Monday, July 30, 2018

Complainte à Bilitis ( reloaded ).

Mnais était son nom
Bilitis était son nom
si pareille à toi
Ton nom
crie le à cœur déployé

Le DIT de Mnaïs
Complainte à Bilitis ( reloaded ).

( Rap__sodie psalmodiée à deux voix et un récitant )


Ton désir qui croit, moi tout au loin
Ton désir qui attend, moi toute donnée
Ton désir qui veut, moi bonheur.

Conditions transitoires, visions flétries
Des clauses à satisfaire des compromis d’aliénation
des signes à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ton désir qui prend mon désir ;
Ton désir si pareil à mon désir.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Tes lèvres qui murmurent, moi tout écoute
Tes lèvres qui demandent, moi toute égarée
Tes lèvres qui avouent, moi suspendue.

Dérivées démoniaques, arbres défoliés
Des variations à satisfaire des compromis d’aliénation
des bouts de temps à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Tes lèvres qui prennent mes lèvres ;
Tes lèvres si pareilles à mes lèvres.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ta main qui raconte, mon plaisir histoire
Ta main qui dessine, mes sens taggués
Ta main qui creuse, mon corps trésor.

Systèmes inassouvis, réponses assourdies
Des puzzles à satisfaire des compromis d’aliénation
des connexions à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ta main qui prend ma main ;
Ta main si pareille à ma main.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ton âme si chancelante, mon plaisir enchanté
Ton âme si ensorcelée, mes sens épurés
Ton âme si extasiée, mon corps envoûté.

Axiomes inventés, digressions hallucinées
Des primautés à satisfaire des compromis d’aliénation
des véracités à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ton âme qui prend mon âme ;
Ton âme si pareille à mon âme.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ta bouche si avide, moi tout à genoux
Ta bouche si imprévue, moi toute croyance
Ta bouche si rieuse, moi étranglée.

Propositions funestes, folies inventées
Des enchères à satisfaire des compromis d’aliénation
des simagrées à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ta bouche qui prend ma bouche ;
Ta bouche si pareille à ma bouche.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ton regard qui cherche, moi tout devant
Ton regard qui emprisonne, moi toute étonnée
Ton regard qui capture, moi évanouie.

Fonctions discréditées, fuites combinatoires
Des géométries à satisfaire des compromis d’aliénation
des lézardes à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ton regard qui prend mon regard ;
Ton regard si pareil à mon regard.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Tes mots qui écrivent, mon plaisir paroles
Tes mots qui racontent, mes sens musiques
Tes mots qui taisent, mon corps poèmes.

Fractales vitales, calculs abjurés
Des infiniments à satisfaire des compromis d’aliénation
des copiages à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Tes mots qui prennent mes mots ;
Tes mots si pareils à mes mots.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Tes reins qui labourent, mon plaisir au profond
Tes reins qui froncent, mes sens exacerbés
Tes reins qui retirent, mon corps anéanti.

Récurrences narratives, unités primordiales
Des rengaines à satisfaire des compromis d’aliénation
des obsessions à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Tes reins qui prennent mes reins ;
Tes reins si pareils à mes reins.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Tes yeux qui prient, moi tout au fond
Tes yeux qui donnent, moi toute bée
Tes yeux qui chavirent, moi à la dérive.

Racines in imaginées, révélations incrédules
Des issues à satisfaire des compromis d’aliénation
des crédos à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Tes yeux qui prennent mes yeux ;
Tes yeux si pareils à mes yeux.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Tes seins si altiers, moi tout serrée
Tes seins si enfiévrés, moi toute désirs
Tes seins si affolés, moi altérée.

Discontinuités quantiques, plasmas glaciaires
Des oublis à satisfaire des compromis d’aliénation
des manques à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Tes seins qui prennent mes seins ;
Tes seins si pareils à mes seins.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ta langue si sucrée, mon plaisir saveur
Ta langue si caressante, mes sens frissons
Ta langue si aventurée, mon corps itinéraire.

Equations irraisonnées, synthèses transfuges
Des accords à satisfaire des compromis d’aliénation
des rébus à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ta langue qui prend ma langue ;
Ta langue si pareille à ma langue.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ta vie si pulpeuse, mon plaisir fruit mûri
Ta vie si parfumée, mes sens enivrement étrange
Ta vie si dominée, mon corps abandon fugace.

Primitives esclaves, créations stériles
Des genèses à satisfaire des compromis d’aliénation
des hiers à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ta vie qui prend ma vie ;
Ta vie si pareille à ma vie.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ta soie si parfum, mon plaisir inanimé
Ta soie si goût, mes sens exorbités
Ta soie si miel, mon corps exténué.

