toi
ta liberté sera
D’une à une elles porteront
D’une à une elles donneront
la vérité
mais Lui voilera
L’ange envoyé
sa marque bénie

Et Il lui dit
Va de par les temps
multipliée tu seras le Livre
à jamais Celé
à jamais délivré
à qui Je tairais
à qui tu donneras

Chaos remémoré
Eve les regardait elles
Adam regardait Adam

Ces mots qui dérivent
ces mots que tu pénètres
je les dis raison dérobée
Écoute au fond de toi
cet écrit
cet orage
fabuleuse réplique
Le livre
le Livre parfait
Tu as dénoué l’arbre
et la connaissance fut
en toi
ta liberté sera
D’une à une elles porteront
D’une à une elles donneront
la vérité
mais Lui niera
L’ange envoyé
sa marque bénie

Et Il lui dit
Va de par les temps
multipliée tu seras le Livre
à jamais Celé
à jamais délivré
à qui Je tairais
à qui tu donneras

Chaos devenu
Eve les regardait elles
Adam regardait Adam

Ces mots qui revivent
ces mots que tu pénètres
je les dis raison enclose
Écoute au fond de toi
cette prière
ce flambeau
fabuleux appel
Le livre
le Livre parfait
Tu as enfanté l’arbre
et la connaissance fut
en toi
ta liberté sera
D’une à une elles porteront
D’une à une elles donneront
la vérité
mais Lui dira
L’ange envoyé
sa marque bénie

Et Il lui dit
Va de par les temps
multipliée tu seras le Livre
à jamais Celé
à jamais délivré
à qui Je tairais
à qui tu donneras

Fusion finale
Eve les attendait elles
Adam regardait Adam

Ces mots qui marquent
ces mots que tu pénètres
je les dis raison accomplie
Écoute au fond de toi
cette mémoire
ce soleil
fabuleux achèvement
Le livre
le Livre parfait
Tu es devenue l’arbre
et la connaissance fut
pour toi
ta liberté est
D’une à une elles portèrent
D’une à une elles donnèrent
la vérité
mais Lui es
L’ange envoyé
sa marque bénie

Et Il lui dit
Va de par les temps
multipliée tu seras le Livre
à jamais Celé
à jamais délivré
à qui Je tairais
à qui tu donneras

ELLE resplendissante
Eve consacrée
Adam pleurait Adam


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 17 avril 2009

Ne t'en va pas.

Naissance, mort
Rencontre, naissance
Mort, naissance
Attente, mort

Le DIT pour une attente
Ne t’en va pas.
( Rap__sodie pour croire à deux voix, sans récitant et sans chœur )


Mon visage
si assoupi
sur le marbre
si beau
Laisse ton doigt sur mes lèvres
dessiner ce rêve imaginé

Mon corps
si transi
sur la pierre
si froide
Tes doigts prisonniers à jamais
de la tourbe monstre inassouvi

Cette tombe vide
pourtant
si précieuse
Ton âme
cette douceur par Dieu qui t’est inventée
pèlerine par Dieu qui m’est donnée
la sentirai-je jamais

Mon visage
si assoupi
sur le marbre
si beau
Laisse ton baiser sur ma bouche
noyer ce fruit oublié

Mon corps
si transi
sur la pierre
si froide
Ton baiser prisonnier à jamais
de la tourbe monstre inassouvi

Cette tombe vide
pourtant
si précieuse
Ton âme
cette douceur par Dieu qui t’est inventée
pèlerine par Dieu qui m’est donnée
la porterai-je jamais

Mon visage
si assoupi
sur le marbre
si beau
Laisse ton sein sur ma main
réchauffer ce coeur affligé

Mon corps
si transi
sur la pierre
si froide
Ton sein prisonnier à jamais
de la tourbe monstre inassouvi

Cette tombe vide
pourtant
si précieuse
Ton âme
cette douceur par Dieu qui t’est inventée
pèlerine par Dieu qui m’est donnée
la garderai-je jamais

Mon visage
si assoupi
sur le marbre
si beau
Laisse ta vie sur mon âme
embrumer ce corps asséché

Mon corps
si transi
sur la pierre
si froide
Ta vie prisonnière à jamais
de la tourbe monstre inassouvi

Cette tombe vide
pourtant
si précieuse
Ton âme
cette douceur par Dieu qui t’est inventée
pèlerine par Dieu qui m’est donnée
la rendrai-je jamais


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 17 avril 2009

Sans titre.

