Friday, January 21, 2011

Lettre à l'incréée.



Incréée
si vraie
Le futur
proche vérité
Le passé
proche irréalité
La réalité ne sera qu’un rêve
Hier n’a jamais été
Aujourd’hui ne sera jamais
Demain sera

Le DIT pour un aller
Lettre à l’incréée.

( Rap__sodie pour une rencontre à une voix, un récitant et un chœur )


Toi
jamais rencontrée
fille du néant
je te sais.
Toi
me diras-tu ton nom

Tes lèvres
qui m’ont enivré
des lambeaux de rêves
images déchirées
ou
la réalité


Ce néant
là juste à quelques pas
peut-il devenir
suis-je dieu pas après pas
suis-je homme de rêve en rêve

Dieu crée-t-Il mon monde
pas après pas
de rêve en rêve
La folie toute proche ou

à quelques rêves


Un aller sans retour
à jamais répété
Une rencontre avec toi
à jamais oubliée
me diras-tu

Toi
jamais inventée
fille du néant
je te sais.
Toi
me diras-tu ton nom

Tes seins
qui m’ont affolé
des larmes de poèmes
rimes dépitées
ou
la réalité


Ce néant
là juste à quelques pas
peut-il devenir
suis-je dieu pas après pas
suis-je homme de poème en poème

Dieu crée-t-Il mon monde
pas après pas
de poème en poème
La folie toute proche ou

à quelques poèmes


Un aller sans retour
à jamais répété
Une rencontre avec toi
à jamais oubliée
me retiendras-tu

Toi
jamais touchée
fille du néant
je te sais.
Toi
me diras-tu ton nom

Ton ventre
qui m’a dénué
des échos de mots
encres effacées
ou
la réalité


Ce néant
là juste à quelques pas
peut-il devenir
suis-je dieu pas après pas
suis-je homme de mot en mot

Dieu crée-t-Il mon monde
pas après pas
de mot en mot
La folie toute proche ou

à quelques mots


Un aller sans retour
à jamais répété
Une rencontre avec toi
à jamais oubliée
m’emmèneras-tu

Toi
jamais caressée
fille du néant
je te sais.
Toi
me diras-tu ton nom

Tes cuisses
qui m’ont pétrifié
des débris de prières
ave hoquetés
ou
la réalité


Ce néant
là juste à quelques pas
peut-il devenir
suis-je dieu pas après pas
suis-je homme de prière en prière

Dieu crée-t-Il mon monde
pas après pas
de prière en prière
La folie toute proche ou

à quelques prières


Un aller sans retour
à jamais répété
Une rencontre avec toi
à jamais oubliée
me montreras-tu

Toi
jamais aimée
fille du néant
je te sais.
Toi
me diras-tu ton nom

Ton pubis
qui m’a lanciné
des redites de messes
communions avouées
ou
la réalité


Ce néant
là juste à quelques pas
peut-il devenir
suis-je dieu pas après pas
suis-je homme de messe en messe

Dieu crée-t-Il mon monde
pas après pas
de messe en messe
La folie toute proche ou

à quelques messes


Un aller sans retour
à jamais répété
Une rencontre avec toi
à jamais oubliée
m'aimeras-tu

Toi
jamais sublimée
fille du néant
je te sais.
Toi
me diras-tu ton nom

Ta vie
qui m’a consumé
des remords de croyances
oratoires déchus
ou
la réalité


Ce néant
là juste à quelques pas
peut-il devenir
suis-je dieu pas après pas
suis-je homme de croyance en croyance

Dieu crée-t-Il mon monde
pas après pas
de croyance en croyance
La folie toute proche ou

à quelques croyances


Un aller sans retour
à jamais répété
Une rencontre avec toi
à jamais oubliée
me voudras-tu

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 février 2011

Wednesday, January 12, 2011

Passant.



La vie
cauchemar
La mort
mirage
cauchemar devenu mirage
mirage originel

Le DIT pour une révélation
Passant.

