dimanche, mai 31, 2015

Va, pensiero.

Pour elles
chassées à mourir
enfuies à vivre
vous leurs sœurs
qui savez
chantez …

Le DIT pour une complainte
Va, pensiero

( Rap__sodie pour un refrain à une voix, un récitant et un chœur )


Yasmina
si seule et échappée
le vent dans les palmiers
Chantent à ne plus vivre …


Va, mon âme, sur ton souffle éthéré,
Va, caresse ces dunes, ces oasis,
Où flottent, irréels et doux,
Les contes de mon enfance oubliés !
Salue ces mirages de sable rejetés,
Les arbres brûlés des Paradis.
O, mon amour, rêvé et si attendu !
O enfance, perdue et si fugitive
Mots de pluie des démons si bons,
Pourquoi, sans mots, ton foulard aux branches d’olivier ?
Noie de tes bonheurs nos cœurs,
Dis-nous ce monde d’où tu vas !
Implore ta douleur à jamais effacée,
Venue de ces petites saintes,
Que tes larmes venues des outre cieux
Poussent tes sœurs à lever les poings à nous regarder,
A nous regarder !


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2015

lundi, mai 11, 2015

Comme tu crois … .

Un papillon
sait-il sa vie courte
un papillon
croit-il le paradis

Le DIT pour une soif
Comme tu crois … .

( Rap__sodie pour une promesse à deux voix, un récitant et deux chœurs )


Je t’ai trouvée
dans ce pyjama trop blanc
tout ce blanc autour de toi
une vie de papillon
une âme d’ange
dans ta vie
à ras, bord

Tes yeux
déjà empli d’amour
moi à ne pas pleurer
c’est comment après

Après
c’est comme tu crois


Alors
tout sera blanc

des champs
blancs à culbuter
des sommets
blancs à rêver
des océans
blancs à reposer


Après
c’est comme tu veux

Ton cœur sait déjà
ton âme crois déjà
Et moi
Je ne sais pas

Je t’ai trouvée
dans cette carcasse trop cabossée
cette douceur soudain autour de toi
une vie de papillon
une âme d’ange
dans ta vie
à ras, bord

Tes yeux
déjà empli d’amour
moi à ne pas pleurer
c’est comment après

Après
c’est comme tu crois


Alors
tout sera doux

des fleurs
douces à culbuter
des sources
douces à rêver
des sables
doux à reposer


Après
c’est comme tu veux

Ton cœur sait déjà
ton âme crois déjà
Et moi
Je ne sais pas

Je t’ai trouvée
dans ces chiffons trop ensanglantée
cette chaleur soudain autour de toi
une vie de papillon
une âme d’ange
dans ta vie
à ras, bord

Tes yeux
déjà empli d’amour
moi à ne pas pleurer
c’est comment après

Après
c’est comme tu crois


Alors
tout sera chaud

des rires
doux à culbuter
des étoiles
douces à rêver
des soleils
doux à reposer


Après
c’est comme tu veux

Ton cœur sait déjà
ton âme crois déjà
Et moi
Je ne sais pas

Je t’ai trouvée
dans ces paradis si hésitante
ce bonheur soudain autour de toi
une vie de papillon
une âme d’ange
dans ta vie
à ras, là-haut

Tes yeux
alors source de joie
moi à sourire
c’est comment ici

Ici
c’est comme tu vois


Alors
tout est vrai

des chants
encensés à danser
des prières
inespérées à savoir
des infinis
enchantés à aller


Ici
c’est comme tu dis

Ton cœur sait soudain
ton âme crois soudain
Et moi
Je ne saurais pas

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 avril 2015

La fille des mots.

Mots
mutation
brise caresse de Dieu
Mots
mutation
souffle miel de Dieu
Mots
mutation
alizé tendresse de Dieu

Le DIT pour une vie
La fille des mots.