Le pire est là
ils t'emmène chez eux
Le pire est là
toi enfuie, leur paradis
Infiniment
juste un moment
Ton présent outre passé
ton regard ennoyé
Ton demain aveuglé
ton regard ailleurs
Ton hier effacé
ton regard ensoleillé.

Le DIT pour Toi
Sans titre.
( Rap__sodie pour effacer à deux voix, sans récitant et sans chœur )

Rappelle toi
la petite fille qui riait
…
et la petite fille riait

Tes cheveux à poings serrés
Ton visage arc-bouté
Va-et-vient infernal
Ton corps qui devine
Ton âme qui s’exile
Pardon d’avoir à te raconter
Maudis mes larmes
qui te font retrouver
Infiniment loin
infiniment près

Ton présent
sans corps
Son présent
sans âme
Notre présent
sans titre.

Rappelle toi
la petite fille qui dansait
…
et la petite fille dansait

Ta bouche envenimée
Tes lèvres scarifiées
Va-et-vient infernal
Ton corps qui devine
Ton âme qui s’exile
Pardon d’avoir à te regarder
Maudis mes larmes
qui te font ressouvenir
Infiniment zéro
infiniment un

Ton présent
sans corps
Son présent
sans âme
Notre présent
sans titre.

Rappelle toi
la petite fille qui valsait
…
et la petite fille valsait

Ta nudité exténuée
Tes seins saccagés
Va-et-vient ignoble
Ton corps qui devine
Ton âme qui s’exile
Pardon d’avoir à t’écouter
Maudis mes larmes
qui te font revoir
Un chemin si court
un temps si long

Ton présent
sans corps
Son présent
sans âme
Notre présent
sans titre.

Rappelle toi
la petite fille qui jouait
…
et la petite fille jouait

Tes bras déroutés
Tes mains embrasées
Va-et-vient haïssable
Ton corps qui devine
Ton âme qui s’exile
Pardon d’avoir à te demander
Maudis mes larmes
qui te font revivre
Infiniment fort
infiniment assourdi

Ton présent
sans corps
Son présent
sans âme
Notre présent
sans titre.

Rappelle toi
la petite fille qui rêvait
…
et la petite fille rêvait

Ta honte enflammée
Ton sang bafoué
Va-et-vient abject
Ton corps qui devine
Ton âme qui s’exile
Pardon d’avoir à te deviner
Maudis mes larmes
qui te font ressasser
Infiniment futur
infiniment demain

Ton présent
sans corps
Son présent
sans âme
Notre présent
sans titre.

Rappelle toi
la petite fille qui priait
…
et la petite fille priait

Ta vie crucifiée
Tes larmes ensanglantées
Va-et-vient immonde
Ton corps qui devine
Ton âme qui s’exile
Pardon d’avoir à te deviner
Maudis mes larmes
qui te font remourir
Un chemin si long
un temps si court

Ton présent
sans corps
Son présent
sans âme
Notre présent
sans titre.

Rappelle toi
la petite fille qui pleurait
…
et la petite fille pleurait

Ton corps rejeté
Ton âme exilée
Trêve chimérique
Ton corps qui s’éveille
Ton âme qui s’en revient
Pardon d’avoir à te rencontrer
Maudis mes larmes
qui te font pressentir
Un chemin à défaire
un temps à refaire

Ton présent
sans corps
Son présent
sans âme
Notre présent
sans titre.

Rappelle toi
la petite fille qui chantait
…
et la petite fille chantait

Ton corps désappris
Ton âme enchantée
Rêves entrepris
Ton corps qui se meurt
Ton âme qui s’enjoie
Merci d’avoir à t’oublier
Oublie mes larmes
qui te font hésiter
Logarithme principe de vie
logarithme influx de l’âme

Ton présent
seule réalité
Ton passé
à refaire
Ton futur
à défaire.


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 27 mars 2009