Sunday, December 23, 2007

Assez !



Souffrances perpétrées
Douleurs perdurées
Rémissions abandonnées
Amnisties bannies
Un monde promis
Un monde interdit
Les humains décident de qui
Les humains décident de rien
Dieu accueille tous

Le DIT pour un aller
Assez !

( Rap__sodie pour une souffrance à cinq voix, un récitant et un chœur )


Assez ! …, s’il vous plait
laissez-lui cette seringue
ce poison si séduisant
laissez-la partir.

Des molécules, et la voila muette
Des mots, et la voila paralysée
puis l’oubli
la mort avant la mort
la grande mort.

Messieurs les psychiatres
un mal si ordinaire,
Messieurs les curés
une fin si inacceptable.

Elle n’en veut plus, …
son ventre
à jamais excavé.

Vous n’êtes pas son père, …
arrêtez ses confessions
arrêtez ses dévotions
laissez sa vie.

Ses larmes …
Un père
l’innommable accepté
Ses larmes …
Un père
la trahison révélée
Ses larmes …
Un père
L’abandon inhumain


Assez ! …, s’il vous plait
laissez-lui cette gélule
ce baume si radical
laissez-la finir.

Des molécules, et la voila muette
Des mots, et la voila paralysée
puis l’oubli
la mort avant la mort
la grande mort.

Messieurs les psychiatres
une épreuve si banale,
Messieurs les curés
une fuite si scandaleuse.

Elle n’en veut plus, …
ses seins
à jamais outragés.

Vous n’êtes pas son père, …
arrêtez ses discours
arrêtez ses prières
oubliez sa vie.

Ses larmes …
Un père
l’innommable accepté
Ses larmes …
Un père
la trahison révélée
Ses larmes …
Un père
L’abandon inhumain


Assez ! …, s’il vous plait
laissez-lui ces vagues
ce repos si apaisant
laissez-la sortir.

Des molécules, et la voila muette
Des mots, et la voila paralysée
puis l’oubli
la mort avant la mort
la grande mort.

Messieurs les psychiatres
une souffrance si sotte,
Messieurs les curés
un refus si honteux.

Elle n’en veut plus, …
sa vie
à jamais échancrée.

Vous n’êtes pas son père, …
arrêtez ses accords
arrêtez ses aveux
taisez sa vie.

Ses larmes …
Un père
l’innommable accepté
Ses larmes …
Un père
la trahison révélée
Ses larmes …
Un père
L’abandon inhumain


Assez ! …, s’il vous plait
laissez-lui ce vertige
cet abîme si prometteur
laissez-la tomber.

Des molécules, et la voila muette
Des mots, et la voila paralysée
puis l’oubli
la mort avant la mort
la grande mort.

Messieurs les psychiatres
un cri si animal,
Messieurs les curés
un mensonge si blâmable.

Elle n’en veut plus, …
ses yeux
à jamais obscurcis.

Vous n’êtes pas son père, …
arrêtez ses obéissances
arrêtez ses soumissions
abjurez sa vie.

Ses larmes …
Un père
l’innommable accepté
Ses larmes …
Un père
la trahison révélée
Ses larmes …
Un père
L’abandon inhumain


Assez ! …, s’il vous plait
laissez-lui cette lame
cet éclat si éblouissant
laissez-la se glacer.

Des molécules, et la voila muette
Des mots, et la voila paralysée
puis l’oubli
la mort avant la mort
la grande mort.

Messieurs les psychiatres
une peur si puérile,
Messieurs les curés
un geste si sacrilège.

Elle n’en veut plus, …
son ventre
à jamais bouleversé.

Vous n’êtes pas son père, …
arrêtez ses culpabilités
arrêtez ses psalmodies
sacrifiez sa vie.

Ses larmes …
Un père
l’innommable accepté
Ses larmes …
Un père
la trahison révélée
Ses larmes …
Un père
L’abandon inhumain


Assez ! …, s’il vous plait
laissez-lui cette corde
ce lien si rédempteur
laissez-la frémir.

Des molécules, et la voila muette
Des mots, et la voila paralysée
puis l’oubli
la mort avant la mort
la grande mort.