( Rap__sodie pour une survie à une voix, deux récitants et deux chœurs )


Des mots
qui te sont dits
des mots
soudain devenus seuls
des mots
soudain devenus tiens
Ces mots
qui font que te voilà
ces mots
alors devenus toi
ces mots
alors devenus autre


Il est une transformée
qui d’une vie fait un paradis
il est une transformée
qui d’un enfer fait un paradis

ces points
devenus courbe
voilà notre chemin
ces courbes
devenues surface
voilà notre vie
ces surfaces
devenues volume
voilà notre âme
ces volumes
devenus ensemble
voilà notre mort


Toi
la fille des mots
enfant absolue
Toi
la fille des mots
génitrice absolue

Des mots
qui te sont dits
des mots
soudain devenus seuls
des mots
soudain devenus tiens
Ces mots
qui font que te voilà
ces mots
alors devenus toi
ces mots
alors devenus autre


Il est un paradoxe
qui d’une vie fait un paradis
il est un paradoxe
qui d’un enfer fait un paradis

ces points
devenus courbe
voilà notre chemin
ces courbes
devenues surface
voilà notre vie
ces surfaces
devenues volume
voilà notre âme
ces volumes
devenus ensemble
voilà notre mort


Toi
la fille des mots
enfant absolue
Toi
la fille des mots
génitrice absolue

Des mots
qui te sont dits
des mots
soudain devenus seuls
des mots
soudain devenus tiens
Ces mots
qui font que te voilà
ces mots
alors devenus toi
ces mots
alors devenus autre


Il est un mirage
qui d’une vie fait un paradis
il est un mirage
qui d’un enfer fait un paradis

ces points
devenus courbe
voilà notre chemin
ces courbes
devenues surface
voilà notre vie
ces surfaces
devenues volume
voilà notre âme
ces volumes
devenus ensemble
voilà notre mort


Toi
la fille des mots
enfant absolue
Toi
la fille des mots
génitrice absolue

Des mots
qui te sont dits
des mots
soudain devenus seuls
des mots
soudain devenus tiens
Ces mots
qui font que te voilà
ces mots
alors devenus toi
ces mots
alors devenus autre


Il est une vérité
qui d’un paradis fait une vie
il est une vérité
qui d’un paradis fait un enfer

ces points
devenus courbe
voilà notre chemin
ces courbes
devenues surface
voilà notre vie
ces surfaces
devenues volume
voilà notre âme
ces volumes
devenus ensemble
voilà notre mort


Toi
la fille des mots
enfant absolue
Toi
la fille des mots
génitrice absolue

Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 mars 2015

J'ai cru.

Aveugle
à ne pas regarder Dieu
aveugle
à ne pas voir satan
aveugle
à croire au paradis
aveugle
à croire à l’enfer

Le DIT pour une peccadille
J’ai cru.

( Rap__sodie pour une banalité à une voix, un récitant et un chœur )


J’ai cru
ces discours crachés à ton cœur
ces regards bavés à ton âme
J’ai cru
ton regard si bleu
tes mains si pures
infinis à Dieu pareils

Cette fille si belle
une femme si douce
je n’ai pas dit le mal effacé
je n’ai pas dit les larmes taries
Le mal à ne pas vouloir y croire
le mal à ne pas pouvoir y voir
Eux
savent la cécité
eux
savent la peur


La récurrence
à tout oublier
l’itération
à tout croire

Des nombres
qui disent tout
des ombres
qui ne disent rien


J’ai cru
ces écritures jetées à ton cœur
ces gestes tendus à ton âme
J’ai cru
tes cheveux si noirs
ta peau si blanche
infinis à Dieu pareils

Cette fille si grande
une femme si mortelle
je n’ai pas dit le mal effacé
je n’ai pas dit les larmes taries
Le mal à ne pas vouloir y croire
le mal à ne pas pouvoir y voir
Eux
savent la cécité
eux
savent la peur


La récurrence
à tout oublier
l’itération
à tout croire

Des nombres
qui disent tout
des ombres
qui ne disent rien


J’ai cru
ces bannières cinglées à ton cœur
ces rengaines suintées à ton âme
J’ai cru
ta bouche si rouge
tes seins si doux
infinis à Dieu pareils

Cette fille si noble
une femme si humaine
je n’ai pas dit le mal effacé
je n’ai pas dit les larmes taries
Le mal à ne pas vouloir y croire
le mal à ne pas pouvoir y voir
Eux
savent la cécité
eux
savent la peur


La récurrence
à tout oublier
l’itération
à tout croire

Des nombres
qui disent tout
des ombres
qui ne disent rien


Michel GUIDETTI
...( copyright ) michel guidetti 27 mars 2015