Collisions.

Cris
Hurlements
Bouches noyées
Corps martyrisés
Toujours

Le DIT pour ces silences
Collisions.
( Rap__sodie pour le sang à deux voix, un récitant et un chœur )


Un corps
recroquevillé
abasourdi
Une âme
empiégée
Là
de l'autre côté de la rue
Des poings de folies
puis …
ces yeux qui s'accrochent
tout au fond
un hurlement,
bouche murée
silence ensanglanté,
qui défonce le ventre

Un passage
transformée
osmatique
Un refuge
innommé
Là
entre deux regards
Des chemins d'outre vie
puis …
ces mots qui s'accrochent
tout au fond
cette caresse,
mots sans encre
échos captivants,
qui défonce ton âme

Chaque fois
elle, pauvre vie
chaque fois
toi, pauvre mort
infernal va-et-vient

Un corps
entassé
abasourdi
Une âme
esseulée
Là
de l'autre côté en afrique
Des poings de morts
puis …
ces yeux qui s'agrippent
tout au fond
un hurlement,
bouche cloutée
silence massacré,
qui défonce le ventre

Un passage
transformée
osmatique
Un refuge
innommé
Là
entre deux regards
Des chemins d'outre vie
puis …
ces mots qui s'agrippent
tout au fond
cette caresse,
mots sans plume
échos captivants,
qui défonce ton âme

Chaque fois
elle, pauvre vie
chaque fois
toi, pauvre mort
infernal va-et-vient

Un corps
déversé
abasourdi
Une âme
démembrée
Là
de l'autre côté en russie
Des poings de fracas
puis …
ces yeux qui s'enchaînent
tout au fond
ce hurlement,
bouche muselée
silence piétiné,
qui défonce le ventre

Un passage
transformée
osmatique
Un refuge
innommé
Là
entre deux regards
Des chemins d'outre vie
puis …
ces mots qui s'enchaînent
tout au fond
cette caresse,
mots sans papier
échos captivants,
qui défonce ton âme

Chaque fois
elle, pauvre vie
chaque fois
toi, pauvre mort
infernal va-et-vient

Un corps
rejeté
abasourdi
Une âme
exilée
Là
de l'autre côté en asie
Des poings de hontes
puis …
ces yeux qui s'arc-boutent
tout au fond
ce hurlement,
bouche brisée
silence écartelé,
qui défonce le ventre

Un passage
transformée
osmatique
Un refuge
innommé
Là
entre deux regards
Des chemins d'outre vie
puis …
ces mots qui s'arc-boutent
tout au fond
cette caresse,
mots sans image
échos captivants,
qui défonce ton âme

Chaque fois
elle, pauvre vie
chaque fois
toi, pauvre mort
infernal va-et-vient

Un corps
libéré
abasourdi
Une âme
arrivée
Là
de l'autre côté des galaxies
Des lieux de folies
puis …
ces yeux qui se dénouent
tout au fond
cet au revoir,
bouche muette
silence assoupi
qui broie le ventre

Un passage
asymptote
équivoque
Un refuge
insondé
Là
hors deux regards
Des chemins d'autre vie
puis …
ces mots qui se dénouent
tout au fond
ce mirage,
mots sans miroir
échos éteints,
qui broie ton âme

Cette fois
elle, autre vie
cette fois
toi, autre mort
implacable voyage
Mes yeux aveuglés
Le passage englouti


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 27 janvier 2009

Tout doucement.

L'amour
n'a pas de barrière
une vie dans tes vies
mais un amour
peut être banni
un monde dans tes mondes

Le DIT pour deux âmes
Tout doucement.
( Rap__sodie pour un amour insensé à une voix, un récitant et un chœur )


Au détour d'un rêve,
tout doucement …
je voulais t'aimer
Par delà ce rêve,
si doucement …
tu voulais m'apprendre.
Ton visage sans paroles
et des mots qui m'enserrent
Tes yeux abandonnés
Et des mots qui s'y noient.

Un autre présent
qui sera futur
Récurrences insondables
Un présent
qui sera folie
Fractales incomprises

Mon âme et ton âme
coeur à cœur embrassées
Tu voulais voler
je te croyais si fortement
que tu oubliais le monde
Tu volais si haut
tu m'entraînais si loin
que j'oubliais le monde.
Tes jambes si lourdes
ces chaînes
plongées dans ta chair
et te voilà à terre.

Un autre monde
qui sera réalité
Récurrences insondables
Un monde
qui sera fiction
Fractales incomprises

Toi si douce
tu apprenais à m'aimer
Moi si fou
j'apprenais ta vie.
Mon amour si insouciant
ton amour si bleu
puis cet autre amour …
Une maman –
mon amour qui se terre
ton amour qui s'échappe
puis …
cette chaise roulante
que je ne voyais pas
cette chaise roulante
que tu ne voyais plus
cette chaise roulante
qui est là

Ton rêve
mon rêve
Des mondes
qui sont

Au détour d'un geste,
tout doucement …
je voulais t'aimer
Par delà ce rêve,
si doucement …
tu voulais m'apprendre.
Ton visage sans paroles
et des caresses qui me disent
Tes yeux abandonnés
Et des caresses qui s'y répètent.

Un autre après
qui sera futur
Récurrences insensées
Un après
qui sera mirage
Fractales inconnues

Mon âme et ton âme
Yeux à yeux embrassées
Tu voulais voler
je te croyais si fortement
que tu oubliais le monde
Tu volais si haut
tu m'entraînais si loin
que j'oubliais le monde.
Tes jambes si étrangères
ces crocs
plongés dans ta chair
et te voilà à terre.

Un autre monde
qui sera l'après
Récurrences insensées
Un monde
qui sera écho
Fractales insensées

Toi si douce
tu apprenais à me dire
Moi si fou
j'apprenais tes prières.
Mon amour si insouciant
ton amour si blond
puis cet autre amour …
Une maman –
mon amour qui se tait
ton amour qui s'enfuit
puis …
cette chaise roulante
que je ne voyais pas
cette chaise roulante
que tu ne voyais plus
cette chaise roulante
qui est là

Ton rêve
mon rêve
Des mondes
qui sont

Au détour d'un regard,
tout doucement …
je voulais t'aimer
Par delà ce rêve,
si doucement …
tu voulais m'apprendre.
Ton visage sans paroles
et des baisers qui m'envahissent
Tes yeux abandonnés
Et des baisers qui m'inventent.

Un autre avant
qui sera futur
Récurrences intrigantes
Un avant
qui sera oubli
Fractales torturées

Mon âme et ton âme
Mains à mains embrassées
Tu voulais voler
je te croyais si fortement
que tu oubliais le monde
Tu volais si haut
tu m'entraînais si loin
que j'oubliais le monde.
Tes jambes si gauches
ces fers
plongés dans ta chair
et te voilà à terre.

Un autre monde
qui sera l'après
Récurrences intrigantes
Un monde
qui sera écho
Fractales torturées

Toi si douce
tu apprenais à me croire
Moi si fou
j'apprenais tes mots.
Mon amour si insouciant
ton amour si doré
puis cet autre amour …
Une maman –
mon amour qui s'éclipse
ton amour qui s'envole
puis …
cette chaise roulante
que je ne voyais pas
cette chaise roulante
que tu ne voyais plus
cette chaise roulante
qui est là

Ton rêve
mon rêve
Des mondes
qui sont


Michel GUIDETTI
…( copyright ) michel guidetti 27 janvier 2009