Messieurs les psychiatres
un saut si funeste,
Messieurs les curés
une communion si satane.

Elle n’en veut plus, …
ses reins
à jamais fracassés.

Vous n’êtes pas son père, …
arrêtez ses amen
arrêtez ses mea culpa
oubliez sa vie.

Ses larmes …
Un père
l’innommable accepté
Ses larmes …
Un père
la trahison révélée
Ses larmes …
Un père
L’abandon inhumain


Assez ! …, s’il vous plait
laissez-lui cette chute
ces rails si infinis
laissez-la oublier.

Des molécules, et la voila muette
Des mots, et la voila paralysée
puis l’oubli
la mort avant la mort
la grande mort.

Messieurs les psychiatres
un dilemme si insoluble,
Messieurs les curés
un abandon si satane.

Elle n’en veut plus, …
son regard
à jamais halluciné.

Vous n’êtes pas son père, …
arrêtez ses culpabilités
arrêtez ses psalmodies
sacrifiez sa vie.

Ses larmes …
Un père
l’innommable accepté
Ses larmes …
Un père
la trahison révélée
Ses larmes …
Un père
L’abandon inhumain


Arrêtez ! …, s’il vous plait
arrêtez ce râle
cette main si froide
laissez-la retourner.

Des molécules, et la voila revenue
Des mots, et la voila éveillée
puis la vie
la vie avant la mort
la grande vie.

Messieurs les psychiatres
une écoute si apaisante,
Messieurs les curés
une croix si miraculeuse.

Je ne veux plus, …
son corps
à jamais sous terre.

Je suis son père, …
prenez mon âme
prenez mon corps
sauvez sa vie.

Mes larmes …
Un père
l’innommable accepté
Mes larmes …
Un père
la trahison révélée
Mes larmes …
Un père
le sacrifice primal


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 13 janvier2008

Saturday, December 22, 2007

L'espace-temps m'a tué.



Dunes
Répétitions infiniment discrètes.
L’espace
Répétitions infiniment unes.
Océans
Récurrences infiniment continues.
Le temps
Récurrences infiniment unes.
Le un et le zéro identiques
le rien et le tout indissolubles.

Le DIT pour l’éternité
L’espace-temps m’a tué.

( Rap__sodie pour un mensonge à une voix, un récitant et un chœur )


Le point
infiniment petit, infiniment rien.

Centre in commensurable, discontinuité fugitive
Intégrale infinie, continuité souveraine.

La droite
infiniment étendue, infiniment tout.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

L’hier
toujours oublié, toujours irréel.

Souvenir in sensible, regret absous
Vision affolée, erreur première.

Le demain
toujours dépassé, toujours impossible.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

Le temps
encore anticipé, encore calomnié.

Chimère in crédule, délice troublant
Mirage avenant, terreur originelle.

La mort
encore défigurée, encore possible.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

L’espace
parfois aguiché, parfois inventé.

Passage im possible, errance maculée
Folie éblouie, repos mortel.

La pensée
parfois évadée, parfois aliénée.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

Le rêve
parfois réalisé, parfois immergé.

Voyage in créé, naissance miraculée
Monde révolu, servitude subjuguée.

Le réel
parfois imité, parfois décrété.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

L’immobilité
alors dérangée, alors miraculée.

Divinité in voquée, momie exilée
Destinée éphémère, aventure avortée.

Le mouvement
alors piégé, alors englué.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

Le flux
déjà englouti, déjà ressurgi.

Bois in créé, vigueur opprimée
Sève créatrice, liberté exilée.

Le flot
déjà séquestré, déjà souillé.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

La dialectique
tristement répétée, tristement écrite.

Exil in féodé, litanie perfide
Vision dérobée, vouloir inapaisé.

L’intuition
tristement oubliée, tristement repoussée.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

Le savoir
résolument mouvant, résolument précaire.

Ecriture in achevée, tatouage délébile
Empathie recelée, tutelle insoupçonnée.

La connaissance
résolument tracée, résolument invincible.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

La relativité
sûrement célébrée, sûrement miroitée.