( Rap__sodie pour une récurrence à une voix, un récitant et un chœur )


Tout doucement
vient le silence
un silence assourdissant

Soudain
ton corps abandonné
une tombe perdue

Chrysalide subjuguée
Femme infinie
Itération fatale
Femme récurrente

Tout doucement
ton âme qui naît
sans un cri

Soudain
eux tous indéfinis
ce monde décréé

Ton corps brisé
que l’âme ne sait plus
Ton corps défait
que l’âme ne veut plus
Une naissance
réciproque divine

Tout doucement
vient la solitude
une solitude abondant

Soudain
ton corps regretté
une stèle volée

Chrysalide subjuguée
Femme infinie
Itération fatale
Femme récurrente

Tout doucement
ton âme qui devine
sans un mot

Soudain
eux tous indéfinis
ce monde décréé

Ton corps foulé
que l’âme ne sait plus
Ton corps défolié
que l’âme ne veut plus
Une naissance
réciproque divine

Tout doucement
vient le vide
un vide écrasant

Soudain
ton corps laissé
une croix décharnée

Chrysalide subjuguée
Femme infinie
Itération fatale
Femme récurrente

Tout doucement
ton âme qui apprend
sans une larme

Soudain
eux tous indéfinis
ce monde décréé

Ton corps éprouvé
que l’âme ne sait plus
Ton corps élimé
que l’âme ne veut plus
Une naissance
réciproque divine

Tout doucement
vient le néant
un néant débordant

Soudain
ton corps démis
une église effondrée

Chrysalide subjuguée
Femme infinie
Itération fatale
Femme récurrente

Tout doucement
ton âme qui grandit
sans une plainte

Soudain
eux tous indéfinis
ce monde décréé

Ton corps maculé
que l’âme ne sait plus
Ton corps gommé
que l’âme ne veut plus
Une naissance
réciproque divine

Tout doucement
vient le chaos
un chaos édifiant

Soudain
ton corps oublié
un monde abandonné

Chrysalide subjuguée
Femme infinie
Itération fatale
Femme récurrente

Tout doucement
ton âme qui vit
sans un regret

Soudain
eux tous indéfinis
ce monde décréé

Ton corps assommé
que l’âme ne sait plus
Ton corps désespéré
que l’âme ne veut plus
Une naissance
réciproque divine

Tout doucement
vient le regain
un regain itérant

Soudain
ton corps remis
un paradis détenu

Chrysalide subjuguée
Femme infinie
Itération fatale
Femme récurrente

Tout doucement
ton âme qui croit
sans une prière

Soudain
eux tous indéfinis
ce monde décréé

Ton corps effondré
que l’âme ne sait plus
Ton corps réfuté
que l’âme ne veut plus
Une naissance
réciproque divine

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 janvier 2011

Tuesday, January 11, 2011

Mourir quand même.



Le corps sait toujours
quand donner par amour
Le corps sait le début
l’avant si blanc
Le corps sait la fin
l’après si noir
Le corps sait l’éternité
le présent si pur

Le DIT pour une prison
Mourir quand même.

( Rap__sodie pour un souvenir à une voix, un récitant et un chœur )


Tes cheveux à peine dénoués
tu voulais les abandonner
à des caresses à perdre l’avenir

Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …

Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé

Tes cheveux déjà brûlés
jamais effleurés

Alors je rêverai tes cheveux d’avant
tes cheveux envahis de soleils
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai les flammes


Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé

Tes lèvres à peine ourlées
tu voulais les abandonner
à des caresses à perdre l’avenir

Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …

Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé

Tes lèvres déjà crevassées
jamais effleurées

Alors je rêverai tes lèvres d’avant
tes lèvres encrées de rosées
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai le miel


Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé

Tes seins à peine surgis
tu voulais les abandonner
à des caresses à perdre l’avenir

Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …

Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé

Tes seins déjà défaits
jamais effleurés

Alors je rêverai tes seins d’avant
tes seins noyés de marbres
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai la lumière


Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé

Ton ventre à peine tiédi
tu voulais l’abandonner
à des caresses à perdre l’avenir

Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …

Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé

Ton ventre déjà glacé
jamais effleuré

Alors je rêverai ton ventre d’avant
ton ventre inondé de pétales
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai le parfum


Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé

Tes cuisses à peine émues
tu voulais les abandonner
à des caresses à perdre l’avenir

Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …

Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé

Tes cuisses déjà brisées
jamais effleurées

Alors je rêverai tes cuisses d’avant
tes cuisses avides de tendresses
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai l’étreinte


Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé

Ton pubis à peine ocré
tu voulais l’abandonner
à des caresses à perdre l’avenir

Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …

Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé

Ton pubis déjà voilé
jamais effleuré

Alors je rêverai ton pubis d’avant
ton pubis perlé de velours
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai la tiédeur


Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé

Ton secret à peine révélé
tu voulais l’abandonner
à des caresses à perdre l’avenir

Mais eux
prêcheurs de pacotille
ânonnaient …

Quinze ans donner
ton corps consacré
Vingt ans mourir
ton corps rongé

Ton secret déjà celé
jamais effleuré

Alors je rêverai ton secret d’avant
ton secret enivrant de promesses
tu viendras dans ce rêve
belle à prier
moi grandi à genoux
j’en goûterai la brûlure


Je garderai tes souvenirs
Présent
pliure inaccessible
là où les hommes ne vont jamais
qui se noient d’illusions
Avant
notre enfer
là où les hommes cheminent
qui ne voient que l’avenir
Après
paradis inventé
là où les hommes n’osent pas aller
qui ne croient qu’au passé

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 janvier 2011

En souvenir de Moi.