Formes déjantées, géométries désaxées
Des esquisses à satisfaire des compromis d’aliénation
des méandres à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ta soie qui prend ma soie ;
Ta soie si pareille à ma soie.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ton sexe si proche, mon plaisir soudé
Ton sexe si noyé, mes sens ennoyés
Ton sexe si éloigné, mon corps abandonné.

Asymptotes transgressées, attracteurs intouchables
Ta soie qui prend ma soie ;
Ta soie si pareille à ma soie.

Ton sexe qui prend mon sexe ;
Ton sexe si pareil à mon sexe.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Tes cuisses qui enserrent, moi prisonnière
Tes cuisses qui délivrent, moi détenue
Tes cuisses qui reprennent, moi éternelle.

Touts inaboutis, appartenances anéanties
Des finitudes à satisfaire des compromis d’aliénation
des ensembles à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Tes cuisses qui prennent mes cuisses ;
Tes cuisses si pareilles à mes cuisses.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ton corps qui se tend, moi tout contre
Ton corps qui se détend, moi toute contre
Ton corps qui s'accapare, moi haletante.

Transformées identiques, mimétismes infinis
Des volontés à satisfaire des compromis d’aliénation
des masques à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ton corps qui prend mon corps ;
Ton corps si pareil à mon corps.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ton cri qui affleure, mon plaisir effleuré
Ton cri qui déchire, mes sens empierrés
Ton cri qui efface, mon corps transfiguré.

Intégrales déraisonnées, enfantements quadratiques
Des retours à satisfaire des compromis d’aliénation
des étendues à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ton cri qui prend mon cri ;
Ton cri si pareil à mon cri.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Tes larmes sur ma toison, mon plaisir affolé
Tes larmes sur mon corps, mes sens incendiés
Tes larmes sur mon âme, mon corps abîmé.

Espaces complexes, fêlures infinies
Des rêveries à satisfaire des compromis d’aliénation
des leurres à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Tes larmes qui prennent mes larmes ;
Tes larmes si pareilles à mes larmes.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ton étreinte si douce, mon plaisir avoué
Ton étreinte si amoureuse, mes sens dévoilés
Ton étreinte si envoûtée, mon corps soumis.

Décompositions fascinées, images engluées
Des révolutions à satisfaire des compromis d’aliénation
des fragments à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ton étreinte qui prend mon étreinte ;
Ton étreinte si pareille à mon étreinte.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Tes pleurs qui ensoleillent, mon plaisir ébloui
Tes pleurs qui bénissent, mes sens purifiés
Tes pleurs qui communient, mon corps jumelé.

Séries enlisées, répétitions voilées
Des équivoques à satisfaire des compromis d’aliénation
des infinis à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Tes pleurs qui prennent mes pleurs ;
Tes pleurs si pareils à mes pleurs.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ton sang qui furie, moi tout cœur
Ton sang qui inonde, moi toute à cœur
Ton sang qui suffoque, moi cœur.

Coordonnées psychiques, sortilèges aléatoires
Des repères à satisfaire des compromis d’aliénation
des limites à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ton sang qui prend mon sang ;
Ton sang si pareil à mon sang.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ta joie qui flamboie, moi tout incendie
Ta joie qui réclame, moi toute innocente
Ta joie qui m'emplit, moi toi et nous.

Matrices corruptrices, perturbations discrètes
Des tableaux à satisfaire des compromis d’aliénation
des cadres à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ta joie qui prend ma joie ;
Ta joie si pareille à ma joie.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ta folie qui oublie, moi tout ailleurs
Ta folie qui rappelle, moi toute devenue
Ta folie qui déguise, moi sanglots.

Polynômes intraitables, mouvements perpétuels
Des contraires à satisfaire des compromis d’aliénation
des possibles à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ta folie qui prend ma folie ;
Ta folie si pareille à ma folie.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Ta prière qui enchante, moi tout à génuflexion
Ta prière qui transcende, moi toute croyance
Ta prière qui exauce, moi étrangère.

Plans excavés, tangences contrariées
Des amplitudes à satisfaire des compromis d’aliénation
des visions à vouloir mentir la vie
des univers où ils n’iront jamais

Ta prière qui prend ma prière ;
Ta prière si pareille à ma prière.

La modélisation impossible de la réalité
Et toi la vraie reste à vivre chez les vivants

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 septembre 2018

Sunday, July 29, 2018

Me haïras-tu.

Dires
à vouloir rêver
Dires
à vouloir oublier
Dires
à vouloir imaginer
j'ai vu
une sphère de rayon infini
cette sphère
une infinité de trous
diaphragmes insurgés
diffractions genésiaques
en son centre déjà
tous les mots du monde
plasma euphorique
j'ai cru
outre infini forcément
à cet autre infini géniteur
une seule histoire
avec les mots des hommes
ta vie

Le DIT pour une magie
Me haïras-tu.