Folie in animée, écran ténébreux
Amour fini, concorde totale.

L’empathie
sûrement oubliée, sûrement retrouvée.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

La structure
lentement érodée, lentement délogée.

Edifice in articulé, canevas désorganisé
Sang apuré, émanation récitée.

Le flux
lentement épuré, lentement allé.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

Le présent
pourtant illusoire, pourtant perfide.

Oasis in certaine, refuge ennemi
Étape accessible, achèvement final.

Le futur
pourtant convenu, pourtant pétrifié.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

La folie
soudain apaisée, soudain erronée.

Gouffre in fondé, l’espace dépecé
Maelström géniteur, le temps appréhendé.

L’amour
soudain fusionnel, soudain indivisible.


Dis ? m’en mèneras-tu.
Toi qui sens, toi qui ressens
toi si pure
trempée de l’acier des glaciers.
Dis ? t’en croirai-je.
Moi qui fais, moi qui refais
moi si sûr
forgé du gravier des pierriers.

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 13 janvier 2008

Saturday, December 08, 2007

Dialogue pour deux errances



L’artiste peintre peut-elle rencontrer
le poète.
Le poète peut-il entendre
l’artiste.
Le poème et ses couleurs
le poème et ses traits
et du blanc,
ces couleurs qui assourdissent.
Le tableau et ses mots
le tableau et ses phrases
et du silence,
ces mots qui éblouissent.
Le cri et l’éclair l’un dans l’un
si proches
si éloignés.
Le tableau et le poème l’un sans l’un
si éloignés
si proches.

Le DIT pour un concerto à deux mains
Dialogue pour deux errances

( Rap__sodie pour un chant à deux voix, un récitant et un chœur )


Ton corps qui s’arcboute
sur ces mots entoilés
tes pinceaux qui écrivent
les couleurs de mes poèmes.

Ton âme qui s’enchaîne
à ton corps
ton corps aux paradis
trans parus.
Laisse le parler.

Mon corps qui se défait
en ces tags recommencés
ma plume qui écrit
les mots de tes tableaux.

Mon corps qui se rallie
à mon âme
mon âme aux doutes
re parus.
Laisse la écouter.


Des bleus et ton souffle
qui attend
des blancs et ton cœur
qui s’arrête.
Ta main qui écrit
ta main qui souligne
toi qui peint.

La science qui démontre
la science qui ment
tortures vaines.
La science qui raconte
la science qui croit
croyances fécondes.
Des mots et mon souffle
qui s’égare
des silences et mon cœur
qui s’emballe.
Ma main qui peint
ma main qui trace
moi qui écrit.


Ton corps qui s’accroche
à ces phrases délirées
tes doigts qui racontent
Mon corps qui se défait
en ces tags recommencés
ma plume qui écrit
les mots de tes tableaux.

Ton âme qui s’unit
à ton corps
ton corps aux bonheurs
dis parus.
Laisse le révéler.

Mon corps qui s’aveugle
à ces lumières assénées
mes strophes qui racontent
les cassures de tes tableaux.

Mon corps qui se prend
à mon âme
mon âme aux rêves
par venus.
Laisse la entendre.


Des verts et ton souffle
qui s’apaise
des blancs et ton cœur
qui s’éprend.
Ta main qui écrit
ta main qui souligne
toi qui peint.

La science qui calcule
la science qui trompe
fééries ennemies.
La science qui imagine
la science qui entrevoit
charmes sauveurs.
Des phrases et mon souffle
qui se pose
des silences et mon cœur
qui s’empare.
Ma main qui peint
ma main qui trace
moi qui écrit.


Ton corps qui s’évade
ar ces lignes entêtantes
tes mains qui pétrissent
les terres de mes poèmes.

Ton âme qui se noue
à ton corps
ton corps aux enfers
re parus.
Laisse le fuir.

Mon corps qui se précipite
en ces coloris efflanqués
mes encres qui pétrissent
les rimes de tes tableaux.

Mon corps qui se vend
à mon âme
mon âme aux peurs
dis venues.
Laisse la rêver.