Où est le miracle
dans la souffrance
la vie
Où est l’aveuglement
dans le pain
le concile
Où est le mensonge
dans le vin
le rite

Le DIT pour des mots
En souvenir de Moi.

( Rap__sodie pour des âmes à deux voix, un récitant et un chœur )


Sophie
Elle
frappée à presque mort par tant de coups

Ceci est son Sang
Ceci est son Corps
En souvenir de Lui

Là tous
Eux
dans ces temples

Ce vin
devenu sang
Ce pain
devenu chair

L’infiniment grand
L’infiniment petit
le même horizon
la même frontière
Ils disent l’infiniment grand
le demain de l’homme
Ils disent l’infiniment petit
l’hier de l’homme

Intemporalité
l’espace sans limites
l’homme éternel
de l’infini Il est revenu
pourtant ils ont vu
Immensité
le temps sans limites
l’homme infini
de l’éternité Lui est revenu
pourtant ils ont vu

Nathalie
Elle
violée à presque bête par tant de sexes

Ceci est son Sang
Ceci est son Corps
En souvenir de Lui

Là tous
Eux
dans ces palais

Ce vin
devenu sang
Ce pain
devenu chair

L’infiniment grand
L’infiniment petit
le même monde
le même univers
Ils disent l’infiniment grand
L’après de l’homme
Ils disent l’infiniment petit
l’avant de l’homme

Intemporalité
l’espace sans limites
l’homme éternel
de l’infini Il est revenu
pourtant ils ont lu
Immensité
le temps sans limites
l’homme infini
de l’éternité Lui est revenu
pourtant ils ont lu

Amalya
Elle
torturée à presque boue par tant de cris

Ceci est son Sang
Ceci est son Corps
En souvenir de Lui

Là tous
Eux
dans ces villes

Ce vin
devenu sang
Ce pain
devenu chair

L’infiniment grand
L’infiniment petit
la même pensée
la même foi
Ils disent l’infiniment grand
l’espoir de l’homme
Ils disent l’infiniment petit
la peur de l’homme

Intemporalité
l’espace sans limites
l’homme éternel
de l’infini Il est revenu
pourtant ils ont su
Immensité
le temps sans limites
l’homme infini
de l’éternité Lui est revenu
pourtant ils ont su

Cynthia
Elle
envenimée à presque folie par tant de seringues

Ceci est son Sang
Ceci est son Corps
En souvenir de Lui

Là tous
Eux
dans ces contrées

Ce vin
devenu sang
Ce pain
devenu chair

L’infiniment grand
L’infiniment petit
le même achèvement
le même commencement
Ils disent l’infiniment grand
la naissance de l’homme
Ils disent l’infiniment petit
la mort de l’homme

Intemporalité
l’espace sans limites
l’homme éternel
de l’infini Il est revenu
pourtant ils ont dû
Immensité
le temps sans limites
l’homme infini
de l’éternité Lui est revenu
pourtant ils ont dû

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 janvier 2011

Saturday, January 01, 2011

172: En cours d'écriture.



annonciations
entendre
écouter
croire
La fureur des fous
Les cris de Satan


--------- EN COURS D'ECRITURE ---------


Le DIT pour l’amour
Offertoire.

( Rap__sodie pour une guerre à deux voix, un récitant et un chœur )


Ton âme en cadeau
parcelle de Dieu inavouée
son Image infinie

Oblation révélée
L’infini peut-il être un
Lui partout
elle unique
don absolu


Tes mots en cadeau
mon âme ivre
mon corps sourd

Pourtant ta main qui me dit.
irai-je là
toi tu sais
moi je ris


Il est des bruits si assourdissants
Il est des flammes si brûlantes
que l’enfer est monde
que satan est père
Je rêve tes lèvres
miels bénis
Eux disent
vins infamants

Tu diras l’amour
toi envoyée
Tu diras la guerre
toi annoncée
L’infiniment là
postulat banni
ne seront que chimères
L’infiniment autre
l’absurde énoncé
ne seront que révélations



--------- EN COURS D'ECRITURE ---------


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 mai 2011