( Rap__sodie pour une dissidence à deux voix, trois récitants et deux chœurs )


Des mots écharpés
une histoire racontée
une vie rafistolée
Un roman
je ne m'en sais pas
une nouvelle
je ne m'en crois pas

Juste des mots
échus de ci de là
juste des phrases
cassées par ci par là

Mais des larmes de mots
sels à mourir
mais des sanglots de phrases
glas à mourir


Te voilà devenue
tombée de ces mots
née d'outre-rien
Toi tu me sais déjà
me haïras-tu
Moi te saurai-je jamais
pourrai-je t'aimer

Sources, impacts
les unes avouées aux uns
quanta révolus
itérations dénouées
les uns inavoués aux unes
quanta irrésolus
itérations rassemblées

Tes peurs
écrites avec le sel de tes rêves
tes souffrances
ensevelies avec les fleurs de tes sourires

Pas encore née
te voilà décréée
toi étonnée
te voilà recrée


Des histoires surmenées
toi soudain avouée
des histoires accablées
toi soudain accouchée
Une histoire inexprimée
une histoire soupirée
une vie réalisée
Et moi
diseur inavoué
père enseveli

qui peut !

Des mots évadés
une histoire soupirée
une vie rafistolée
Un roman
je ne m'en sais pas
une nouvelle
je ne m'en crois pas

Juste des mots
échus de ci de là
juste des phrases
cassées par ci par là

Mais des larmes de mots
sels à mourir
mais des sanglots de phrases
glas à mourir


Te voilà devenue
tombée de ces mots
née d'outre-rien
Toi tu me sais déjà
me haïras-tu
Moi te saurai-je jamais
pourrai-je t'aimer

Sources, impacts
les unes avouées aux uns
quanta révolus
itérations dénouées
les uns inavoués aux unes
quanta irrésolus
itérations rassemblées

Tes espoirs
écrits avec le bleu de tes rêves
tes désirs
ensevelis avec les mots de tes sourires

Pas encore née
te voilà décréée
toi étonnée
te voilà recrée


Des histoires surmenées
toi soudain avouée
des histoires accablées
toi soudain accouchée
Une histoire inexprimée
une histoire soupirée
une vie réalisée
Et moi
diseur inavoué
père enseveli

qui peut !

Des mots surmenés
une histoire cascadée
une vie rafistolée
Un roman
je ne m'en sais pas
une nouvelle
je ne m'en crois pas

Juste des mots
échus de ci de là
juste des phrases
cassées par ci par là

Mais des larmes de mots
sels à mourir
mais des sanglots de phrases
glas à mourir


Te voilà devenue
tombée de ces mots
née d'outre-rien
Toi tu me sais déjà
me haïras-tu
Moi te saurai-je jamais
pourrai-je t'aimer

Sources, impacts
les unes avouées aux uns
quanta révolus
itérations dénouées
les uns inavoués aux unes
quanta irrésolus
itérations rassemblées

Tes devenirs
écrits avec le devenir tes rêves
tes vœux
ensevelies avec les envie de tes sourires

Pas encore née
te voilà décréée
toi étonnée
te voilà recrée


Des histoires surmenées
toi soudain avouée
des histoires accablées
toi soudain accouchée
Une histoire inexprimée
une histoire soupirée
une vie réalisée
Et moi
diseur inavoué
père enseveli

qui peut !

Des mots défoulés
une histoire concédée
une vie rafistolée
Un roman
je ne m'en sais pas
une nouvelle
je ne m'en crois pas

Juste des mots
échus de ci de là
juste des phrases
cassées par ci par là

Mais des larmes de mots
sels à mourir
mais des sanglots de phrases
glas à mourir


Te voilà devenue
tombée de ces mots
née d'outre-rien
Toi tu me sais déjà
me haïras-tu
Moi te saurai-je jamais
pourrai-je t'aimer

Sources, impacts
les unes avouées aux uns
quanta révolus
itérations dénouées
les uns inavoués aux unes
quanta irrésolus
itérations rassemblées

Tes volontés
écrites avec le fer de tes rêves
ta vie
ensevelies avec les chants de tes sourires

Pas encore née
te voilà décréée
toi étonnée
te voilà recrée


Des histoires surmenées
toi soudain avouée
des histoires accablées
toi soudain accouchée
Une histoire inexprimée
une histoire soupirée
une vie réalisée
Et moi
diseur inavoué
père enseveli

qui peut !

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 août 2018