Des jaunes et ton souffle
qui revit
des blancs et ton cœur
qui sursaute.
Ta main qui écrit
ta main qui souligne
toi qui peint.

La science qui dessine
la science qui noircit
suies accablantes.
La science qui recrée
la science qui veut
volontés ingénieuses.
Des mots et mon souffle
qui se paralyse
des silences et mon cœur
qui se libère.
Ma main qui peint
ma main qui trace
moi qui écrit.


Ton corps qui s’épanche
sur ces vers escroqués
tes plaintes qui scandent
les pastels de mes poèmes.

Ton âme qui s’englue
à ton corps
ton corps aux avenirs
non parus.
Laisse le parfaire.

Mon corps qui défaille
en ces éclats égarés
mes ébauches qui scandent
les fêlures de tes tableaux.

Mon corps qui se donne
à mon âme
mon âme aux destins
dé venus.
Laisse la donner.


Des rouges et ton souffle
qui se tarit
des blancs et ton cœur
qui écoute.
Ta main qui écrit
ta main qui souligne
toi qui peint.

La science qui assure
la science qui vole
offrandes létales.
La science qui poétise
la science qui devine
liesses salutaires.
Des mots et mon souffle
qui se disperse
des silences et mon cœur
qui s’énonce.
Ma main qui peint
ma main qui trace
moi qui écrit.


Ton corps qui s’abandonne
à ces rimes pétrifiées
tes craies qui brisent
les miroirs de mes poèmes.

Ton âme qui se plombe
à ton corps
ton corps aux carcans
néo parus.
Laisse le porter.

Mon corps qui se heurte
à ces glacis irréels
mes papiers qui brisent
les litanies de tes tableaux.

Mon corps qui se rend
à mon âme
mon âme aux arcanes
mal venus.
Laisse la feindre.


Des cyans et ton souffle
qui s’empèse
des blancs et ton cœur
qui se presse.
Ta main qui écrit
ta main qui souligne
toi qui peint.

La science qui médit
la science qui néglige
mites vertueux
La science qui abandonne
la science qui refait
réveils inouïs.
Des mots et mon souffle
qui se fige
des silences et mon cœur
qui se déleste.
Ma main qui peint
ma main qui trace
moi qui écrit.


Ton corps qui s’enfonce
en ces incantations létales
tes visages qui glacent
les peurs de mes poèmes.

Ton âme qui se soude
à ton corps
ton corps aux liens
post parus.
Laisse le passer.

Mon corps qui se double
dans ces reliefs martelés
mes cris qui glacent
les pleurs de tes tableaux.

Mon corps qui se pend
à mon âme
mon âme aux plaisirs
pré venus.
Laisse la passer.


Des noirs et ton souffle
qui s’éblouit
des blancs et ton cœur
qui s’aveugle.
Ta main qui écrit
ta main qui souligne
toi qui peint.

La science qui se tait
la science qui omet
oublis incestes
La science qui regarde
la science qui ressent
savoirs créateurs.
Des mots et mon souffle
qui s’éblouit
des silences et mon cœur
qui s’aveugle.
Ma main qui peint
ma main qui trace
moi qui écrit.


Ton corps qui s’échappe
de ces écritures captives
tes horizons qui joignent
les folies de mes poèmes.

Ton âme qui se donne
à ton corps
ton corps aux forces
sur parues.
Laisse le passer.

Mon corps qui se transit
de ces pigments sauvages
mes griffonnés qui joignent
les errances de tes tableaux.

Mon corps qui se cède
à mon âme
mon âme aux talents
ex venus.
Laisse la passer.


Des tableaux et ton souffle
qui me dévoile
des blancs et ton cœur
qui me dé livre.
Ta main qui écrit
ta main qui souligne
toi qui peint.

La science qui s’en est
la science qui meurt
vides atones
La science qui devient
la science qui envahit
trous noirs.
Des poèmes et mon souffle
qui t’éclaire
des silences et mon cœur
qui te dé chaîne.
Ma main qui peint
ma main qui griffe
moi qui écrit.


Ce corps éperdu
cette âme invaincue.
Cette âme qui oubliera …
justement.

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 20 décembre 2007